Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
5 novembre 2012 1 05 /11 /novembre /2012 15:36

L'« asset management » français compte quelques fleurons, mais doit aujourd'hui se mettre au diapason d'un marché de plus en plus global. L'avalanche de réglementations nouvelles partout dans le monde complique aussi la donne. Une concentration du secteur est prévisible.

leaders-francais.png

cliquer sur l'image pour agrandir

 

Certes, la conjoncture n'est pas facile pour la gestion d'actifs française, mais il ne faut pas tout voir en noir. « La réussite des grands acteurs français de la gestion est impressionnante, constate Michel Haski, responsable clientèle institutionnelle Emea de Bfinance. En conservant un lien très fort entre la gestion et la distribution, le modèle bancaire français a permis l'éclosion de champions internationaux. » La France truste quatre places dans le Top 20 mondial des « asset managers », où on ne dénombre que deux allemands et un britannique. Pour autant, le contexte actuel du métier est compliqué.

Un marché sans croissance

« Le marché tourne au ralenti depuis trois ans », constate Alexandre Cassan, chargé d'études chez EuroPerformance, dont les chiffres montrent depuis le début 2008 une décollecte cumulée de plus de 150 milliards d'euros sur le marché français des OPCVM. «  Un triple phénomène touche les investisseurs institutionnels : diminution du nombre d'acteurs, du fait des rapprochements, concentration du nombre de leurs prestataires et baisse des encours (déficit Agirc-Arrco, du recul de l'assurance-vie) »,explique Gérard Bourret, directeur général du groupe OFI. Quant aux réseaux bancaires, «  ils ont cessé de promouvoir la gestion collective auprès des particuliers depuis une dizaine d'années, au profit des comptes rémunérés et produits structurés des banques d'investissement », note Frédéric Picard, fondateur de Myflow.fr, destiné aux conseillers en gestion de patrimoine indépendants.

 

Lire la suite de l'article sur lesechos.fr (dossier complet dans Les Echos de ce jour)

Partager cet article
Repost0

commentaires