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22 janvier 2014 3 22 /01 /janvier /2014 15:04

Hier, le marché a mal réagi aux chiffres trimestriels d'Alstom, faisant plonger le cours de près de 14% dans la séance. Avec des facturations trimestrielles de 4,8 milliards d'euros, le groupe d'énergie et de transport affiche une croissance poussive de 2%, qui est d'ailleurs plus que compensée par un impact négatif de changes.


Certes, la division transport semble se porter à merveille, avec un chiffre d'affaires stable au troisième trimestre de l'exercice 2013/2014, mais des prises de commandes record : près de 2,6 milliards d'euros, soit trois fois plus que sur la période comparable de l'année précédente. Le TGV ? Non, Sire, le métro et le tramway, pour lesquels Alstom a remporté des contrats en Arabie Saoudite, au Chili et au Brésil !

 

Mais cette division représente moins de 30% du CA total et ce qui fâche le marché, c'est la division "centrales thermiques" (44% du CA) dont le groupe indique clairement qu'elle pèsera sur les marges en 2014/2015, l'empêchant d'égaler la marge opérationnelle de 7% attendue en 2013/2014.

 

Dans la foulée de cette publication, les analystes de Crédit Suisse ont abaissé de 24 euros à 21 euros leur objectif de cours, sur la base d'une prévision de marge opérationnelle de 6,8% en 2014/2015 (contre une estimation de 7,1% précédemment). D'après eux, le groupe ne parviendra pas non plus en 2015/2016 à son objectif de marge de 8%.

 

Avec un carnet de commandes représentant 30 mois de chiffre d'affaires et une montée en puissance des activités dans les énergies renouvelables, Alstom conserve des atouts, mais Crédit Suisse ne voit pas de catalystes pouvant soutenir l'action à court terme.

 

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