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7 mai 2012 1 07 /05 /mai /2012 11:11

Une société internet française, rentable, en croissance et, qui plus est, leader européen, ça finit par se voir ! C'est ainjsi que le groupe de médias Lagardère, déjà propriétaire des sites Doctissimo et Boursier.com, vient de lancer une OPA sur LeGuide.com.

Non soumise à la réglementation de l'AMF, l'offre est libellée à 24 euros par titre, soit une valorisation de 84 millions d'euros pour la société. Mais cette offre contractuelle volontaire pourrait être suivie d'une offre obligatoire au même prix en cas de dépassement des 50% de détention. Lagardère affiche clairement son intention de retirer le titre de la cote en cas de succès de son offre.

Reste à savoir quelle sera l'attitude des actionnaires alors que LeGuide.com vient d'accéder au statut de leader européen des guides d'achats internet en reprenant Ciao à Microsoft. On se souvient qu'en 2009, GoAdv avait déjà lancé un raid sur la société, sans succès !

Ce matin, le titre bondit de 20,8% à 24,08 euros, soit légèrement au-dessus du prix de l'offre. Voilà qui manifeste sans doute le fait que les actionnaires attendent un prix un peu plus généreux.


 

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4 mai 2012 5 04 /05 /mai /2012 19:13

... c'est du moins l'avis des analystes de Société générale, après le chiffre d'affaires publié au titre du premier trimestre 2012 par le groupe (+3,6%, à 355 millions d'euros). M6 a en effet agréablement surpris le marché, qui tablait sur des facturations de 347 millions d'euros (consensus d'analystes).

La chaîne M6 elle-même a vu ses revenus augmenter de 1,5%, ce qui montre sa belle résistance à l'heure de la TNT. Les chaînes thématiques affichent elles une belle progression de 10,2%.

En conséquence, Société Générale relève son objectif de résultat d'exploitation 2012 de 2%, à 234 millions d'euros, en tenant compte d'une marge de 24% pour la chaîne M6, d'un résultat d'exploitation de 26 millions d'euros pour les chaînes thématiques et de 44 millions d'euros pour les autres activités.

Société générale vise un objectif de cours de 19 euros, soit près de 60% de mieux que le cours actuel.

 

 

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4 mai 2012 5 04 /05 /mai /2012 12:21

Après la bonne surprise occasionnée par le chiffre d'affaires du premier trimestre, le cabinet d'analyse réaffirmer sa confiance dans le site de shopping.

 

Comme nous le notions mercredi, Portzamparc se félicite de l'accélération de du rythme de croissance de LeGuide.com en début d'année, d'autant plus que le premier trimestre, englobant la période des soldes, est particulièrement important pour la société la période, même si le quatrième trimestre l'est encore plus.

 

Le deuxième point de satisfaction du cabinet d'analyse concerne la "tonalité positive sur les conditions d'intégration de Ciao", et notamment sur la capacité de LeGuide.com à améliorer les marges de son acquisition. Portzamparc estime ainsi à 15% la marge opérationnelle de Ciao en 2012, avant prise en compte de coûts d'intégration d'un million d'euros. A terme, le niveau normatif de la marge pourrait être amené à 25%.

   

L'analyste rappelle aussi que cette acquisition, qui supprime un concurrent et donne une place de leader européen à LeGuide, pourrait autoriser des ajustements tarifaires... à la hausse. Portzamparc conserve donc une opinion favorable sur le titre et relève même son objectif de cours de 22,70 euros à 24,70 euros. Comme attendu, le cours a bien réagi à la publication de mercredi soir, LeGuide.com gagnant 9,9% jeudi. La très légère correction de ce vendredi matin ramène le titre juste sous les 20 euros.

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4 mai 2012 5 04 /05 /mai /2012 10:31

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Un milliard de dollars... voici la coquette somme que vient de débourser Facebook pour racheter la start-up de partage photos Instagram. Serait-ce donc le retour tant craint de la bulle Internet ? Pas si sûr !

C'est le 18 mai prochain que Facebook devrait faire son entrée en Bourse, et la valorisation est attendue entre 80 et 100 milliards de dollars par les analystes. Mais avant même d'avoir touché le cash, le réseau social a sorti son chéquier il y a quelques semaines pour racheter Instagram, un service de partage de photos sur internet et sur mobile bénéficiant d'une notoriété certaine sans pour autant être absolument révolutionnaire. Le "deal", conclu en un week-end par Mark Zuckerberg, apparemment sans consultation préalable du conseil d'administration, a surpris par son ampleur. Facebook a mis un milliard de dollars sur la table pour acquérir une base de 30 millions d'utilisateurs, mais un chiffre d'affaires epsilonesque !

Instagram, symptôme d'une nouvelle bulle... ou pas !

Ce rachat au prix fort pose la question d'un éventuel retour de la bulle internet qui a sévi entre 1998 et 2000. Durant cette période, la valorisation de toutes les sociétés touchant de près ou de loin au web naissant avait grimpé jusqu'à atteindre des niveaux stratosphériques, jusqu'à ce que tout craque en mars 2000, l'histoire se soldant pour un certain nombre d'acteurs par une faillite pure et simple.
Douze ans après, sommes-nous dans une situation similaire ? "Depuis 2006, les craintes d'un retour de la bulle technologique ressurgissent régulièrement. Cela s'explique par le fait qu'internet reste un secteur où apparaissent des modèles économiques de rupture, comme les réseaux sociaux par exemple. Pour autant, il n'y a rien de comparable avec la bulle de 1998/2000, où l'ensemble du secteur était survalorisé", explique Louis d'Arvieu, analyste-gérant chez Amiral Gestion. En bref, si certaines sociétés affichant des promesses de croissance fortes se paient ponctuellement trop cher, d'autres valorisations restent très raisonnables. "L'an dernier, la valorisation du spécialiste de la réservation de restaurants par internet OpenTable a grimpé jusqu'à 100 fois les résultats avant d'être divisée par quatre", rappelle Louis d'Arvieu. A l'inverse, Google, premier acteur mondial dans la publicité internet, se paye seulement 15 fois les résultats de l'année en cours, alors que la société a beaucoup de trésorerie." Rien de délirant en effet, même en utilisant les critères de valorisation boursière de la "vieille économie".

 

La suite, à lire sur Yahoo finance

http://fr.finance.yahoo.com/actualites/la-bulle-internet-est-elle-de-retour--.html

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2 mai 2012 3 02 /05 /mai /2012 19:40

Le moteur de shopping en ligne a enregistré un chiffre d'affaires de 8,3 millions d'euros au premier trimestre 2012, soit une progression de 15,8% par rapport au premier trimestre 2011. Leguide.com repasse ainsi la vitesse supérieure par rapport à un exercice 2011 où l'activité ne s'était accrue que de 5,3%.

Confronté l'an dernier à l'arrivée du nouvel algorithme de Google, visant clairement à détériorer le référencement de sites agrégateurs de contenus externes, Leguide.com a mis en place une stratégie d'acquisition d'audience qui porte ses fruits. En un an, le nombre de visiteurs des sites du groupe a augmenté de 16%, à 14,9 millions en mars 2012 (source : Comscore).

D'un autre côté, le nombre d'offre présentes sur Leguide.com continue de progresser et la société dénombre désormais 76.000 e-commerçants partenaires et 161 millions d'offres.

Surtout, l'année 2012 sera placée sous le signe d'une opération de croissance externe qui fait de la société le leader européen de son segment, celle de Ciao. Elle sera intégrée aux comptes à partir du 1er avril et devrait ainsi 12 à 14 millions d'euros de chiffre d'affaires sur le reste de l'année.

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2 mai 2012 3 02 /05 /mai /2012 18:59

Au premier trimestre, le recul de la radio est plus que compensé par la progression de la télévision et de l'activité diffusion.

Avec le flux d'actualités qu'elles draînent, les années électorales sont plus favorables aux radios d'information qu'aux radios à dominante musicale, comme celles du groupe NRJ. Cela contribue sans doute à expliquer le recul du chiffre d'affaires du pôle "médias musicaux et événementiel" au premier trimestre 2012, malgré la progression de l'audience de la station NRJ : -5,1%, à 44,5 millions d'euros.

En revnache, le pôle télévision continue sa croissance avec un chiffre d'affaires trimestriel en progression de 12,5%, à 19,8 millions d'euros, notamment grâce à la chaîne TNT NRJ12, qui affichait une part d'audience nationale de 2,3% en mars, ce qui en fait la troisième chaîne TNT derrière W9 et TMC, mais devant Direct8 ou NT1. La TNT, c'est aussi un des ressorts de la croissance du pôle diffusion (+25,5%, à 11,8 millions d'euros au T1 2012).

Si NRJ voit ses charges d'exploitation augmenter au premier trimestre du fait du développement des nouvelles activités, le groupe annonce un résultat d'exploitation courant en légère progression.

La conjoncture est restée relativement difficile en avril, avec un chiffre d'affaires publicitaire en recul pour le groupe. Mais la bonne tenue au premier trimestre du pôle télévision, quasiment à l'équilibre d'exploitation en 2011, est une bonne nouvelle pour le groupe dans la perspective du prochain lancement de la chaîne Chérie HD sur le canal TNT attribué au groupe par le CSA fin mars.

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26 avril 2012 4 26 /04 /avril /2012 18:50

Le chiffre d'affaires d'Alcatel-Lucent s'est établi à 3,2 milliards d'euros au premier trimestre 2012. Si la chute de 14% par rapport au T1 2011 n'est guère une surprise, c'est surtout la marge brute qui déçoit les analystes. Elle s'élève à 30,3%, alors que le Crédit suisse attendait un chiffre de 34%. L'entreprise explique ce raté par plusieurs facteurs, dont la baisse du marché GSM en Chine, plutôt rentable, et la faiblesse de la division Entreprises à cause du contexte géopolitique européen.

En conséquence, la perte opérationnelle est bien plus forte qu'attendu, à 221 millions d'euros, soit une marge négative de 6,9%.

La seule bonne nouvelle concerne la trésorerie, qui s'élève à fin mars à 753 millions d'euros, nette de dettes, alors qu'Alcatel-Lucent affichait encore une dette nette de 31 millions d'euros fin 2011. Cette différence s'explique en grande partie par la vente au fonds Permira de la filiale spécialisée dans les solutions de gestion de la relation-client Genesys pour 1,5 milliard de dollars, finalisée en fin d'année dernière. Mais le cash flow généré au premier trimestre surprend agréablement, à 168 millions d'euros.

Reste que ce premier trimestre semble remettre en cause l'objectif d'Alcatel-Lucent de réaliser une marge opérationnelle supérieure à 3,9% en 2012, même si la société maintient ce chiffre pour le moment. Le consensus des analystes pourrait rapidement tabler sur un chiffre plus modeste de 1,5% à 2%. D'où la réserve affichée par quelques-uns et la lourde chute du titre aujourd'hui : -16,6%, à 1,225 euro. Crédit Suisse affiche un objectif de 1,60 euros mais un avis de "sous-performance". Quant à Natixis, le courtier affiche un avis neutre, avec un objectif de cours de 1,70 euro.


 


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24 avril 2012 2 24 /04 /avril /2012 11:27

Le chiffre d'affaires d'Eurotunnel pourrait croître de 23,5% cette année, à 941 millions d'euros. C'est du moins l'estimation des analystes de Kepler research, qui viennent de relever leur objectif de cours sur la valeur.

2012 s'annonce comme une année favorable au trafic trans-Manche, à l'image d'un premier trimestre où le chiffre d'affaires d'Eurotunnel a bondi de 21%, à 225 millions d'euros. En effet, les événements attendus au Royaume-Uni (Jubilé de la Reine et surtout Jeux olympiques de Londres) sont de nature à favoriser une hausse du trafic pour l'opérateur. Symboliquement, le cap des 10 millions de passagers transportés par Eurostar pourrait bien être franchi (le chiffre était de 9,7 millions en 2011).

Eurotunnel pourrait aussi enregistrer un impact positif du fait de la liquidation de SeaFrance, qui a diminué de quatre ferrys l'offre de transport entre les îles britanniques et le continent.

Du coup, après le retour aux bénéfices enregistré en 2011, Kepler table sur des bénéfices de 40,3 millions d'euros en 2012, soit 4,3% de marge nette. L'analyste relève en conséquence son objectif de cours de 8,05 euros à 9 euros.


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20 avril 2012 5 20 /04 /avril /2012 18:17

pdm-MOBILES-2011.pngPour la quatorzième année, Nokia était le numéro un mondial des téléphones mobiles en 2011. Pour la quatorzième et dernière, vraisemblablement, car rien ne va plus chez le géant finlandais !

Si, en 2006, Nokia affichait une triomphante part de marché de 48%, celle-ci n'était plus que de 27% en 2011, alors que le prétendant au trône le plus agressif, un certain Samsung, a, quant à lui, trusté 21,3% du marché l'an dernier, grignottant d'année en année. Le coréen a les dents longues et le management de Samsung a déclaré début 2012 qu'il s'estimait en mesure de devancer dès cette année son rival finlandais.

Les chiffres de Nokia au premier trimestre 2012 ne lui donnent pas tort... car ils sont tout bonnement calamiteux ! Le chiffre d'affaires de la division "devices & services" (composée pour l'essentiel des terminaux de téléphonie mobile) a plongé de 40% au premier trimestre 2012, à 4,2 milliards d'euros. Pire, sur le seul segment des smartphones, à considérer comme un relais de croissance vital, l'activité s'effondre encore plus brutalement : -52%, à 1,7 milliard d'euros. Voilà qui confirme que Nokia a complètement raté le virage du marché vers le smartphone, initié depuis longtemps par Blackberry mais qui a surtout explosé grâce au fameux iPhone d'Apple. A l'inverse, Samsung a su s'engouffrer avec un grand succès dans la brèche, avec ses appareils fonctionnant sous Android, le logiciel d'exploitation de Google.

Nokia est-il vraiment en perdition ? La question est en tout cas bel et bien posée. Les comptes virent au rouge sombre, avec une perte d'exploitation de 1,3 milliard d'euros sur le trimestre, la marge négative dans les terminaux se combinat à une perte d'un milliard dans l'activité "réseaux". Et le récent lancement du Lumia 900 a pour Nokia des airs de dernière chance. Si ce "Samsung-killer" ne répond pas aux attentes, la descente aux enfers ne peut que se poursuivre. Elle serait la punition d'un leader qui, fort d'une technologie qui écrasait la concurrence il y a une douzaine d'années, est resté trop aveugle aux évolutions du marché. Déjà, au milieu de la décennie 2000, Nokia avait du courir après la concurrence, faute d'avoir vu venir la mode des téléphones à clapet. L'histoire se répète et finira peut-être par avoir raison de Nokia. La bourse, elle, manie le fouet : l'action a fini la semaine à 2,80 à Amsterdam, en baisse de 4,44% sur la séance. En cinq ans, la valorisation a fondu de presque 85% !



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19 avril 2012 4 19 /04 /avril /2012 12:00

Le numéro trois mondial de la communication a enregistré un revenu de 1,45 milliard d'euros au premier trimestre 2012. Cela représente une croissance interne de 4,1%, ce qui témoigne d'un léger mieux par rapport au quatrième trimestre 2011, où la progression d'activité avait plafonné à 2,9%.

Les pays émergents ont tiré vers le haut la croissance. L'activité dans cette zone (BRIC, Mexique, Indonésie, Singapour, Afrique du Sud, Turquie) est en hausse de 10,3% à périmètre constant, et elle représente désormais plus de 12% de l'activité totale.

L'Amérique du nord, premier marché de Publicis (51% de l'activité) est en hausse de 3,3% et l'Europe de 3,6%.

Symboliquement, la communication numérique est devenue la première activité du groupe (33% du total, contre 28% en 2011), devançant pour la première fois la publicité traditionnelle (31% contre 32% en 2011). Publicis recueille ainsi les fruits d'une stratégie amorcée de manière spectaculaire fin 2006 avec le rachat de Digitas.

Publicis continue sa politique de croissance externe en direction de ses marchés privilégiés (émergents et numérique), notamment en rachetant The Creative Factory, agence digitale russe, U-Link, agence chinoise spécialisée dans la santé ou encore Pixelpark, société allemande spécialisée dans le numérique.

La dette nette est en forte augmentation : 1,16 milliard d'euros à fin mars 2012, contre 286 millions un an plus tôt. cela s'explique par le rachat de la participation jusqu'ici détenue dans Publicis par le japonais Dentsu.

La Bourse a fraîchement accueilli les résultats ce matin. Vers midi, le titre plonge de 4%, à 38,50 euros, même s'il reste en hausse de 8,3% depuis janvier. Il faut dire que le communiqué précise que le deuxième trimestre devrait "marquer le pas", avant une deuxième moitié d'exercice attendue plus vigoureuse.

 

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