Les propriétaires des hôtels de luxe investissent gros pour rester dans la course. Ojectif : séduire mieux que le voisin la clientèle internationale des ultra-riches
Votre femme raffole du vrai chic parisien ? Si vous voulez vous la jouer gentleman, pourquoi ne pas lui offrir, à l'occasion de votre anniversaire de mariage, une nuit de rêve dans un palace parisien ? Sans viser les suites à 20.000 euros la nuit, voire plus, il vous faudra quand même soulager votre tirelire d'environ 800 euros pour vous glisser dans un lit douillet du Royal Monceau ou du Shangri La's.
Attention, travaux !
Mais si les noms du Ritz, sis place Vendôme, ou du Crillon, avec sa vue imprenable sur quelques-uns des plus célèbres monuments parisiens, sont plus évocateurs pour votre dulcinée, il faudra repasser plus tard. Dans ces deux prestigieux établissements, le luxe, le calme et la volupté ont provisoirement cédé le pas aux bruits des burins et des marteaux. Dans les deux cas, c'est le groupe Bouygues qui se charge des travaux, via Rénovation Privée, son entité spécialisé dans la réhabilitation lourde de bureaux ou d'hôtels. La durée de ces chantiers colossaux ? Au moins deux ans à chaque fois. Depuis une dizaine d'années, c'est une véritable frénésie de travaux qui agite le petit monde des grands hôtels. C'est après un programme de 150 millions d'euros, dont 1,3 million pour la seule suite royale, que le Bristol a ainsi rouvert une trentaine de chambres et suites en 2013. Pourquoi de telles dépenses ? Parce que les palaces se livrent une véritable guerre pour séduire la clientèle des ultra-riches. Or, cette clientèle change rapidement, notamment avec le développement des pays émergents. (la suite sur Yahoo Finance)