A fin 2016, l’Association française des sociétés de placement immobilier (ASPIM) recensait 178 SCPI et 12 OPCI « grand public » (contre respectivement 171 et 11 fin 2015). Surtout, après avoir déjà enregistré un record de collecte en 2014 et 2015, ces véhicules immobiliers connaissent de nouveaux afflux d’argent à un niveau encore jamais vu.A fin 2016, l’Association française des sociétés de placement immobilier (ASPIM) recensait 178 SCPI et 12 OPCI « grand public » (contre respectivement 171 et 11 fin 2015). Surtout, après avoir déjà enregistré un record de collecte en 2014 et 2015, ces véhicules immobiliers connaissent de nouveaux afflux d’argent à un niveau encore jamais vu.
La collecte nette 2016 des SCPI atteint ainsi 5,56 milliards d’euros (elle est supérieure de 30% à celle de 2015). On voit ainsi que ce support classique de l’immobilier-papier n’est absolument pas pénalisé par le développement massif des OPCI. Ceux-ci ont ainsi attiré une collecte nette de 4,08 milliards d’euros en 2016, ce qui représente un quasi-doublement des encours gérés en un an (et une collecte supérieure au cumul des deux années précédentes).
L’encours moyen des OPCI grand public disponibles est ainsi de près de 730 millions d’euros, le plus important étant Opcimmo (Amundi), riche de 4,4 milliards d’actifs gérés. La taille moyenne de la SCPI est bien inférieure (moins de 250 millions d’euros), ce qui est aussi le signe d’un marché cinq fois plus important que celui des OPCI, à 43,5 milliards d’euros, mais beaucoup moins concentré (28 fournisseurs se le disputent contre 8 pour les OPCI).