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22 janvier 2010 5 22 /01 /janvier /2010 16:33
Comme nous vous l'annoncions il y a quelques jours, la société de gestion DNCA Finance s'est récemment renforcée au capital de la SSII Altran.

Suite à ses achats, DNCA Finance et sa filiale Leonardo Asset Management détiennent désormais un peu plus de 8,9 millions d'actions Altran, soit 5,99% du capital de la société dirigée par l'ancien patron de presse Yves de Chaisemartin (il avait notamment présidé Le Figaro).

Altran a enregistré un beau rebond boursier ces dernières semaines : +23% en un mois !

ATTENTION : CETTE INFORMATION A ULTERIEUREMENT ETE DEMENTIE : lire le correctif
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22 janvier 2010 5 22 /01 /janvier /2010 10:13
Grâce à un modèle de développement peu exposé à la conjoncture, Neurones devrait dévoiler le 17 février prochain un bon chiffre d'affaires 2009. En novembre, elle avait d'ailleurs précisé ses objectifs annuels dans un sens positif. Natixis vient de relever son objectif sur la valeur.

Cette SSII bien gérée n'est pas inconnue de nos colonnes. Elle se caractérise par une santé financière éblouissante, avec une trésorerie nette qui devrait nettement dépasser les 50 millions d'euros à fin 2009. Elle affiche aussi une rentabilité d'exploitation parmi les meilleures du secteur des services informatiques. Celle-ci devrait s'établir à 8,5% au titre de 2009 : un niveau encore très bon, bien qu'en retrait par rapport aux 9,7% de 2008 !

Malgré la crise, Neurones a poursuivi sa croissance l'an dernier : elle atteignait 4,3% à périmètre comparable sur les neuf premiers mois et devrait être étale au dernier trimestre. En attendant de trouver une utilisation à la colossale trésorerie qui "dort" dans les caisses depuis l'introduction en Bourse en 2000, la SSII peut envisager sereinement 2010, près des trois quarts de ses facturations étant issus d'activités récurrentes.

En valeur d'entreprise / résultat d'exploitation, Neurones ne se paye guère plus de 4 fois les prévisions 2010 : un ratio très modeste, même dans ce secteur plutôt "sportif" boursièrement. C'est ce qui vient de pousser Natixis à relever de 8 euros à 8,50 euros son objectif de cours sur la valeur. Soit un potentiel d'appréciation de 33% !

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21 janvier 2010 4 21 /01 /janvier /2010 17:17
Netgem Joseph Haddad 3Suite et fin de notre série de questions à Joseph Haddad, président deNetgem. Aujourd'hui, il évoque un thème-clé pour l'avenir de son groupe... l'international. Comme il l'a déjà dit, une des variables principales pour évaluer les succès à venir de sa société sera la part des ventes hors de France.

newsfinance.fr : L’international semble enfin décoller au quatrième trimestre 2009 , où il représente plus de 10% du chiffre d’affaires de Netgem. Le contrat signé avec l’australien Telstra y contribue-t-il déjà ?

Joseph Haddad : Très peu, hormis quelques études préliminaires et les services de personnalisation de l’offre que nous demandent systématiquement nos clients. Mais notre modèle commercial ne leur impose pas de débourser des sommes importantes avant le déploiement. L’idée est plutôt d’aligner notre activité sur celle de nos clients, afin d’avoir des intérêts communs avec eux… à savoir le développement du parc installé de décodeurs chez leurs propres clients. 
Concernant Telstra, ce qui a été annoncé, c’est que le premier semestre 2010 sera une phase de « pilote » commercial à Melbourne, afin d’affiner l’offre et le discours marketing. Le déploiement proprement dit est prévu à partir de l’été 2010.

newsfinance.fr Comment donc expliquer alors la multiplication par 18 du chiffre d’affaires international au quatrième trimestre ?

Joseph Haddad : Nous avons  signé en 2007 un contrat avec l’opérateur finlandais Elisa, qui commence à monter en puissance, et plus récemment avec Monaco Télécom. Nous avons aussi d’autres clients, qui ne souhaitent pas nécessairement communiquer, mais nous passent bel et bien des commandes.
Il faut bien voir une chose. En France, l’audace de Free a fait décoller le marché rapidement et c’est l’offre de télévision qui a permis à cet opérateur et à Neuf-SFR de développer leur parc de clients. Mais le cas français est une exception ! A l’étranger, la télévision a plutôt tendance à arriver en aval de l’offre ADSL, comme un service à valeur ajoutée. C’est pour cela que l’international a pu donner l’impression de végéter chez Netgem : le marché n’était pas encore là, tout simplement !

newsfinance.fr Quel est le potentiel du partenariat avec Telstra ?
 
Joseph Haddad : Dans le modèle actuel de distribution de Netgem (fourniture de solutions de télévision sur internet à des opérateurs télécoms), le critère important pour déterminer le potentiel de développement est le nombre de lignes fixes gérées par l’opérateur. Telstra, en tant qu’opérateur historique australien, dispose d’une part de marché supérieure à 50% et gère 9 millions de lignes fixes, soit deux fois plus que notre client français SFR. Son potentiel se matérialisera dans la durée, mais il est évidemment considérable. 

newsfinance.fr Le territoire d’activité de Netgem se situe en Europe et en Asie. Avez-vous de nouveaux contrats en vue ? D’autres zones à explorer ?
 
Joseph Haddad : Encore une fois, nous ne chômons pas à l’international. Notre offre rencontre un très bon accueil, mais il ne faut pas perdre de vue que le cycle de vente reste très long dans notre métier, même s’il se raccourcit un peu avec la plus grande maturité du métier . En Europe, presque tout reste à faire et c’est la même chose en Asie, où nous venons d’ouvrir un bureau à Singapour. A terme, l’Amérique latine pourrait aussi être une zone inétressante pour nous. En revanche, nous excluons de nous attaquer au marché nord-américain.

Propos recueillis par Emmanuel Schafroth

A lire également :
<< première partie                                               < deuxième partie

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21 janvier 2010 4 21 /01 /janvier /2010 08:17
AufemininAu dernier trimestre 2008, le site féminin avait connu une croissance quasi-nulle. Un an plus tard, la société reprend nettement du poil de la bête.

Au quatrième trimestre 2009, le chiffre d'affaires a ainsi atteint 8,9 millions d'euros, soit une progression de 22% en un an. Cette embellie est notamment imputable au développement continu de l'international, devenu une évidente priorité depuis la prise de contrôle d'Aufeminin.com par le groupe allemand Axel Springer. Les ventes hors de France ont progressé de 74% l'an dernier, et représentent désormais 39% du chiffre d'affaires, contre 26% en 2008.

Rappelons que l'année 2009 a été particulièrement active sur le front des opérations à l'étranger : acquisition de 30% du site vietnamien hervietnam.com, lancement de la marque aufeminin en Pologne et du guide sur les produits de beauté mybeautycase.de en Allemagne. Désormais, Aufeminin.com revendique le rang de premier éditeur féminin online au monde, avec plus de 29 millions de visiteurs par mois : un avantage-clé pour attirer les campagnes de promotion des grands annonceurs internationaux.

On notera que l'activité annexe Smartadeserver (moins de 20% du chiffre d'affaires) continue de progresser rapidement (+34% au quatrième trimestre). Cette maturation pourrait un jour conduire le groupe à séparer cette activité de son  core business afin de mieux la valoriser, à la manière de ce que Netgem est en train de faire avec VideoFutur, par exemple. mais cela reste une spéculation à ce stade.

Concernant le futur proche, le groupe se veut rassurant. Il note que le trou d'air constaté en France dans la publicité en ligne semble appartenir au passé, la quatrième trimestre 2009 ayant confirmé la reprise observée au précédent. Cette reprise est sensible au T4 (des ventes en hausse de 13%), ce qui est de bon augure pour la rentabilité.

On ne peut pas dire que les résultats d'Aufeminin.com avaient été mauvais au premier semestre 2009, la marge d'exploitation frisant tout de même les 30% ! Mais on pouvait s'inquiéter de la tendance, avec un résultat opérationnel qui avait flanché de 31% en un an, malgré une progression de 10% du chiffre d'affaires .Justement, le groupe a indiqué hier soir que les résultats du deuxième semestre seraient meilleurs. Le creux de la vague semble bien dépassé...





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20 janvier 2010 3 20 /01 /janvier /2010 22:27
NotrefamilleNotrefamille.com a enregistré en 2009 un succès d'audience, mais qui peine à se matérialiser dans les chiffres financiers.

Le portail internet dédié à la famille revendique en effet une progression de 35% de son audience au cours de l'année dernière, le nombre de visiteurs atteignant désormais 8,4 millions par mois, contre 6,2 millions il y a un an.

Malheureusement, le chiffre d'affaires de Notrefamille.com n'a pas suivi cette jolie pente. Il s'est même établi en recul de 2,4% en 2009, à 11,8 millions d'euros. Cela signifie que les ventes du dernier trimestre de l'exercice, le plus fort pour cette société qui tire une grande partie de son chiffre d'affaires de la vente de cadeaux personnalisés, ont plongé d'environ 12%.

L'activité de commerce en ligne demeure largement majoritaire (66,3% du chiffre d'affaires 2009 de Notrefamille.com), mais c'est bien elle qui a accusé un repli net (-9,7% sur l'année 2009). A l'inverse, la publicité connaît une progression de 47,3% et représente désormais un peu plus de 10% du chiffre d'affaires : un point positif car cette activité génère des marges bien plus élevées que le e-commerce. Enfin, les services payants (généalogie essentiellement) progressent de 5,7% et pèsent pour un peu moins du quart de l'activité totale.

Les résultats annuels de Notrefamille.com seront publiés le 23 février après Bourse. Rappelons que le résultat net s'était établi à 0,38 million d'euros (+33,8%) au premier semestre 2009.
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20 janvier 2010 3 20 /01 /janvier /2010 19:04
Itesoft CAPetit à petit, l'oiseau fait son nid ! Itesoft n'enrgistre certes pas des taux de croissance mirobolants mais vient de conclure un troisième exercice consécutif de croissance de ses ventes.

Après le trou d'air du troisième trimestre (activité en recul de 4,8% à changes constants), la société a renoué avec la croissance (+6,4%) au quatrième trimestre 2009. Itesoft dépasse ainsi pour la première fois les 20 millions d'euros de facturations sur l'année écoulée, à 20,3 millions (+5,6% à changes constants).

La croissance est toujours portée par le dynamisme du marché français, qui représente une très large majorité du chiffre d'affaires. Itesoft, spécialisé dans les solutions de dématérialisation des documents, y enregistre une croissance de 12% au quatrième trimestre, et a remporté de nouvelles références, dont l'équipementier automobile Faurecia, et de nouveaux contrats sur sa base de clients existante (Cofely, KPMG,...).

Au Royaume-Uni, le chiffre d'affaires est en recul de 16% au quatrième trimestre, mais cela est imputable intégralement à un effet de base qui incluait, au quatrième trimestre 2008, un montant exceptionnel lié à de la vente de matériel.

La société confirme par ailleurs que le résultat net 2009 devrait être dans le vert. Rappelons qu'elle est solide financièrement, avec une trésorerie nette qui dépassait 7 millions d'euros au 30 juin.

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20 janvier 2010 3 20 /01 /janvier /2010 17:05
Netgem Joseph Haddad 2Hier, Joseph Haddad (en photo), président de Netgem, s'entretenait avec newsfinance.fr de son modèle économique et de ses relations avec son principal client, SFR. Aujourdhui, nous discutons avec lui d'un des thèmes les plus débattus du moment concernant la valeur : la scission imminente de l'activite VideoFutur et l'avenir de cette future société en tant qu'entité indépendante.


newsfinance.fr : Vous avez récemment décidé de séparer de Netgem l’activité VideoFutur, acquise il y a à peine plus d’un an. Est-ce l’aveu de l’échec d’une stratégie ?

Joseph Haddad : On peut le dire comme ça. Voici comment je présenterais les choses. En rachetant VideoFutur et Glowria (distribution de contenus vidéo), nous imaginions intégrer nos compétences technologiques historiques et le savoir-faire marketing de distribution de contenus. Apple est sans doute la seule société au monde à avoir réussi une telle intégration verticale du contenant et du contenu... et nous ne sommes pas Apple ! Nous nous sommes rendus compte que conserver ensemble ces deux métiers très prometteurs faisait finalement peser un risque sur chacun d’eux, d’où la décision de « spin off » de VideoFutur, qui permettra à nos actionnaires de choisir via quel modèle ils veulent investir sur ce marché de la vidéo sur internet. Ceci étant, Netgem et VidéoFutur, une fois séparés, continueront certainement de travailler ensemble. Ce sont des sociétés qui se connaissent bien, maintenant !

newsfinance.fr : VidéoFutur va-t-il rester un acteur franco-français ?

Joseph Haddad : Pour l’instant, l’activité de VideoFutur est en effet purement française. Notre grande force, héritée de Glowria, est de disposer d’un catalogue étoffé de films hollywoodiens. Cela nous permettrait de nous développer à l’international, par exemple en rachetant une structure locale n’ayant pas les accords avec les grands studios, mais ce n’est pas encore d’actualité. Et c’est bien sur le périmètre actuel que nous visions l’équiibre d’exploitation en 2011. VideoFutur, c’est en fait 7 sociétés, qui représentent au total 70 personnes. Il reste encore du travail de rationalisation, mais l’ambition est claire : accompagner les clients de la distribution physique (vidéo-clubs) vers la location ou l’achat de contenus en ligne.

newsfinance.fr : L’accord avec M6 est-il prometteur ?

Joseph Haddad : C’est un accord à double sens. VideoFutur fournit son catalogue de films et sa plate-forme technologique à l’offre M6vod.fr (vidéo à la demande). Réciproquement, VideoFutur peut proposer à ses propres clients l’offre dématérialisée de séries de M6, via un « pass » à 5,99 euros mensuels. Ce type de contenu est très demandé mais peu adapté au modèle traditionnel de location de vidéo. Notre accord avec M6 date de quelques mois : le site dispose d’une bonne ergonomie, mais il faut attendre que M6 en fasse une promotion active pour juger de son vrai potentiel.

newsfinance.fr : Avec la scission de VideoFutur, que devient Joseph Haddad ? Allez-vous vous mettre en retrait de Netgem ?

Joseph Haddad : Clairement, oui, même si je reste président et premier actionnaire de la société. C’est désormais Christophe Aulnette qui assure la direction générale et c’est lui qui sera désormais chargé de communiquer concernant Netgem, et surtout de développer l’activité. Je conserverai des missions pour la société, notamment en matière de stratégie produits, mais je serai plus opérationnel chez VideoFutur, où je vais prendre la direction générale. Et je sais que je pourrai m’appuyer sur un management très expérimenté.

Propos recueillis par Emmanuel Schafroth

A lire également :

< première partie                                       troisième partie >

Netgem : de la liquidité... enfin !


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20 janvier 2010 3 20 /01 /janvier /2010 16:11
Suite à ces derniers achats d'actions Valtech, le belge SiegCo détient désormais plus de 17,7 millions de titres, soit 20,01% du capital.

Cette nouvelle montée au capital résulte de l'acquisition, le 18 janvier, de 2 000 actions sur le marché (au prix de 43 cents), mais surtout de 202 750 actions précédemment détenues par des managers de Valtech.

SiegCo devrait ainsi demander la nomination de deux représentants au sein du conseil d'administration de Valtech, s'assurant un contrôle effectif de la société.
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20 janvier 2010 3 20 /01 /janvier /2010 15:12
A données comparables, le chiffre d'affaires du spécialiste des équipements ferroviaires a reculé de 10,4% au troisième trimestre de son exercice 2009/2010, à 199 millions d'euros. Une déception qui n'est qu'apparente.

En effet, le manque à gagner serait du à de simples décalages de facturations sur le quatrième trimestre, selon la direction. Celle-ci table ainsi sur une hausse des ventes de 5 à 10% sur la période, ce qui laisse entendre une croissance d'activité légèrement positive sur l'année fiscale.

De plus, le niveau des commandes vient nuancer la relative contre performance en matière d'activité facturée. Le carnet de commandes à fin décembre 2009 représentait 1,26 milliard d'euros, soit une progression de 17,4% en un an.

Valorisée environ 13 fois les bénéfices de l'exercice prochain, le titre Faiveley semble cependant assez proche d'un prix d'équilibre. D'ailleurs, il ne réagit pas sensiblement à cette publication financière.
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20 janvier 2010 3 20 /01 /janvier /2010 12:46
Un des handicaps boursiers pour le fabricant de décodeurs de télévision numérique était sa liquidité boursière relativement modeste. Jusqu'à novembre 2009, le volume moyen échangé se limitait à environ 1 million de titres par mois, chiffre à comparer au chiffre de 36,9 millions d'actions composant le capital de Netgem.

Depuis, les transactions connaissent une nette accélération, qui ne se dément pas sous l'effet, d'une part,  de l'annonce d'un dividende exceptionnel et d'une séparation de VideoFutur, et, d'autre part, de l'entrée du titre dans le SBF250.

Au mois de décembre, pourtant plutôt "creux" boursièrement, 4,69 millions de titres Netgem ont changé de mains. Et, à l'occasion de la séance boursière d'aujourd'hui, ce chiffre est d'ores et déjà dépassé en janvier !

Cet intérêt renforcé autour de Netgem est très positif, cette liquidité bien meilleure étant capable d'attirer de plus gros investisseurs qu'auparavant sur la valeur.

A LIRE AUSSI :
L'interview de Joseph Haddad, président de Netgem - première partie

Les parties deux et trois sont à venir... Patience !
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