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6 mars 2010 6 06 /03 /mars /2010 16:00

moeller-maersk.jpgNous avons fait connaissance hier avec Philippe Brugère-Trélat, gérant des fonds Mutual Series chez Franklin Templeton (lire l'article). Voici la deuxième valeur d'une série de 4 titres qu'il affectionne particulièrement en ce moment.

Ce conglomérat diversifié est un illustre inconnu en France. Pourtant, il a, comme dit Philippe Brugère-Trélat, "le doigt sur la croissance mondiale". Cette société vieille de plus de 100 ans mais restée familiale, est de taille respectable, avec une capitalisation boursière de 40 milliards d'euros environ. En premier lieu, Moeller-Maersk est le plus grand transporteur de conteneurs au monde, avec environ 1.000 navires en activité, particulièrement sur les liaisons Europe-Asie.

Mais ce n'est pas tout : le groupe est aussi le troisième opérateur portuaire au monde (une activité qui a une valeur considérable dans les échanges commerciaux mondiaux) et le septième explorateur pétrolier européen. Il détient aussi des intérêts importants dans la distribution en Europe du Nord, ainsi que 20% de Danske Bank, une des principales banques scandinaves.

Ce dernier point est resté largement ignoré pendant des années, du fait d'une certaine culture du secret cultivée par la famille fondatrice. C'est d'ailleurs cette présence d'actifs cachés qui a attiré Philippe Brugère-Trélat vers la société.

Justement, cette culture fondatrice est en train de changer, ce qui devrait pousser la revalorisation du titre. Le catalyseur du changement a été la nomination, en juin 2007, d'un nouveau PDG chez Moeller-Maersk : pour la première fois, il s'agit d'un extérieur au cercle familial, Nils S. Andersen, ancien dirigeant de Carlsberg.

Le titre Moeller-Maersk se paye actuellement 41.180 couronnes danoises et Philippe Brugère-Trélat estime sa valeur entre 55.000 et 60.000 couronnes.

Les autres choix de Philippe Brugère-Trélat : 1 3 - 4

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6 mars 2010 6 06 /03 /mars /2010 14:46
mars 6 queue

(cliquer sur l'image pour l'agrandir)


La remontée du marché a été nette cette semaine et le nombre de valeurs en baisse depuis janvier diminue significativement. On ne dénombre plus que 91 valeurs dans ce cas au sein du SBF250, contre 128 la semaine précédente. Mais surtout, il n'y a plus que 15 baisses supérieures à 10%, contre 37 il y a une semaine.

(newsfinance.fr) La bonne tenue du CAC40 permet aux trois titres de l'indice qui figuraient dans le bottom 10 (*) du SBEF250 d'en sortir : Peugeot, Lafarge et Société Générale retirent ainsi leur bonnet d'âne cette semaine !

Avenir Télécom conserve assez nettement la place de "numéro un" des valeurs baissières et elle est rejointe sur le podium par Europa Corp, qui entre en force dans le classement après une contre-performance boursière marquée cette semaine. La société de production cinématographique de Luc Besson a abandonné 20% en bourse depuis le début de l'année et publié mi-février un chiffre d'affaires trimestriel un peu décevant. Elle reconnaît que ses performances annuelles seront inférieures aux attentes. Le podium des baisses est complété par Netgem, qui a légèrement rebondi cette semaine.

Pas de grosse révolution dans le coeur du palmarès, les valeurs qui le composent ayant eu une tendance générale à un léger rattrapage boursier cette semaine.

On notera tout de même, en 8ème et 9ème places, deux autres entrées dans le classement. Le spécialiste des analyses biologiques Eurofins Scientific refait ainsi son apparition après avoir publié des résultats 2009 dans le rouge. Quant au semencier Vilmorin, pas d'effet Salon de l'Agriculture pour lui ! Dans un marché haussier, le titre a piétiné cette semaine, du fait de l'annonce d'un projet d'augmentation de capital qui pourrait aller jusqu'à 200 millions d'euros.

LES 3 ENTRANTS
Europa Corp - Eurofins Scientific  - Vilmorin

LES 3 SORTANTS
Société Générale  - Peugeot - Lafarge


(*) bottom : bas, en anglais. Le bottom 10 est donc l'inverse du top 10, à savoir les 10 derniers du classement.
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6 mars 2010 6 06 /03 /mars /2010 12:14
mars-5-valeurs-tete.jpg
(cliquer sur l'image pour l'agrandir)



Chaque semaine, newsfinance.fr suit le top ten des valeurs du SBF250 qui affichent les meilleures performances depuis le début de l'année.

(newsfinance.fr) Belle semaine pour les marchés : le nombre de valeurs du SBF250 en hausse de plus de 10% depuis janvier remonte une nouvelle fois, à 53 (contre 36 en fin de semaine dernière). Et au total, 158 valeurs de l'indice sont en progression depuis début janvier.

Cette semaine, le fabricant de disques durs LaCie a conforté sa première place grâce à une nouvelle progression boursière. Il a rebondi de plus de 58% depuis le début de l'année et devance très largement au classement le numéro deux, l'éditeur de logiciels Cegid, qui gagne trois places cette semaine. Le titre a été recherché en fin de semaine, peu après la publication d'un bénéfice net en légère hausse en 2009, à 17,9 millions d'euros (lire le communiqué).  Du coup, Outremer Télécom reperd une place, en troisième position.

Le jeu de chaises musicales continue : CGG Veritas et Plastic Omnium, respectivement quatrième et septième, refont leur apparition dans un classemetn dont ils avaient été expulsés la semaine dernière, à la faveur d'un mini-rally boursier.

Radiall reflue encore de 2 places tandis que Safran, malgré le soutien jeudi des analystes d'UBS, qui fixent leur objectif de cours à 22 euros, et un parcours hebdomadaire positif en bourse, ne fait pas mieux que conserver sa 6ème position.

La troisième entrée de la semaine concerne la société minière Euro Ressources,
le fournisseur d'équipements destinés au secteur biopharmaceutique Sartorius Stedim et le constructeur de camping-cars Trigano complétant le palmarès.

Entrés la semaine dernière dans le classement, Audika, Ipsos et Locindus en ressortent illico. Cette semaine s'est ouvert le procès intenté à un actionnaire de cette dernière société au majoritaire (lire notre article à épisodes sur cette affaire).
LES PROMUS DE LA SEMAINE
CGG Veritas       Plastic Omnium      Euro Ressources

LES SORTANTS DE LA SEMAINE  
Locindus        Audika       Ipsos   

LE CLASSEMENT DE LA SEMAINE DERNIERE
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6 mars 2010 6 06 /03 /mars /2010 11:00

vodafone.jpgNous avons fait connaissance hier avec Philippe Brugère-Trélat, gérant des fonds Mutual Series chez Franklin Templeton (lire l'article). Voici la première valeur d'une série de 4 titres qu'il affectionne particulièrement en ce moment.


Ce titre est celui de l'opérateur de téléphonie mobile britannique Vodafone. Au cours de la décennie écoulée, l'entreprise a eu une stratégie de développement à l'échelle mondiale et dispose désormais d'une présence significative dans une trentaine de pays : les principaux pays européens, l'Inde, la Chine, l'Australie ou encore les Etats-Unis.

Dans ce dernier pays, Vodafone dispose d'un actif de qualité, à savoir 45% de l'opérateur mobile Verizon Wireless, qui compte 91 millions de clients et a réalisé en 2009 un chiffre d'affaires de plus de 62 milliards de dollars. Un actif de qualité, mais que Vodafone ne contrôle pas, le reste des titres (donc, la majorité du capital) étant détenu par Verizon Inc.

Jusqu'ici, cet actionnaire de contrôle n'a pas fait remonter le cash important généré par sa filiale (environ 16 milliards de dollars par an), c'est-à-dire que Verizon Wireless ne verse pas de dividende à ses deux coactionnaires. La donne devrait changer alors que les activités fixes de Verizon sont désormais moins rémunératrices. Or, si Verizon Wireless commence à verse un dividende représentant la moitié du cash flow libre qu'il dégage, ce qui est un ratio raisonnable aux yeux de Philippe Brugère-Trélat, Vodafone verra son propre cash flow augmenter de plus de 50%, profitant ainsi - enfin - de la manne financière de sa participation.

D'autre part, Vodafone est également actionnaire minoritaire de SFR en France. Le majoritaire, Vivendi, ne cache pas, depuis des années, sa volonté de racheter la totalité des titres. Ici, le catalyseur du changement est le nouveau management de Vodafone, plus ouvert à l'idée que l'ancien. "Tout est désormais question de prix", estime Philippe Brugère-Trélat. Voilà encore une bonne nouvelle en perspective pour la trésorerie de Vodafone !


Le cours de Vodafone à Londres était de 147,65 pence vendredi soir.  Pour Philippe Brugère-Trélat, le titre vaut entre 180 et 200 pence.

Prochains rendez-vous sur newsfinance.fr samedi à 16h, puis dimanche à 11h et 16h, pour découvrir les trois autres choix du gérant.


Les autres choix de Philippe Brugère-Trélat 2 - 3 - 4

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5 mars 2010 5 05 /03 /mars /2010 09:31

Le spécialiste français de l'ingénierie génomique vient va étendre son accord avec BASF.

C'est bientôt le printemps : la petite biotech française qui monte prépare sa nouvelle floraison ! Cellectis vient d'annoncer une extension de son accord avec le groupe allemand BASF dans les domaine des plantes génétiquement modifiées. BASF pourra désormais utiliser la technologie de modification ciblée du génôme de plantes mise au point par Cellectis.

Ce nouvel accord (les sociétés travaillent ensemble depuis 2006) illustre la capacité de la "jeune pousse" française à convaincre ses partenaires sur la durée. Les termes financiers de l'accord n'ont pas été divulgués mais il pourrait intégrer un versement de cash initial, comme l'accord avec Monsanto. De même, il est possible qu'il donne à Cellectis le droit à une redevance sur les futures graines commercialisées par BASF et issue de sa technologie.

L'année 2010 pourrait voir arriver d'autres partenariats. On pense notamment à un accord possible avec Syngenta, le seul semencier OGM majeur a ne pas encore avoir noué de lien avec Cellectis.

La société annoncera ses résultats 2009 le 12 mars prochain et devrait donner des indications sur 2010 à cette occasion. Ce matin, le titre réagit très positivement à la nouvelle. Vers 9h30, il gagne 7,3% à 9,88 euros. Il est vrai que, comme le remarque ce matin un analyste, les seuls développements dans les agro-technologies semblent justifier amplement la valorisation actuelle.








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5 mars 2010 5 05 /03 /mars /2010 08:51

Le groupe français, qui a acquis fin 2009 l'opérateur de téléphonie fixe brésilien GVT, s'intéresse maintenant aux futures attributions de fréquences mobiles, qui doivent être lancées cette année.

Il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis ! Dans un entretien au Financial Times, Jean-Bernard Lévy, président du Directoire de Vivendi déclare suivre de manière attentive les attributions de fréquences de téléphonie mobile au Brésil. Pourtant, lors du rachat de l'opérateur fixe brésilient GVT, il affirmait que le marché du mobile de ce pays ne l'intéressait par pour l'instant.

Certes, le marché du mobile brésilien est déjà encombré, avec 4 opérateurs principaux et un taux de pénétration important (environ 90%). Mais l'exemple français de sa filiale SFR a peut-être donné des idées au patron du conglomérat. Le rapprochement de SFR (alors essentiellement focalisé sur le mobile) et de Neuf Cegetel (fixe et internet) semble avoir été très fécond : pour preuve, le fait que SFR est devenu l'opérateur fixe le plus conquérant du marché français (lire à ce sujet notre article précédent).

De quoi donner sens à une stratégie fixe+mobile dans d'autres pays. Au Brésil, si une entrée sur le marché à partir de rien est possible (grâce justement aux attributions de fréquences à venir), une autre solution pourrait se profiler pour Vivendi. En effet, en cas de rapprochement entre Telefonica et Telecom Italia, ce dernier pourrait être contraint de céder sa filiale brésilienne (TIM Brasil, numéro trois du marché). Voilà aussi quelque chose que M. Lévy surveillera de près, soyons-en certains !


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4 mars 2010 4 04 /03 /mars /2010 11:05

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                                                          - Le procès -



La gestion de Locindus par le CFF semble, au minimum, assez peu transparente. Le procès qui débute aujourd'hui aura au moins, espérons-le, le mérite d'apporter quelque lumière sur le sujet.

La plainte déposé contre le CFF par M. V. lui fait grief, en substance, de contrevenir à l'article 1883 du Code Civil, qui stipule qu'une société doit être gérée dans l'intérêt commun des associés.

En pratiquant une politique systématique de thésaurisation des bénéfices, le CFF favorise la sous-valorisation durable de la société Locindus, une situation qui est évidemment beaucoup plus préjudiciable aux minoritaires, soucieux de pouvoir céder à un prix correct leur participation à un moment ou un autre, qu'au majoritaire, qui a une stratégie industrielle de long terme et - en toute logique - fait donc peu de cas de la valorisation immédiate de Locindus.

Représenté par Maître Julien Visconti, avocat au barreau de Paris, le plaignant demande ainsi au Tribunal de Commerce de reconnaître qu'il y a rupture de l'intérêt commun des co-actionnaires de Locindus. Par suite, il réclame l'annulation pure et simple des décisions d'affectation des résultats 2006 à 2008 en report à nouveau. Au cours de ces trois années, pas moins de 77,4 millions d'euros ont ainsi été mis en réserves.

Si le Tribunal déclare bien fondée la plainte, ces résolutions devraient être revotées en assemblée générale. Le procès pourrait durer environ une année, sans compter la possibilité d'un appel. Et il reste encore à savoir si certains agissements sont ou non susceptibles de poursuites pénales. L'affaire Locindus ne fait donc que commencer...

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4 mars 2010 4 04 /03 /mars /2010 11:04

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                                                          - Péché d'avarice -


Le principal grief fait par les minoritaires de Locindus au CFF est de s'endormir sur un trésor qu'il ne veut pas partager.

Le rapport d'activité du troisième trimestre 2009 révèle ainsi que la trésorerie excédentaire de Locindus atteint... 130 millions d'euros. Un chiffre considérable, qui représente plus de 75% de la capitalisation boursière actuelle !

La richesse de Locindus ne date pas d'hier. Dès septembre 2005, un analyste de la banque Fortis estimait que la société était "surcapitalisée d'au moins 80 millions d'euros", plaidant alors pour une augmentation du dividende de 2 euros à 2,4 euros par action.

Depuis, la situation financière de Locindus ne s'est pas dégradée, bien au contraire : les réserves consolidées sont passées de 127 millions d'euros à l'époque à 177 millions au 30 juin 2009, notamment grâce à la plus-value sur la cession de SIIC Invest.

Or, conformément à ses menaces initiales, le CFF, loin d'augmenter la distribution de dividendes, l'a au contraire abaissé au strict minimum, le ramenant dès sa prise de contrôle de 2 euros à 18 cents par action ! Malgré un bilan "sur-sécurisé", le taux de distribution, qui atteignait 54% du bénéfice distribuable au titre de l'exercice 2005, est ainsi tombé à 3% au titre de l'exercice suivant. En 2008, ce taux a modestement remonté à 5%, signe de la pingrerie durable de l'actionnaire majoritaire.

Ceci est d'autant plus étonnant que le CFF, de son côté, n'a pas hésité à puiser dans ses réserves pour distribuer, au titre de l'année 2008, la somme de 220 millions d'euros (près de trois fois le bénéfice de l'année) à ses actionnaires. A ses actionnaires ? Disons plutôt... au groupe Caisses d'Epargne. Car - et c'est bien ce qui fait la différence - dans ce cas, tout l'argent qui remonte de la fille vers la mère reste au sein le groupe !

A l'inverse, pour ne pas avoir à partager la cagnotte de Locindus, le CFF thésaurise au maximum, tel l'écureuil qui symbolise sa maison-mère ! En 2007, le prétexte invoqué était de "se donner des marges de manoeuvre pour une nouvelle stratégie en cours d'élaboration". Faux ! En fait de stratégie, Locindus ne cesse de répéter depuis que son programme de cessions d'actifs va se poursuivre.  Voilà qui ne nécessite pas de "marges de manoeuvre" et aurait plutôt tendance à en donner !

On pourrait se demander pourquoi le CFF ne pousse pas l'avarice jusqu'au bout en supprimant tout simplement le dividende de Locindus. Sans doute le ferait-il s'il le pouvait ! Mais les statuts de sa filiale le lui interdisent, "au moins 85% du bénéf retiré des opérations exonérées" étant nécessairement distribué. Voilà comment on arrive au calcul de 0,46 euro par action versé pour 2008.

Cette politique ne tient aucun compte des intérêts de minoritaires sans doute plus soucieux que le CFF de voir le titre Locindus correctement valorisé, ne serait-ce que pour avoir l'occasion de "sortir" à un prix correct. Or, du fait de cette captation des richesses de la société, le titre Locindus est valorisé très au-dessous de ses fonds propres (230 millions d'euros). Mais ce n'est pas tout....



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4 mars 2010 4 04 /03 /mars /2010 11:04

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                                                          - On ne prête qu'aux riches -


Comme on l'a vu, Locindus est une société richissime. Cela n'empêche pas son actionnaire majoritaire de lui accorder régulièrement des lignes de refinancements : 10 millions d'euros par-ci, 30 millions par-là ! Et pour faire bon compte, une "autorisation de découvert" de 5 millions d'euros. Etonnant, quand on sait que la trésorerie excédentaire de Locindus est de 130 millions d'euros, ce qui devrait lui permettre de vivre tranquillement sans découvert ! Pas si étonnant, si l'on considère que les lignes de financement octroyées en 2007 et 2008 ont permis au CFF de facturer 2,1 millions d'euros de charges à Locindus au premier semestre 2009. Autant d'argent qui ne finira pas dans la poche de minoritaires malveillants !

Les conventions entre mère et fille sont un autre moyen de faire remonter le cash de Locindus vers le CFF : au titre de la "convention de gestion", 985.000 euros ont ainsi été transférés en 2008.

Une autre pratique peur éveiller une certaine suspiscion. La gestion des risques n'est plus traitée au niveau de Locindus mais, globalement, au niveau du CFF, ce qui est un autre signe de la perte totale d'autonomie de Locindus. Or, en 2008, la maison-mère a enregistré un gain de 175 millions d'euros sur le débouclage d'une position de couverture des risques. Un gain qui, semble-t-il, n'a pas été réaffecté dans les comptes de Locindus pour sa quote-part. Une bizarrerie de plus !


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4 mars 2010 4 04 /03 /mars /2010 11:03

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                                                          - Une société fantôme -



Comme nous l'écrivions en fin de la partie précédente, Locindus indique sur son site internet qu'aucun membre de son conseil n'est élu par les salariés. Le contraire serait étonnant, car Locindus n'a plus de salariés !

Le rapport semestriel 2009 indique sobrement que la société est "gérée par le Crédit Foncier de France au terme d'une convention de prestation de services" et que ses équipes ont été "intégrées" au sein du CFF.

On peut y lire également que "Locindus n'intervient plus directement sur les marchés financiers", sa trésorerie étant exclusivement placée auprès... du CFF, bien évidemment ! L'actionnaire majoritaire, au-delà de la préservation d'un certain formalisme, semble bien avoir procédé à une fusion pure et simple avec sa filiale, Locindus apparaissant désormais comme une coquille vide... une véritable société fantôme.

Pourtant, même si le CFF a profité de la grande braderie du premier trimestre 2009 sur les marchés financiers pour acquérir quelque 215.000 actions Locindus supplémentaires, il ne détient toujours que 70,4% du capital (au 30 juin 20909). Autrement dit, il a, encore des toujours, des co-actionnaires, dont certains sont significatifs. Parmi eux : la Financière de l'Echiquier (6,9% du capital) et Tocqueville Finance (3,5%).



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