En 2009, les valeurs sûres ont été les moins rentables. Au sein du SBF250, on a dénombré 29 baisses et seuls 14 titres ont reculé de plus de 10%... parmi lesquels une bonne proportion de valeurs défensives.
L'année 2009 aura été une année favorable aux valeurs moyennes. En témoigne la progression de près de 40% enregistrée par l'indice de ce segment, le CAC Mid & Small 90 : une performance très supérieure à celle du CAC40, qui a engrangé 22,3% l'an dernier.
Autre élément significatif de cette moins bonne performance relative des grandes valeurs, on ne trouve pas moins de trois valeurs du CAC40 parmi les 10 plus forts reculs du SBF250, indice pourtant beaucoup plus large. Il s'agit de France Télécom, Vivendi et GDF-Suez.
Ajoutons à ces trois-là le producteur d'énergie Séchilienne-Sidec, neuvième plus forte baisse annuelle du SBF250 : on constate ainsi que 4 des 10 plus forts reculs sont attribuables à des secteurs réputés défensifs (utilities et services télécoms).
En septième place, le fournisseur de solutions d'affranchissement Neopost est aussi une société à l'activité très récurrente : le chiffre d'affaires sur les 9 premiers mois de 2009 affiche d'ailleurs une remarquable stabilité, à 672,6 milions d'euros.
La plus forte baisse du SBF250 - et la seule qui excède la barre des 30% - concerne un cas très particulier, celui de Gecimed, société foncière spécialisée dans les établissements de santé. Objet l'an dernier d'une OPA de la part de sa maison-mère Gecina, le titre souffre aujourd'hui d'une liquidité très réduite (Gecina détient 98,5% du capital).
Le palmarès 2009 des mauvais élèves du SBF250 est complété par deux valeurs appartenant à des secteurs très cycliques (l'éditeur de jeux vidéos Ubisoft et la biotech Nicox) et deux sociétés en grande difficulté financière. Le plan de restructuration de Thomson, groupe d'électronique grand public aujourd'hui réduite à l'état de penny stock, fait l'objet de beaucoup de spéculations actuellement. Les difficultés de Chargeurs, ex-star du secteur textile reconvertie dans les films de protection et les textiles techniques, sont moins médiatiques. Le groupe devrait enregistrer une perte de 48 millions au titre de 2009 (après 60 millions en 2008) et vient d'annnoncer un accord avec ses banquiers sur la restructuration de sa dette.
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