Malgré un chiffre d'affaires en recul de 15,4% au premier semestre, à 164,9 millions d'euros, la société d'ingénierie donne des signes rassurants pour la suite de l'exercice 2009.
Tout d'abord, la baisse d'activité sur la première moitié de l'année doit s'analyser au regard de deux éléments importants. Tout d'abord, Akka Technologies a acquis en septembre 2007 la société Coframi, qui était alors en grande difficulté. Le redressement de cette entité est passé par l'abandon progressif de certains contrats insuffisamment ou pas rentables, ce qui peut a eu des effets négatifs sur le chiffre d'affaires, mais pas forcément sur les bénéfices.
Deuxième élément ayant marqué le semestre : les constructeurs automobiles ont brutalement coupé tous leurs projets de développement, prenant complètement à revers certains fournisseurs de services, dont Akka. Hors ce double effet, le chiffre d'affaires semestriel afficherait en fait une croissance, certes modeste, de 1,2%.
Surtout, la crise a amené Akka à se repositionner rapidement sur des secteurs plus porteurs que l'automobile, comme l'énergie, le ferroviaire ou les télécoms. Une réactivite qui laisse croire au management de l'entreprise que le point bas dans l'activité a été atteint au premier semestre et que le second sera plus "normatif".
Autre signe de confiance, après avoir gelé les acquisitions l'an dernier, la société reprend le chemin de la croissance externe et vient ainsi d'intégrer la société allemande Octogon, qui a réalisé 6,2 millions d'euros de chiffre d'affaires en 2008, avec une marge d'exploitation de 8%.
D'autres opportunités d'acquisitions sont d'ailleurs à l'étude, en France cette fois-ci : Akka en a les moyens, avec une trésorerie disponible qui avoisine 70 millions d'euros, un niveau similaire à ce qu'il était fin 2008.
Après avoir ouvert en nette hausse, le titre Akka ne gagne plus que 0,5% en début d'après-midi.