La presse écrite est en crise, confrontée à un monde en changement rapide. Mais certains modèles démontrent une certaine résistance.
Dur d'être un journal en 2012 ! Le 23 juillet dernier a été prononcée la liquidation de France Soir, mettant fin au virage "tout numérique" tenté après l'arrêt, fin 2011, de la version papier du journal. Triste fin pour ce quotidien fondé en 1944 et qui, sous l'égide de Pierre Lazareff, avait connu son heure de gloire dans la deuxième moitié des années 1950, avec un tirage qui flirtait avec le million et demi d'exemplaires.
Emblématique, cet exemple n'est pas isolé. Fin 2008, l'hebdomadaire La Vie Financière, également fondé dans l'immédiat après-guerre avait été mis en liquidation judiciaire, pour être repris par un autre hebdo, Moneyweek, qui allait finalement subir le même sort funeste trois ans plus tard. Cette logique n'est pas non plus limitée à la France, l'Espagne connaissant une crise de la presse particulièrement sévère, avec la cessation récente du quotidien de gauche Publico et une presse gratuite littéralement décimée.
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