Hi-Media a rebondi aujourd'hui de 9,5%, à 4,75 euros. On n'avait plus vu le titre à ces niveaux depuis juin 2008, bien avant que la faillite de Lehman ne plonge le marché sous l'eau. Et la société de biotechnologie Nicox a également connu une belle journée.
Qui aurait cru à un rebond aussi rapide du groupe internet alors que l'action Hi-Media avait fini l'exercice précédent sur un cours de 1,61 euros ? Depuis le début de l'année, la valorisation a tout bonnement été mutipliée par trois ! Mieux, la belle progression constatée aujourd'hui a été réalisée dans un volume très étoffé de 624.000 titres : il faut remonter jusqu'au 23 mai 2008 pour trouver une séance aussi active sur le titre.
Pourtant, la bonne nouvelle annoncée hier (voir notre article précédent), quoique très positive, ne change pas vraiment la physionomie du groupe. Simplement, elle démontre au marché que, pendant la crise, la stratégie de développement menée par Cyril Zimmermann se poursuit.
Autre darling des forums boursiers, Nicox a été à la fête également ce mardi. Mais là, il est véritablement question d'une prochaine transformation du profil économique de la société. Nicox devrait en effet déposer d'ici la fin du mois le dossier de demande de mise sur le marché de son candidat-médicament naproxcinod aux Etats-Unis (lire notre article de ce matin).
Ce dépôt était prévu pour cet été et souffre donc d'un léger retard. Il n'en reste pas moins que ce médicament pourrait être commercialisé dès la fin de l'année 2010. Aujourd'hui machine à brûler du cash, Nicox peut espérer accéder dès 2011 au statut de société rentable. Les analystes de Natixis Securities prévoient pour cet exercice un bénéfice par action de 0,78 euro. Compte tenu du rebond enregistré aujourd'hui (+7,1%, à 9,95 euros), le PER 2011 de Nicox ressort ainsi à 12,75 fois, ce qui reste raisonnable. Natixis voit d'ailleurs un potentiel d'appréciation supplémentaire, fixant son objectif de cours à 11,60 euros.