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23 mars 2012 5 23 /03 /mars /2012 19:33

hi-media-logo.jpgHi-Media mise de plus en plus sur la technologie pour faire évoluer son business. Une logique qui prévaut dans ces deux secteurs d'activité.

Lancé en 2009, le porte-monnaie électronique Hipay a connu son véritable essor l'an dernier, avec un volume de transactions en hausse de 60% et un million d'inscrits. Grâce à cette innovation, le pôle "micropaiement" du groupe a enregistré une progression de 10% de son chiffre d'affaires en 2011, à 125 millions d'euros, malgré la contraction de l'activité de la plateforme Allopass au dernier trimestre, suite à l'arrêt de la collaboration avec certains clients. Cette"technologisation" de l'activité du groupe internet s'est traduit par une forte évolution du nombre d'ingénieurs informatiques employés par Hi-Media, lequel est passé de 30 à 80 en deux ans, alors que les effectifs globaux régressaient de 520 à 480 personnes.

Désormais, Hi-Media s'oriente aussi vers des choix plus technologiques sur son activité de publicité en ligne, comme en témoigne le lancement récent de sa plateforme Ad Exchange, qui permettra aux agences média et annonceurs de déposer des enchères pour acquérir les espaces publicitaires proposés par le réseau Hi-Media, visité mensuellement par plus de 160 millions d'internautes. Une démarche de nature à améliorer les prix de vente moyens (prix en hausse de 20% sur les premiers mois). Mais Hi-Media devrait en contrepartie diminuer sa marge brute (qui représente selon les cas entre 15 et 40% du prix payé par l'annonceur). Le but : redynamiser l'activité pub, qui a globalement stagné l'an dernier.

Après les résultats record enregistrés en 2011 (11,3 millions d'euros de résultat net), Hi-Media se retrouve dans une situation financière assainie, avec un endettement net limité à 7,3 millions d'euros. Mais le contexte concurrentiel reste vif dans la publicité en ligne. Le marché principal de Hi-Media, l'affichage de bannières publicitaire (ou display) est en quelque sorte pris entre deux feux. Il est presque deux fois plus petit que celui du search marketing (les fameux liens sponsorisés popularisés par un certain Google) et d'un autre côté, il est moins dynamique que des marchés de niche comme l'affiliation et surtout la très prometteuse publicité sur mobile.

Après la nette remontée du titre depuis janvier (+32% malgré le recul d'aujourd'hui), le bureau d'analyse Portzamparc conserve une timide opinion "alléger" sur le titre, son objectif de cours de 2,9 euros étant atteint. Ses prévisions 2012 sont - il est vrai - peu engageantes : un chiffre d'affaires en léger repli, à 221 millions d'euros, et un résultat net stable, à 10 millions d'euros.



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