La sorcière numéro trois !

Bryan, Garnier & Co a établi le 1er février une liste de ses plus fortes convictions à la vente : quatre valeurs françaises y figurent, que nous avons surnommées les "quatre sorcières selon Bryan". Voici la troisième...

Si cette société se paye cher en Bourse, c'est sans doute "parce qu'elle le vaut bien" ! Oui, mais si L'Oréal s'est traditionnellement payée sur des ratios de valorisation élevés, il faut peut être oublier cette période.

L'analyste de Bryan, Garnier note tout d'abord que le groupe de cosmétiques a moins bien résisté que ses pairs au ralentissement de la consommation, notamment en raison de sa présence dans les cosmétiques haut de gamme (en recul de 11% sur les neuf premiers mois de 2009).

Alors que le modèle économique de L'Oréal est fondé sur la croissance, la marge d'exploitation risque d'être sous pression du fait du ralentissement de l'activité et le point haut touché en 2007 (16,6% de marge) ne devrait pas être revu avant 2013 au moins, selon Bryan, Garnier.

Ajoutons un paysage concurrentiel qui se durcit et la valorisation peut apparaître exagérée, d'autant que les espoirs d'OPA de Nestlé pourraient rester au stade de rêve de minoritaire !

Objectif de cours de Bryan, Garnier : 66 euros !

RDV à 17h pour la sorcière numéro quatre.

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