Dreamnex remonte la pente

Le spécialiste du charme sur internet ne pourra vraisemblablement pas éviter d'afficher un chiffre d'affaires en recul cette année, mais le troisième trimestre montre des signes de stabilisation de l'activité, au demeurant très rentable, de Dreamnex.

Au premier trimestre, le recul d'activité par rapport à la période comparable de 2008 atteignait 7,5%, au deuxième, la baisse était de 4,5% seulement, et au troisième, elle est contenue à 2,2%, avec un chiffre d'affaires qui atteint 17,4 millions d'euros.

Sur cette dernière période, le pôle "divertissements" (VOD, réseau de webcams sexy), qui représente 78% du chiffre d'affaires, continue de souffrir un peu, en recul de 4,1%. La vente de produits (lingerie sexy, sextoys) est aussi pénalisée, avec un recul d'activité de 6,2% au troisième trimestre. Mais le groupe met de plus en plus en avant dans sa boutique en ligne des produits en marque propre, qui génèrent pour lui de plus fortes marges, ce qui soutient la rentabilité de ce pôle. La marge brute a ainsi été améliorée de 3,9 points entre le deuxième et le troisième trimestre, souligne le communiqué.

Enfin, l'activité "rencontres" a nettement repris le chemin de la croissance depuis le point bas constaté au deuxième trimestre 2008. Sur les neuf premiers mois de 2009, elle représente un volume d'activité de près de 5,5 millions d'euros, soit une hausse de 14,3% (+33,2% pour le seul troisième trimestre).

Cette évolution est de bon augure alors que le groupe a su préserver une bonne rentabilité au premier semestre 2009, avec un résultat net de 4,4 millions d'euros (soit une marge nette de 13%). Il dispose aussi d'une bonne santé financière, avec une trésorerie de 16 millions d'euros au 30 juin à mettre en face de dettes résiduelles de 13 millions d'euros sur ses acquisitions (crédit vendeur).

A la suite de cette publication, le titre gagne actuellement 2,9%, à 35 euros (vers 14h), se rapprochant ainsi de son sommet annuel (35,60 euros, touchés le 21 septembre). Il est vrai que l'échéance de janvier se rapproche : le groupe versera alors à ses actionnaires un dividende semestriel de 1,10 euro par titre.