Après Deutsche Bank en 2010 et Barclays Capital en 2011, c'est BNP Paribas qui se voit cette année décerner le titre de "Banque de l'année" par le magazine IFR (International financing revue). Un prix qui récompense la stratégie de la banque dans une période où l'exigence de renforcement des capitaux rend la tâche des banquiers difficile.
La revue note notamment la rapidité du programme de cession d'actifs et le coût de ces cessions, limité à 250 millions d'euros, contre une estimation de 800 millions. BNP Paribas a atteint dès avril les objectifs fixés pour la fin de l'année en matière de ratios de solvabilité.
IFR se félicite aussi de ce que les actifs cédés (l'activité de "prêts garantis par les réserves" aux Etats-Unis et la participation de 28,7% dans la foncière Klépierre) présenteaient peu de synergies avec l'activité principale de la banque, ces cessions ne venant donc pas handicaper la marque.
A cîoté de cela, BNP Paribas a su simplifier la structure de ses activités de banque de financement et d'investissement, tout en enregistrant des succès commerciaux importants dans le domaine de la gestion de trésorerie d'entreprise, grâce notamment aux mandats obtenus auprès de Thales, Schlumberger ou UCB en Inde et en Chine. BNP Paribas est maintenant le premier acteur du "cash management" dans la zone euro, et le cinquième mondial.
Se restructurer tout en gardant le cap sur la croissance, c'est le challenge qu'a su remplir la banque française, a estimé IFR. Cela se traduit par des revenus qualifiés d' "éblouissants" au troisième trimestre 2012 pour la banque de financement et d'investissement (une croissance de 33%, à 2,4 milliards d'euros), un cours de bourse en hausse de 50% depuis janvier et des analystes redevenus massivement positifs sur la valeur. Puisqu'on vous dit que c'est la banque de l'année !