Le choix de l'arbitrage dans l'affaire Tapie ? Une "conspiration" ! Ce qu'elle révèle ? Un "saccage des finances publiques par l'Etas lui-même" ! Ce qu'il faut en France ? Une "cure de puritanisme au coeur de l'Etat" !
Les mots sont forts et vont porter. Car ils ne viennent pas exactement d'un éditorialiste du dimanche habitué à la dithyrambe. L'homme qui parle ainsi, répondant aux questions de trois journalistes des Echos s'appelle Jean Peyrelevade et dirigea le Crédit lyonnais entre 1993 et 2003, après être passé chez Suez, à l'UAP, à la Banque Stern.
L'homme n'est pas connu pour son extrémisme - il a soutenu Bayrou en 2012 - et a atteint un âge (bientôt 74 printemps) tel qu'on ne puisse pas le soupçonner d'ambitions politiques majeures, même s'il se reconnaît la "chance enfantine" de penser à l'avenir. Cela renforce sans doute le poids de ses mots.
Interview à lire dans Les Echos de ce lundi 24 juin.