L'opérateur télécom australien Telstra va bien. Le client le plus important de Netgem vient de publier de bons chiffres pour le premier semestre de son exercice 2013/2014, qui correspond au second semestre calendaire 2013. Le chiffre d'affaires a augmenté de 3,6% sur la période, à 12,6 milliards de dollars australiens (environ 7,9 milliards d'euros). Quant au bénéfice net, il progresse de 9,7%, à 1,7 milliard de dollars australiens.
La plupart des indicateurs sont au vert, à l'exception des revenus de la téléphonie traditionnelle (voix), en recul de 7,3%. Au contraire, les revenus des données via une ligne fixe sont en hausse de 6%, ce qui permet de stabiliser les revenus du fixe. Un des fers de lance de cette ligne métier est l'offre de télévision par internet (IPTV) de l'Australien, qui se fonde sur le boîtier T-Box, fabriqué par la société française Netgem. Telstra a clairement indiqué dans sa présentation des résultats que cette offre était un des éléments qui lui avait permis de réduire son "churn", ou taux d'attrition. Il s'agit du nombre d'abonnés qui ont quitté l'opérateur, exprimé en pourcentage de la base totale d'abonnés. Pour Telstra, ce churn est passé de 14,2% au premier semestre 2012/2013 à 12,4% un an plus tard : un recul significatif.
La T-Box est ainsi clairement brandie comme une arme de conquête de nouveaux clients : au cours du semestre, 124.000 T-Box ont ainsi été vendues, contre 107.000 au S2 2012/2013 et 68.000 au S1 2012/2013. Et si Telstra voit ses revenus "médias et contenus" progresser de 2,7% à 379 millions de dollars sur le semestre, c'est bien grâce à une forte croissance des revenus de l'offre "Paylite" (+64,5%, à 51 millions de dollars), qui inclut notamment les ventes de T-Box et les offres de télévision payante Foxtel sur T-Box.