Fin 2012, un certain nombre d'incitations fiscales américaines doivent s'arrêter. Une échéance qui fait craindre le spectre de la récession.
Autant la nature a horreur du vide, autant les marchés financiers ont horreur de l'incertitude. Et en cette année 2012, on peut dire qu'ils auront été gâtés. Jusqu'à l'été, la crainte majeure a été celle d'un possible délitement de la zone euro. Rétrospectivement, on peut saluer la belle opération de communication de crise réussie par Mario Draghi, alias "Super Mario" qui vient de fêter sa première année à la tête de la Banque centrale européenne. En qualifiant l'euro d' "irréversible", puis en se déclarant prêt à ouvrir à bloc les vannes du crédit si un état membre était en difficultés, il n'a certes pas résolu la crise, mais écarté, à partir de septembre, le spectre de l'éclatement de l'Europe. Et le regard des investisseurs s'est reporté ailleurs, notamment sur l'échéance de la présidentielle américaine.