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28 janvier 2010 4 28 /01 /janvier /2010 22:44
JCDECAUX CA 2009
JCDecaux a publié au titre de l'exercice 2009 un chiffre d'affaires de 1 918,8 millions d'euros, légèrement meilleur que prévu, grâce à un quatrième trimestre montrant les prémisses d'une stabilisation.



(newsfinance.fr)
A données comparables, le recul d'activité a été de 4,9% seulement au quatrième trimestre, contre une baisse de 13,2% sur les neuf premiers mois de l'année 2009. Conséquence : la décroissance interne de l'activité se limite à 10,9% sur l'exercice passé, alors que le management avait laissé entendre, lors de la publication du troisième trimestre, que le recul pourrait atteindre 12,5%.

L'amélioration de tendance est nette dans les trois secteurs d'activités du groupe : l'affichage, la publicité dans les transports et, surtout le mobilier urbain, la branche principale (48% du chiffre d'affaires) et la plus rentable également (elle représentait 80% de la marge opérationnelle avant amortissements au premier semestre 2009).

Sur l'année 2009, le mobilier urbain a finalement reculé de 10,1% à données comparables, contre -8,1% pour la branche transports et -16,1% pour l'affichage, activité la plus cyclique de JCDecaux. Le groupe a plus particulièrement souffert en Espagne et au Royaume-Uni, la France faisant au contraire preuve d'une relative résistance.

Les résultats 2009 seront publiés le 10 mars au matin. JCDecaux ne donne pas d'indication précise à ce stade, mais rappelons que le groupe avait enregistré au premier semestre un bénéfice net de 4,4 millions d'euros, soit une marge nette inférieure à 0,5%.

Les comptes 2009 porteront les stigmates de la crise et JCDecaux n'espère d'ailleurs pas de reprise rapide du marché publicitaire, soulignant la visibilité encore faible. Le groupe fait le gros dos, en somme.
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28 janvier 2010 4 28 /01 /janvier /2010 11:52

selogerAprès la publication de chiffres d'activité rassurants en 2009, le site d'annonces immobilières rebondit de 5% ce matin, grâce notamment à un relèvement de l'objectif de cours du cabinet d'analyse Gilbert Dupont.

Seloger a bien résisté à la crise en 2009, bien que ses clients, les agents immobiliers, soient les premiers concernés par le ralentissement du marché immobilier. Au quatrième trimestre 2009, le chiffre d'affaires "petites annonces" du groupe a progressé modestement de 1,6%, ce qui est plutôt une bonne surprise par rapport à un troisième trimestre qui était en recul de 2,9%.

Certes, la crise n'a pas été sans impact sur Seloger.com et a même donné un sérieux coup d'arrêt à sa dynamique de conquête de nouveaux clients en province. Le quatrième trimestre témoigne d'une légère embellie sur ce front, puisque le nombre d'agents clients de Seloger en France a progressé de 38 sur la période, pour atteindre 11.966 clients fin décembre. Il serait prématuré de parler de reprise, cette très légère amélioration ne suffisant même pas à combler la perte d'une soixantaine de clients sur le trimestre précédent.

Détail important, on notera cependant que le "panier moyen", c'est-à-dire la dépense moyenne par client et par mois, a progressé en 2009 : elle atteint 339 euros en décembre 2009, contre 325 euros un an auparavant. Ceci semble démontrer que les clients qui ont quitté Seloger étaient plutôt de moins bons clients que la moyenne. La clientèle du groupe a logiquement subi un "écrémage", certaines agences trop fragiles disparaissant dans de telles périodes.

Quoi qu'il en soit, la légère embellie de fin d'année permet à Seloger de publier au titre de 2009 un chiffre d'affaires consolidé de 73,045 millions d'euros (+1,9%), dans le haut de sa fourchette d'estimations.

Les petites annonces (77% du chiffre d'affaires) ont largement contribué à cette belle résistance du groupe l'an dernier, avec une progression de 3,3%. Plus anecdotique puisqu'elle ne représente que 5% de l'activité totale, la publicité en ligne affiche aussi une bonne tenue (+8,9%). Désormais équilibré entre Paris et province, le chiffre d'affaires a cependant souffert d'une tendance difficile dans les produits "haut de gamme" de Seloger : logiciels de gestion immobilière (-2,6%) et fourniture de sites internet et de services personnalisés aux agences (-9,5%). Rien que de très logique en période de crise, quand les acteurs économiques ont surtout en tête de diminuer leurs charges !

Avec près de 2,3 millions de visiteurs uniques sur ses sites en décembre, Seloger reste un solide leader de son marché et confirme que son résultat d'exploitation avant amortissements (EBITDA) sera proche du haut de la fourchette d'estimation (35 à 37 millions d'euros). Le rouleau-compresseur Seloger poursuit sa route !

Après ses chiffres, le cabinet d'analyse Gilbert Dupont a relevé légèrement son objectif de cours ce matin, passant de 25,2 euros à 26,2 euros. Peu avant midi, le titre Seloger gagne 5%, à 26,15 euros.



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28 janvier 2010 4 28 /01 /janvier /2010 10:22
Décidément, l'Asie sourit à Gemalto. Quelques jours après l'annonce d'un important contrat avec HSBC, le leader mondial de la carte à puce déploie sa solution de sécurisation des transactions en ligne au Cambodge.

Gemalto va fournir à Advanced Bank of Asia (ABA) sa solution Ezio Pocket Reader, qui fonctionne via un lecteur portable dans lequel le client insère sa carte bancaire et accède ainsi à ses services bancaires en ligne. Ce dispositf permet de générer un mot de passe à usage unique pour une transaction sur internet.

Un moyen pour la banque de donner confiance à ses clients et de développer ainsi plus rapidement ses services de banque en ligne.

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28 janvier 2010 4 28 /01 /janvier /2010 09:33
SOLUCOMLe troisième trimestre de l'exercice 2009/2010 du cabinet de conseil s'est soldé par un chiffre d'affaires en légère croissance interne (+2%, à 27 millions d'euros). Une belle résistance qui permet à Solucom de confirmer ses objectifs annuels.

Si le groupe décrit des conditions de marché toujours difficile, il semble sur la voie de la normalisation. Le taux d'activité des consultants de Solucom est en effet remonté à 79% sur les neuf premiers mois de l'exercice (contre 78% au premier semestre). Signe d'un retour progressif de la confiance, le management indique qu'il a recommencé à recruter dans certains de ses métiers les plus porteurs.

Un des points noirs chez Solucom réside dans les difficultés de la filiale Cosmosbay-Vectis, rachetée au printemps 2008, et dont l'activité s'est montrée bien moins dynamique qu'escompté depuis lors. Là aussi pointent des signes d'amélioration, le taux d'activité des consultants de cette filiale affichant une amélioration sur le trimestre (65%, contre 57% au trimestre précédent). Cela reste inférieur à la norme de Solucom, mais la tendance est favorable.

En résumé, si le trimestre n'a pas été flamboyant, il peut être qualifié de rassurant et permet à la direction de confirmer ses objectifs pour l'exercice qui sera clos fin mars : un chiffre d'affaires supérieur à 100 millions d'euros (c'est-à-dire proche de celui de l'année précédente) et une marge d'exploitation courante comprise entre 7 et 9%.

Ce matin, le titre ne réagit pas à cette publication en ligne avec les annonces précédentes.
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27 janvier 2010 3 27 /01 /janvier /2010 09:42

Le groupe internet a publié hier soir un chiffre d'affaires de 172,1 millions d'euros au titre de 2009. Il est en progression de 27% par rapport à 2008, ce qui s'explique en partie par l'intégration d'AdLINK Media.

Depuis le troisième trimestre 2008, l'activité micropaiement était devenue prépondérante au sein du chiffre d'affaires de Hi-Media, du fait d'un rythme de croissance très soutenu alors que la publicité en ligne commençait à souffrir. Mais l'adjonction d'AdLINK Media renverse la vapeur ! Grâce à elle, le chiffre d'affaires publicitaire progresse de 68% au dernier trimestre 2009, à 32,4 millions d'euros.

Et cette activité "reprend le dessus" sur le micropaiement, qui représente 26,3 millions d'euros de facturations au T4. Mais c'est pourtant bien du côté de ce deuxième métier que se situe la vraie croissance, c'est à dire la croissance interne. Le micropaiement (Allopass) a ainsi progressé de 30% an 2009. S'il restait une activité plutôt franco-française il y a encore peu de temps, Hi-Media affiche désormais dans ce secteur des ambitions aussi paneuropéennes que dans la publicité. Après la Scandinavie, le groupe développe cette activité dans de nouveaux pays européens et vient ainsi de démarrer l'Allemagne et le Royaume-Uni. Et le micropaiement sert même de fer de lance à Hi-Media pour attaquer le marché américain !

Dans la publicité, si l'on raisonne à périmètre constant (hors AdLINK Media), la conjoncture reste plus difficile, mais Hi-Media a plutôt bien résisté à la crise en 2009. La tendance "organique" a connu un creux au deuxième trimestre (-8%), mais les choses s'améliorent depuis et le dernier trimestre est en recul de 3% seulement.

Reste le problème du pôle "publishing", stoppé dans sa croissance en 2009. Il matérialise la stratégie du groupe consistant à éditer ses propres sites pour y loger les solutions de monétisation d'audience qu'elle propose à des sites tiers. L'objectif est à terme d'augmenter les marges.

Mais, en 2009, le pôle publishing a stagné (+2%, à 15,4 millions d'euros), ce qui veut dire qu'il a diminué en proportion de l'activité totale ! La raison est à chercher dans une baisse de 6% du chiffre d'affaires publicitaire du pôle, malgré les records d'audience de certains sites phares. Si le publishing a finalement un peu plus souffert que le reste du groupe, c'est sans doute à cause de l'Espagne, premier foyer européen d'audience du site Fotolog, acheté à prix d'or en 2007. Trop cher, certainement !

Reste que le groupe s'impose au fil des années comme un acteur majeur d'internet en Europe, ce que le marché semble saluer aujourd'hui avec une hausse de 2,6% du titre (vers 9h40). Mais gare à l'exubérance ! On connaîtra le 17 mars prochain les résultats 2009 et ils promettent d'être difficiles à lire, incluant le rachat d'AdLINK Media, société qui était en difficultés. 

En 2009, Hi-Media restait un groupe en construction. 2010, année de la consolidation ?

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27 janvier 2010 3 27 /01 /janvier /2010 00:34
videofuturLa scission de Netgem et de VideoFutur est effective à compter d'aujourdhui, cette dernière s'apprêtant à faire ses débuts boursiers sur Alternext. Une nouvelle aventure pour cette jeune société.

A l'origine de ce projet, on trouve l'entreprise Glow Entertainment, fondée en novembre 2002 et exploitant la marque Glowria. D'abord positionnée sur la location de DVD via le site internet glowria.fr, elle lance dès 2005 un service dématérialisé de vidéo à la demande (VOD), c'est-à-dire de téléchargement légal de films sur internet.

Ce service est proposé sous marque propre mais également en marque blanche à des partenaires comme la FNAC, Carrefour, Darty, Allociné (ce dernier partenariat ne fonctionnant plus aujourd'hui). Ce métier s'étend à la VOD directement disponible sur le téléviseur (via un contrat avec Dartybox, par exemple).

En mars 2008, la société Glow Entertainment est rachetée par Netgem. En octobre de la même année, le groupe reprend à la barre du tribunal de commerce le réseau de franchise de location de vidéos Vidéo Futur, nom qui sera conservé pour l'ensemble des activités de distribution de contenus de Netgem, en raison de sa forte notoriété.

C'est ce périmètre qui est aujourd'hui détaché de Netgem (ce qu'on appelle un spin off) pour être coté sur Alternext. Le VideoFutur nouveau est arrivé et il combine donc un réseau de distribution physique (automates et boutiques détenues en propre ou par des franchisés) et des canaux de distribution sur internet (en direct ou via des partenaires), distribuant ainsi  des contenus dématérialisés (VOD) ou non (DVD). Il dispose donc d'un positionnementhybride, plutôt original.

L'année 2009 a vu l'adjonction d'un nouveau partenaire de poids, M6, via son site M6VOD.fr.

Le chiffre d'affaires, non audité, s'est élevé à 14,1 millions d'euros en 2009, ce qui correspond peu ou prou à la partie "contenus et services" de Netgem. Si VideoFutur a déjà avec sa filiale Glowria Luxembourg Pte une tête de pont à l'international , celle-ci, créée en mars 2008, reste purement symbolique. Au premier semestre 2009, son CA a été proche de... 1000 euros !

En attendant les résultats 2009, qui seront publiés le 31 mars, la question à se poser, pour les actionnaires de Netgem, qui auront demain un même nombre de titres VideoFutur, est la suivante : vendre ou garder ?

Qui vend ? Qui garde ? L'unanimité n'est pas de mise, même chez les principaux actionnaires. Joseph Haddad, qui détient 24,6% du capital, via son holding J2H, souhaite "exercer une influence significative et durable sur les activités et la stratégie de la société", indique le document d'introduction. Mais Olivier Guillaumin (13,3% du capital) a au contraire indiqué qu’il "n’avait pas l’intention d’être durablement un actionnaire significatif" de VideoFutur.

Et vous, quel est votre choix ?
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26 janvier 2010 2 26 /01 /janvier /2010 19:06
Le groupe Spir Communication a vu son chiffre d'affaires chuter de 11,2% en 2009, à 577,3 millions d'euros. Un recul principalement attribuable à une lourde chute de son chiffre d'affaires presse.

En effet, le pôle de distribution d'imprimés s'est montré plutôt résistant en 2009, affichant même des facturations en hausse de 6,1% sur l'année (332 millions d'euros).

Mais le pôle média (42,5% du chiffre d'affaires consolidé) est en mauvaise santé : à 245,3 millions d'euros, le chiffre d'affaires plonge de 27,2% sur l'année (la quatrième trimestre corrigeant à peine la tendance, avec un recul de 23,5%). C'est l'activité de presse d'annonces gratuite qui explique en grande partie ce déclin (ses facturations ont reculé d'un tiers en 2009).

Seul point positif, l'autre partie du pôle média, constitué par des activités internet, reste en croissance de 12,1% en 2009, et même de 27,7% au quatrième trimestre, grâce notamment au regain d'activité du site immobilier logic-immo.com. Le groupe se félicite également du triplement de l'activité du site leboncoin.fr, grand succès français des sites d'annonces gratuites.

Reste que 2009 sera un exercice dans le rouge pour Spir Communication, après la perte nette de 36 millions d'euros enregistrée au premier semestre, notamment en raison de dépréciations d'actifs.
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26 janvier 2010 2 26 /01 /janvier /2010 18:40
Le numéro un français des guides de shopping en ligne a enregistré un chiffre d'affaires de 6,7 millions d'euros au quatrième trimestre 2009, soit une progression de 15% en un an. Et il continue de délivrer une rentabilité élevée.

Le rythme de croissance de LeGuide.com a certes tendance à diminuer (en 2008, la croissance interne avait atteint 24% et la croissance consolidée 43,5%, du fait de l'intégration a mi-année de l'allemand dooyoo).

En France, les indicateurs restent au vert : le groupe a conforté en 2009 sa place de leader, avec un chiffre d'affaires de 16,8 millions d'euros, en progression de 23%, et une audience qui s'est accrue de 25% pour atteindre 6,1 millions de visiteurs en décembre 2009.

C'est bien l'Hexagone qui tire les ventes du groupe, même si celui-ci est présent dans 14 pays, revendique le rang de numéro 3 européen de son métier et vise la deuxième marche du podium. Hors de France, en effet, la situation semble plus complexe : malgré l'intégration de dooyoo en année pleine sur l'exercice 2009 (contre 6 mois seulement consolidés en 2008), la part du chiffre d'affaires international a en effet chuté de 32% du total en 2008 à 27% l'an dernier.

En période difficile, il est probable que les investissements marketing des sites de commerce en ligne se concentrent, au niveau national, sur les moteurs de shopping leaders. Cela expliquerait fort bien cette réelle divergence entre l'activité française de LeGuide.com et celle de ses filiales étrangères.

Côté rentabilité, le groupe devrait maintenir des marges fortes. Pour mémoire, la marge d'exploitation était de 26,9% au premier semestre 2009.
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26 janvier 2010 2 26 /01 /janvier /2010 15:50

La société FMR LLC a franchi en hausse, le 22 janvier 2010, le seuil de 5% des droits de vote de la SSII Sword  Group, selon une déclaration reçue par l'Autorité des marchés financiers.

 

Cette société de gestion d'actifs américaine, plus connue sous son nom commercial de Fidelity Investments, détient ainsi 566 955 actions Sword  Group, soit 6,1% du capital et 5,2% des droits de vote, à l'issue d'achats de titres sur le marché.

 

Rappelons que Sword  Group vient de publier de très bons chiffres 2009 (lire notre article précédent).

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26 janvier 2010 2 26 /01 /janvier /2010 14:33
Le leader mondial des cartes à puce a annoncé ce matin un contrat avec HSBC concernant la fourniture de 15 millions de cartes au groupe bancaire dans 19 marchés de la zone Asie-Pacifique.

Gemalto est ainsi chargé de faire migrer les cartes bancaires de la banque à la norme EMV (Europay Mastercard Visa), qui tire profit des capacités de sécurisation fournie par une carte à puce. Gemalto fournira les cartes et les services associés.

Le montant du contrat n'a pas été divulgué mais il peut être évalué à un peu plus de 30 millions d'euros, à raison de 1,4 euro par carte, plus une somme pouvant atteindre 1 euro par carte pour les services associés.

Les cartes EMV deviennent la norme dans un nombre croissant de pays afin de lutter contre la fraude et se développent rapidement en Asie.

Ce contrat est une bonne nouvelle et permet au titre Gemalto de résister à la baisse du marché aujourd'hui (+0,8%, contre -0,1% pour le CAC40, vers 14h30). Il reste cependant en recul de 6,5% depuis le début de l'année.
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