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22 janvier 2015 4 22 /01 /janvier /2015 17:15

Nicolas-DUBAN.JPGUn milliard d’euros d’encours ? Ce qui fut à un moment une réalité pour Convictions AM est aujourd’hui devenu... un objectif. La société de gestion créée en 2007 par Philippe Delienne a en effet notablement souffert des effets de la crise financière et a fini l’année 2014 avec 300 millions d’euros d’encours, ce qui ne l'empêche pas de nourrir des ambitions hors de nos frontières.

 

Mais la société entend bien se relancer sur le chemin de la croissance, renforcée par l’arrivée au poste de directeur général de Nicolas Duban (en photo) : un transfert réalisé « en famille » puisque celui-ci est arrivé du groupe La Française, qui détient 30% de Convictions AM et fut l’incubateur, dès 2003, du fonds Convictions Premium, avant même la création de la société. Pour symboliser le renouveau stratégique de la société, Nicolas Duban affectionne de décrire cette nouvelle phase comme sa « version 2.0 ». D’un côté, la société de gestion a des fondamentaux clairement identifiés par les clients : une approche macroéconomique « top down », une gestion multistratégies et un fonctionnement en architecture ouverte. D’un autre côté, Convictions AM doit s’adapter aux nouveaux enjeux de la gestion d’actifs, ce qui passe par un renforcement des expertises et des processus de gestion, tout comme par un renouvellement de la gamme. Trois fonds viennent ainsi d’être lancés : un fonds de  futures, un fonds obligataire international et un fonds d’actions internationales, ces deux derniers en partenariat avec Morningstar.

 

Même si elle est de taille modeste (une vingtaine de personnes), la société a la volonté de se développer hors de France. « Parmi nos quatre commerciaux, un est dédié à l’international, qui représente de l’ordre de 15% des encours », explique Nicolas Duban. Les pays ciblés ?L’Allemagne, la Suisse, le Benelux et Monaco avec un focus de clientèle plutôt marqué gestion privée et family offices, mais aussi des velléités de se renforcer sur les institutionnels.

 

Le développement de nouveaux pays comme ceux d’Europe du Sud (Italie, Espagne) nécessitera sans doute un partenariat avec une société locale. Et Nicolas Duban ne s’interdit pas une stratégie de développement commune avec d’autres acteurs français ou étrangers dans certaines zones, afin de mutualiser les coûts d’acquisition de nouveaux clients. De toute façon, il en est convaincu, l’avenir du métier appartient à des acteurs agiles capables de tisser les bons partenariats.

 

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