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29 octobre 2012 1 29 /10 /octobre /2012 08:55

La croissance de l'Empire du Milieu ralentit ! Certes, mais la Chine a tout de même vu son PIB croître de 7,4% au troisième trimestre. Même en tenant compte du fait que la fiabilité du chiffre fait l'objet de quelques doutes, la santé de l'économie chinoise, sans doute moins insolente qu'elle ne fut, est plus enviable que celle du vieux continent. et nombre d'observateurs estiment que le gouvernement chinois sera en mesure de relancer la machine, si besoin est.

Il n'est pas aisé - et peut-être pas souhaitable pour un particulier - d'accéder directement au marché chinois, on peut se poser la question de jouer cette reprise attendue via des titres européens, voire français. D'après une récente étude de Morgan Stanley, les pays européens les plus liés boursièrement à la Chine sont la Norvège, le Royaume-Uni, l'Allemagne, la Suède et la France. Pour arriver à ce résultat, la banque américaine américaine a calculé la corrélation entre les indices nationaux et l'indice MSCI China. 

Les secteurs les plus corrélés boursièrement à la Chine sont, sans grande surprise, les matériaux de construction, l'industrie et l'énergie.

En tenant compte de cet indicateur, mais aussi de la valorisation des actions et de l'exposition effective des sociétés au marché chinois, Morgan Stanley a établi une liste de 20 valeurs européennes à mettre en portefeuille pour jouer le rebond chinois. Et, ô surprise, la France n'y est pas si mal représentée, avec pas moins de 6 valeurs. On y trouve évidemment LVMH, qui réalise 20% de ses ventes dans le pays, mais aussi la parapétrolière CGG Veritas, le fabricant d'équipements électriques Schneider Electric et le premier chimiste français Arkema. Ce palmarès est complété par deux valeurs du secteur automobile, l'équipementier Valeo et Peugeot. Enfin une bonne nouvelle pour le constructeur !



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23 octobre 2012 2 23 /10 /octobre /2012 23:12

Après une intrtoduction en Bourse mouvementée, certains ont peut-être enterré un peu vite le roi des réseaux sociaux. Mais son activité continue de croître.

Au troisième trimestre 2012, le chiffre d'affaires de Facebook a ainsi bondi de 32%, à 1,26 milliard de dollars et la marge d'exploitation (normes GAAP) reste très élevée, à 30%. Le site internet attire désormais un peu plus d'un milliard de visiteurs chaque mois (+26% en un an) et 604 millions s'y connectent via un terminal mobile (+61%). En septembre, le site a accueilli chaque jour 584 millions d'internautes en moyenne.

Le bénéfice ajusté ressort à 12 cents par action, identique à ce qu'il était au troisième trimestre 2011. Wall Street a réservé un bon accueil à ses chiffres publiés mardi soir, avec un titre enregistrant un bond de près de 10% dans les échanges après Bourse.

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22 octobre 2012 1 22 /10 /octobre /2012 18:48

Malgré un recul de 3,1% de son principal pôle d'activité (médias musicaux et événementiel), NRJ Group vient d'annoncer un chiffre d'affaires en croissance au troisième trimestre. Les diversifications sont toujours à l'oeuvre.

Avec un chiffre d'affaires de 43,2 millions d'euros au troisième trimestre, le pôle "médias musicaux et événementiels" continue de générer la majorité de l'activité du groupe, mais celle-ci est de plus en plus courte (52%).

NRJ CA T3 2012

cliquer sur l'image pour l'agrandir

 

C'est le signe du succès rencontré par NRJ dans sa stratégie de diversification, notamment dans la télévision. Ce pôle, dont le fer de lance est la chaîne NRJ12 (2,3% de part d'audience natinale en septembre), a encore vu ses facturations progresser de 5,6% au troisième trimestre 2012, à 16,9 millions d'euros. Une tendance qui reste bonne, donc, même si elle est moins spectaculaire que le bond de 26% enregistré par l'activité télévision de NextradioTV sur la même période. La télévision s'est clairement imposée comme le deuxième métier du groupe (21% de l'activité totale) et est désormais proche de l'équilibre d'exploitation.

L'autre axe de diversification qui continue de contribuer à la croissance est l'activité de diffuseur (radio et TV), qui a cru de 15%, à 12,3 millions d'euros sur le trimestre. En attendant des jours meilleurs dans la radio, NRJ continue de déployer ses nouvelles activités et reste une belle machine à cash... boudée par la Bourse, malgré un rendement de 5,5%, plutôt attrayant.

 

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18 septembre 2012 2 18 /09 /septembre /2012 16:00

Le secteur bancaire a retrouvé des couleurs cet été. Et la nouvelle d'une possible acquisition en Europe de la part de la China Construction Bank (CCB) pourrait le faire grimper plus haut. Mais qui sera la cible ?

Douze milliards d'euros, c'est la somme que la CCB se dit officiellement prête à mettre sur la table pour acquérir un bloc de contrôle (30% à 50%) d'une banque européenne. Aux niveaux de cours actuels, les bonnes affaires ne manquent pas, selon le cabinet de recherche financière Alphavalue, qui estime que la valorisation du secteur, à 0,7 fois les fonds propres, est bradée, alors que le grand nettoyage en cours dans le secteur fait diminuer les risques de mauvaises surprises et laisse espérer un retour à la normale de la rentabilité dès 2013. Alphavalue estime ainsi que le secteur mériterait une valorisation égale à une fois les fonds propres.

Reste à trouver une bonne cible, suffisamment diversifiée géographiquement. Alphavalue conseillerait bien l'espagnole Santander à CCB, mais elle est hors de portée financièrement. Reste l'italienne Unicrédit, intéressante pour son accès au marché d'Europe centrale, ou encore... Société Générale. Mais, on le sait, acquérir une banque en France n'est pas qu'une question d'argent. Une telle opération est difficile à imaginer sans un accord du politique.

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31 août 2012 5 31 /08 /août /2012 15:18

Le chiffre d'affaires du groupe de médias féminins a grimpé de plus de 18% au premier semestre 2012, à 26,1 millions d'euros. Il a bénéficié de l'intégration aux comptes du groupe de netmums.com, société acquise l'an dernier, mais aussi d'une dynamique toujours très favorable du côté des activités logicielles (+13% pour Smart Adserver sur le semestre).

A l'inverse, les résultats sont en recul, à l'image du bénéfice net part du groupe en retrait de 15,6%, à 4,7 millions d'euros. Faut-il s'en inquiéter ? Pas vraiment. Tout d'abord, la marge reste très confortable (18% de marge nette après impôt !). Surtout, cette dégradation de la rentabilité montre un groupe en train d'ivnestir dans son futur, à savoir le mobile. Aux débuts d'AuFeminin.com, alors que l'entreprise réalisait encore un chiffre d'affaires infime, le marché internet étant encore peu développé, elel s'était distingué sur un point. En matière d'audience web, AuFeminin atomisait elle.fr, qui bénéficiait pourtant du soutien d'un groupe et d'une marque très forte. Il semble bien que la strat-up devenue un peu plus mûre soit en train de réaliser le même exploit sur le mobile. La version mobile du site AuFeminin.com a ainsi attiré 1,6 millions de mobinautes en juin dernier (source : Médiamétrie), contre seulement un peu plus de 300.000 pour Elle.

Cette faculté du groupe à investir dans de nouveaux supports et services (AuFeminin.com développe également de la vidéo via aufeminin.tv et vient de lancer deux nouveaux sites en Espagne et au Canada) sans dégrader outre-mesure son profil de rentabilité augure bien de l'avenir à un moment où la croissance de l'audience dans l'internet fixe commence à fléchir nettement (+5,6% en un an au niveau mondial en un an selon Comscore).

L'absence de réaction du marché à ses chiffres traduit surtout le fait que, trimestre après trimestre, le groupe délivre des publications relativement conformes à ce qu'on attend de lui. A savoir qu'il ne privilégie pas la rentabilité à tout crin pour consolider son statut de leader. La belle histoire continue, mais elle ne surprend plus personne.


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30 juillet 2012 1 30 /07 /juillet /2012 08:47

Entre le rebond de ce matin et les deux dernières séances de la semaine passée, le titre Air France KLM décolle de plus de 17%. Cela peut surprendre étant donnée la perte de près de 1,3 milliard d'euros au premier semestre de son exercice 2012.

Le chiffre d'affaires d'Air France-KLM reste en croissance : il a augmenté de 4,5% au deuxième trimestre 2012 (+5,2% sur le semestre) grâce à la bonne tenue du transport de passagers, au contraire du frêt. Le trafic passagers a augmenté de 2,4% au deuxième trimestre, alors que les capacités offertes sont restées stables, ce qui se traduit par un meilleur taux de remplissage des avions (82,8% au deuxième trimestre 2012, contre 81% un an plus tôt). Un autre effet positif est venu de meilleurs prix de vente : 8,78 euros par kilomètre et par passager transporté au deuxième trimestre 2012, soit 4% de progression en un an.

Il résulte de ces chiffres d'activité plutôt positif une amélioration du résultat d'exploitaiton courant, qui reste en perte de 66 millions d'euros au deuxième trimestre, contre près de 600 millions au premier. Bref, c'est mieux, mais... Air France-KLM souffre de la hausse des carburants, intégralement responsable de la hausse de 3,2% des charges d'exploitation au T2. Sur le semestre, la facture pétrolière s'est accrue de 469 millions d'euros, soit 3,9 points de marge !

Malgré les pertes, Air France-KLM a réussi à diminuer sa dette nette de 6,51 milliards d'euros au 31 décembre 2011 à 6,24 milliards au 30 juin 2012. Le problème est que les fonds propres ont reculé encore plus vite : le ratio d'endettement s'élève ainsi à 1,28 fois les fonds propres (contre 1,07 fin 2011). C'est dans cette situation tendue que la société doit renégocier l'accord collectif avec ses personnels navigants commerciaux. C'est chose faite avec les personnels au sol et on saura fin août si celui soumis aux personnels techniques est validé par le référendum en cours.

Ce matin, le titre a réagit aux résultats par une vive hausse du titre, suivant deux séances positives. Une reprise d'altitude à relativiser tant Air France-KLM est habitué au rase-mottes, le titre affichant sur les cinq dernières années un recul de près de 87%. Il faudra bien tenir le manche en attendant que le plan de réduction des coûts se déroule. Et un choc haussier sur le pétrole viendrait faire replonger les résultats. Et sans doute le titre.

 

 

 

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27 juillet 2012 5 27 /07 /juillet /2012 09:34

Le chiffre d'affaires du spécialiste des solutions de télévision numérique a enregistré un chiffre d'affaires de 38,2 millions d'euros au premier semestre 2012, soit un recul de 12%. Mais le seul deuxième trimestre marque, lui, une progression d'activité de 12%, à 19,8 millions d'euros, porté par l'international, qui représente les deux tiers de l'activité du T2, grâce notamment à 5 nouveaux contrats.

Certes, la rentabilité de Netgem est en nette baisse, avec un bénéfice d'exploitation en recul de 41%, à 5 millions d'euros sur les premier semestre 2012. Et le groupe a même consommé 3 millions d'euros de trésorerie au cours du semestre, du fait de l'aqcuisition de la société Plugnsurf, spécialisée dans les box mobiles.

Cependant, sa trésorerie nette très confortable (46,7 millions d'euros à fin juin) lui permet d'envisager sereinement l'avenir, laissant un potentiel significatif d'autres acquisitions. Netgem confirme son objectif de doublement du chiffre d'affires international entre 2011 et 2014, ce qui représenterait plus de 90 millions facturés hors de France.

Ce matin, le titre ne réagit pas à cette publication. Si le niveau des bénéfice peut décevoir, l'importance du cash (il représente près de la moitié de la capitalisaition boursière actuelle) est un matelas protecteur.

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26 juillet 2012 4 26 /07 /juillet /2012 19:21

Oublié, le trou d'air du premier trimestre 2009 ! Depuis, la société d'électronique grand public Parrot a su reconstruire une belle trajectoire de croissance. C'est de nouveau le cas au premier semestre 2012.

Le chiffre d'affaires progresse de 11%, à 135,1 millions d'euros et le bénéfice d'exploitation courant de 4%, à 16,7 millions d'euros. Quant au bénéfice net, il augmente de 18%, à 14,2 millions d'euros, ce qui représente une marge nette de 10,5%. De quoi remplir encore le trésor de guerre de Parrot, qui affiche à fin juin une trésorerie nette de 94,4 millions d'euros.

Ce sont les produits dit OEM, vendus par l'intermédiaire de partenaires comme les constructeurs automobiles intégrant les solutions de téléphonie mains-libres de Parrot, qui tirent la croissance (+45,7% à 80,7 millions d'euros sur le semestre). Les produits grand public reculent au contraire de 17,7%, pour ne plus représenter que 40% de l'activité totale du semestre. Les produits multimédia grand public progressent cependant, grâce notamment aux 55.000 exemplaires du quadricoptère pilotable par smartphone AR.Drone 2 vendus au cours du deuxième trimestre 2012.

Les drones jouets, c'est bien, mais Parrot veut désormais aller plus loin. Il ne s'agit certes pas de faire des drones militaires, mais d'exploiter le potentiel de ce type d'engins volants sans pilote dans le marché professionnel. Grâce aux nouvelles réglementations, ce marché devrait se développer dans le prochaines années et pourrait atteindre un milliards de dollars d'ici 2020, que ce soit pour la surveillance de sites industriels,la cartographie ou la gestion d'accidents notamment. Parrot vient donc d'acquérir 57% du capital de la jeune société suisse SenseFly, qui commercialise un drone professionnel depuis 2 ans. Un investissement de 4,2 millions d'euros, ce qui semble très raisonnable compte tenu de la solidité financière de la société et du potentiel de ce nouveau marché. Vers une nouvelle envolée du chiffre d'affaires ?



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26 juillet 2012 4 26 /07 /juillet /2012 18:41

Dans le climat de morosité actuel, les bonnes nouvelles comme celle-ci font plaisr. Après avoir enregistré au premier semestre 2012 un chiffre d'affaires en croissance interne de 11,4%, à 435 millions d'euros, et un bénéfice net de 17,1 millions d'euros (+52,6% en comparable), GL Events relève ses objectifs annuels. Le spécialiste de l'événementiel table désormais sur un CA 2012 de 820 millions d'euros, contre 808 millions auparavant. 

La belle performance récente est en partie due à des grands événements sportifs mondiaux auxquels le groupe a apporté son concours (Championnat d'Europe de football, Coupe d'Afrique des Nations, Jeux olympiques). Il confirme ainsi son statut d'acteur de premier ordre dans l'événementiel.

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26 juillet 2012 4 26 /07 /juillet /2012 18:29

Il y a encore peu, une baisse de 5,8% du chiffre d'affaires radio de NRJ Group, comme c'est le cas au premier semestre 2012, aurait immanquablement entraîné une baisse du chiffre d'affaires global. Pourtant, sur les six premiers mois de 2012, les facturations totales progressent de 1,3% à 187,7 millions d'euros (hors échanges).

Si la radio (NRJ parle désormais du "pôle médias musicaux et événementiel") reste le métier principal de la société, il représente aujourd'hui à peine plus de la moitié de l'activité totale (52,6% précisément). Et les relais de croissance sont restés à l'oeuvre sur la première moitié de l'année, avec une progression de 5% dans la télévision (42,1 millions d'euros de CA) et un bond de 20% de l'activité de diffusion (24 millions d'euros). il faut ajouter à cela une bonne tenue à l'international (+8,9%), notamment grâce à l'Allemagne, la Belgique et la Finlande.

NRJ indique par ailleurs une croissance de son activité publicitaire au début du troisième trimestre par rapport à l'an dernier, tout en notant, comme à son habitude, que la visibilité est limitée. Le groupe ne donne pas d'indication, en revanche, sur le niveau de ses bénéfices semestriels, qui avaient atteint 16,1 millions d'euros au S1 2011

 

 

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