La sorcière numéro quatre !

Bryan, Garnier & Co a établi le 1er février une liste de ses plus fortes convictions à la vente : quatre valeurs françaises y figurent, que nous avons surnommées les "quatre sorcières selon Bryan". Nous les avons égrenées pour vous au cours de ce vendredi. Voici la quatrième et dernière...

Dans le petit monde français des télécoms, c'est en quelque sorte l'Astérix ! Ou, si l'on veut, le David luttant contre les Goliaths de l'ADSL. Si Iliad dispose d'un capital sympathie évident en France, ses qualités n'apparaissent pas forcément mirifiques à un oeil étranger, tel celui de Robert Davis, analyste télécoms chez Bryan, Garnier !

Il estime qu'il n'y a pas lieu de valoriser comme une société de croissance l'opérateur dont il n'attend qu'une activité en progression de 5% en 2010. Nous ne disions guère autre chose dans notre dernier article sur la valeur, qui met en lumière que cette croissance ralentie est déjà une réalité au dernier trimestre 2009.

Le marché de l'ADSL est arrivé à une certaine maturité et la pression concurrentielle des gros acteurs se renforce notablement, comme vient de le démontrer la nouvelle offre internet simple d'Orange à 19,90 euros par mois.

Quant à l'arrivée d'Iliad dans le mobile, le fait que tous les autres concurrents crédibles se soient retirés de la course n'est pas de bon augure. Le risque est qu'Iliad n'arrive trop tard et avec une offre de mauvaise qualité dans un marché où l'usage croissant des smartphones nécessitera un réseau de très bonne qualité.

Au final, l'analyste de Bryan, Garnier craint même que le groupe ne sous-estime les différences de modèle économique entre le mobile et l'ADSL et ne dégrade finalement, à cause du mobile, l'image de sa marque Free.

Objectif de cours de Bryan, Garnier sur Iliad : 61,5 euros !

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