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24 mai 2009 7 24 /05 /mai /2009 08:19

Grâce à vous, newsfinance.fr, a enregistré vendredi un nouveau record d'audience, notamment via le succès rencontré par nos articles sur SII et Nicox. Merci donc à tous nos lecteurs, déjà fidèles ou nouveaux venus. La comparaison des chiffres des trois acteurs français de l'accès internet a aussi retenu votre intérêt, de même que les déboires de U10 ou de Thomson. A croire que seules les mauvaises nouvelles vous intéressent !

Mais non... on plaisante, bien sûr !!!! D'ailleurs, quand newsfinance.fr interroge le patron d'une société en pleine forme, vous êtes également preneurs. Classée en troisième position la semaine dernière, l'interview de Pascal Imbert (Solucom) reste ainsi dans le Top 10 de la semaine.

Le voici, et si vous voulez l'avoir dès le samedi, il suffit de vous abonner à notre newsletter. Laissez votre email dans la fenêtre en haut à gauche... c'est gratuit :


Top Weekly

1-   SII... petit, mais costaud !
2-   Nicox : une question de label !
3-   SFR, Iliad et Orange dans la bataille de l'ADSL
4-   U10 au bord de l'asphyxie
5-   Thomson... jusqu'ici, tout va bien !
6-   Le crash du vol U10
7-   Pascal Imbert (Solucom) répond aux questions de newsfinance.fr
8-   Changement de tête chez PagesJaunes
9-   Meetic : en attendant le mariage annoncé
10-  Le décollage attendu d'Exonhit Therapeutics

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22 mai 2009 5 22 /05 /mai /2009 10:28

La société de biotechnologie Nicox a tenu une réunion avec ses actionnaires le 20 mai, date initialement prévue pour l'assemblée générale annuelle, celle-ci ayant cependant du être repoussée au 17 juin faute d'un quorum suffisant.

La réunion a notamment porté sur le fameux médicament naproxcinod (contre l'arthrose du genou) développé par la société et qui fait actuellement l'objet de tractations avec plusieurs grands laboratoires en vue de futurs partenariats de commercialisation.

Surtout, la molécule est en cours d'approbation aux Etats-Unis auprès de la Food and Drug Administration (FDA). Un point important concerne le label dont le médicament fera l'objet. En effet, seules les caractéristiques mentionnées dans ce label peuvent être mises en avant par les sociétés qui commercialisent un médicament aux Etats-Unis.

Suite à ses essais de phase 3, Nicox entend faire reconnaître que son médicament n'entraîne pas d'effet néfaste sur la pression artérielle des patients. Dans ce cas, la molécule pourrait devenir un blockbuster (ainsi nomme-t-on dans l'industrie les médicaments capables de générer plus d'un milliard de dollars de ventes).

L'analyste d'Aurel ETC Pollak semble optimiste : il fixe sur Nicox un objectif de cours de 21 euros, soit un potentiel de 130%. Il n'est pas le seul à croire au potentiel de la biotech française : en effet, l'américain Pfizer, qui commercialise le célèbre Viagra, est toujours actionnaire de la société.

A lire également : Le décollage attendu d'Exonhit Therapeutics



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21 mai 2009 4 21 /05 /mai /2009 19:59

Approximatives et inexactes ! C'est ainsi que le management de Thomson a qualifié les informations publiées par l'AFP selon lesquelles le groupe serait "acculé au dépôt de bilan", les négociations avec les créanciers sur la restructuration de la dette n'ayant "aucune chance" d'aboutir.

Si tout cela était tellement inexact, point ne serait besoin de préciser que c'est approximatif. Et la situation de Thomson, en effet, est pour le moins... tendue.

Une petite agence de presse affirmait ce matin, sans rire, que le communiqué de Thomson avait "rassuré" le marché. La preuve ? Le titre "s'envolait" de 2,5%... après un léger recul de 16% hier, il est vrai ! Quand au parcours du titre sur plus longue période, il témoigne en effet de la parfaite sérénité des investisseurs concernant l'avenir du groupe : -81% sur un an et -95% sur trois ans !

Certes, nous ne sommes pas au coeur des négociations entre Thomson et ses créanciers et ne pouvons donc apprécier si leur climat est aussi "constructif" que le prétend la société. Attendons donc le 16 juin pour en juger ! Mais alors que les négociations se poursuivent, la dette du groupe, elle aussi, continue son bonhomme de chemin : elle s'est encore aggravée de 240 milions d'euros au premier trimestre 2009, pour atteindre 2,36 milliards d'euros.

Mais surtout, on est ici très loin d'une situation à la Eurotunnel ! Avant sa restructuration financière, l'exploitant du tunnel trans-Manche souffrait certes de frais financiers très élevés, mais son activité opérationnelle était, elle, très rentable. Chez Thomson, au contraire, les pertes d'exploitations deviennent chroniques : en 2008, la marge opérationnelle a ainsi été négative à hauteur de près de 27% du chiffre d'affaires !

Même en cas de succès des opérations de restructuration financière, il restera au groupe à retrouver le chemin de la rentabilité. Pas facile lorsqu'on a parmi son portefeuille d'activités la fabrication de DVD : tout sauf un métier d'avenir !

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21 mai 2009 4 21 /05 /mai /2009 12:30

Après un exercice 2008 qui s'est soldé par une perte de 6,4 millions d'euros, le concepteur de lignes de produits pour la grande distribution se retrouve en position délicate, contraint de convoquer en assemblée générale ses porteurs obligataires.

Au 31 décembre 2008, U10 souffrait en effet d'un endettement financier net de 64,9 millions d'euros, soit 118% des fonds propres. Surtout, la principale composante de cette dette (l'emprunt obligataire de type OBSAR émis en 2006) est soumise à un certain nombre de covenants.

Dans un emprunt, on désigne par covenants les conditions que doit remplir l'emprunteur, sauf à donner le droit au prêteur (en l'occurrence, les porteurs des obligations) d'exiger un remboursement anticipé de l'emprunt.

Au 31 décembre dernier, l'endettement net de U10 représentait plus de 8 fois la capacité d'autofinancement, alors que le covenant prévoit que ce ratio ne doit pas dépasser 4.

Alors que le remboursement de l'OBSAR est prévu le 1er mars 2011, la société pourrait donc être contrainte de rembourser immédiatement la somme (38,3 millions d'euros) alors que ses disponibilités étaient seulement de 10,5 millions d'euros fin 2008.

Cette exigibilité interviendra si l'assemblée des porteurs obligataires, qui se tiendra courant juin, le décide à une majorité des deux tiers. D'ici là, la direction va s'atteler à une mission simple : convaicnre au moins un tiers de porteurs de ne pas lui mettre le couteau sous la gorge. Le compte à rebours a commencé !

A lire aussi : Le crash du vol U10

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20 mai 2009 3 20 /05 /mai /2009 22:10

Sale temps pour les sociétés de conseil en technologies ! Au premier trimestre 2009, les principaux acteurs cotés du secteur connaissent une nette baisse d'activité, mais pas SII !

Ainsi, Akka Technologies a vu son chiffre d'affaires plonger de 12,5%, à 84,7 millions d'euros, quand les leaders Altran, Alten et Assystem enregistrent des chutes respectives de 8,2%, 3,6% et 4,2%. Nettement plus petit que ses concurrents, SII a montré au contraire une belle vitalité au premier trimestre 2009 (correspondant au quatrième trimestre de son exercice 2008/2009).

Son chiffre d'affaires, à 46,7 millions d'euros, s'affiche en effet en progression de 8,5% à données constantes. Paradoxal ? Pas vraiment. Quelle potion magique a pris cet Astérix de la R&D pour réaliser un tel exploit ? A vrai dire, il a surtout évité de boire le calice qui empoisonné qui a affecté ses compétiteurs.

Car, pour expliquer leur contre-performance, tous invoquent un seul et même responsable... le secteur automobile. Celui-ci représentait ainsi 17% du chiffre d'affaires d'Assystem en 2008 et sa contribution a dégringolé de 45 % au premier trimestre, ce que le groupe a heureusement pu compenser partiellement grâce à la bonne tenue du nucléaire (+12,9%).

A l'invers, SII a été protégé par sa faible exposition au secteur auto : 6% du chiffre d'affaires sur l'exercice précédent, soit un niveau bien moindre que celui des télécoms ou de l'aéronautique, restés dynamiques sur la période. La société a aussi bénéficié du net décollage de ses activités à l'international et enregistre sur la totalité de son exercice 2008/2009 une croissance interne de 16,3%, battant sensiblement son objectif (15%).

 De quoi conforter l'hypothèse d'une marge d'exploitation dans le haut de la fourchette des prévisions (7 à 8%). Les résultats seront publiés le 27 mai au soir et nous tablons sur un bénéfice d'exploitation de 14 millions d'euros, à rapporter à une capitalisation boursière de 77 millions d'euros ce soir. Autant dire que la valorisation du titre est modeste... surtout que l'entreprise a un bilan très solide.

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20 mai 2009 3 20 /05 /mai /2009 19:29

Pas facile pour un particulier d'accéder en direct au marché des obligations privées, trusté depuis des années par les investisseurs institutionnels, à l'exception du segment des obligations convertibles.

Si les titres d'emprunts obligataires bénéficient d'une cotation sur Euronext, celle-ci reste purement théorique, l'essentiel du marché réel passant par des opérations de gré à gré entre établissements financiers.

Fini donc, le placement de bon père de famille ! Sauf à passer par des fonds obligataires... et donc à payer des commissions de gestion à votre intermédiaire. Surtout, la logique de détention d'un fonds obligataire n'est pas la même que celle de la détention en direct du titre, qui vous permet de percevoir à date fixe un rendement calculé à l'avance, bref, de vous créer un compément de revenu régulier.

Mais, alors que certaines entreprises ont besoin d'argent frais et que les investisseurs n'ont pas forcément repris un goût excessif aux produits risqués, la donne pourrrait changer.

Par la voix de son Pdg, Pierre Gadonneix, EDF a ainsi indiqué, lors de l'assemblée générale des actionnaires, examiner la possibilité d'une émission obligataire réservée aux particuliers. L'ancien monopole de l'électricité doit en effet se refinancer après un programme d'acquisitions nourri. Et, dans le contexte actuel, on peut espérer à un taux d'intérêt autrement plus attrayant que celui du Livret A !

"Nous vous devons plus que la lumière", disait la publicité de l'électricien. Bientôt, ce sera peut-être vrai : à vous de relever les compteurs !

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18 mai 2009 1 18 /05 /mai /2009 13:31

Le torchon brûle entre Valeo et son ancien Pdg ! Bien sûr, ce n'est pas contre Thierry Morin que l'équipementier automobile dépose aujourd'hui plainte, mais contre le fameux "X", éternel coupable de toutes les vilennies non élucidées !

Pour autant, le conseil d'administration de l'entreprise recommande désormais de voter contre la 4ème résolution soumise à l'assemblée générale des actionnaires qui aura lieu le 9 juin prochain, résolution portant sur l'approbation du parachute doré de 3,2 millions d'euros accordé à l'ancien Pdg et dont le rejet pourrait le contraindre à rembourser la somme.

Ce qui est reproché à X... c'est d'avoir procédé à des écoutes clandestines de certaines réunions d'administrateurs de Valeo, dont l'objet était précisément de décider de l'avenir de Thierry Morin. A la tête de l'entreprise pendant 20 ans, Thierry Morin avait finalement été remercié le 20 mars dernier et remplacé par Jacques Aschenbroich.

On voit à qui profite le crime mais c'est désormais à la justice de faire la lumière sur cette affaire. Avec des éclairages Valeo ?

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18 mai 2009 1 18 /05 /mai /2009 10:00

En 2008, le groupe Bolloré a réalisé une belle opération en cédant des titres Vallourec avec une plus-value de 358 millions d'euros. Dommage qu'elle ait été grignottée presque entièrement par des dépréciations d'actifs de 323 millions d'euros sur les titres Aegis et Havas détenus par le groupe !

Les deux agences de communication dont Bolloré est le premier actionnaire sont loin d'être ses meilleurs poulains et l'année 2009 ne s'annonce pas sous les meilleurs auspices.

Massacré en 2008, le titre Havas avait nettement redressé la tête depuis début mars, mais voilà ce matin qu'il est pris d'une sévère rechute. Vers  10h, il abandonne 13,3%, à 2 euros : une conséquence des chiffres peu flatteurs publiés vendredi soir (voir notre article précédent).

A données constantes, l'activité de Havas a reculé de 8,4% au premier trimestre, mais, du côté de sa cousine britannique, c'est pire ! La décroissance interne de Aegis atteint ainsi 11,6% au premier trimestre 2009, soit le pire score parmi les grandes agences de communication.

Le groupe explique cette contre-performance par un premier trimestre 2008 qui constituait une base de comparaison particulièrement forte, mais aussi par des difficultés aux USA et la perte du contrat Renault. Même dans le métier des études de marché, moins cyclique que la publicité, sa filiale Synovate souffre, avec une baisse d'activité de 9,1%.

Le groupe affiche toujours l'ambition de maintenir son résultat opérationnel 2009 au niveau de 2008 (185 millions de livres), ce chiffre n'incluant toutefois pas les charges de restructurations.

A 10h, le titre Aegis abandonne 7,5% à la Bourse de Londres, à 80,50 livres.

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18 mai 2009 1 18 /05 /mai /2009 09:23

Le spécialiste français des énergies renouvelables pousse ses pions en Italie : EDF Energies Nouvelles vient ainsi d'annoncer la signature d'un accord avec Greentech Energy Systems pour l'acquisition de 50% du plus grand projet de parc éolien en Italie, Monte Grighine.

EDF EN accroît ainsi sa capacité de 50 mégawatts supplémentaires, soit plus de 10% de son parc estimé à fin 2009 (450 mégawatts).

En outre, l'accord prévoit que le français pourra participer à hauteur de 50% aux futurs projets de Greentech en Italie et en Pologne, qui représentent actuellement un potentiel de 850 mégawatts.

Seul bémol à cette opération stratégiquement pertinente, le prix de la transaction (63 millions d'euros) apparaît un peu élevé.

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18 mai 2009 1 18 /05 /mai /2009 08:41

Le groupe d'annuaires papier et en ligne annonce ce matin le départ de son directeur général, Michel Datchary, à la tête de l'entreprise depuis 13 ans.

Si le mandat de M. Datchary arrivait effectivement à expiration le 11 juin prochain, date de l'assemblée générale annuelle, ce départ est une totale surprise, car la huitième résolution proposée au vote des actionnaires prévoyait précisément le renouvellement de son mandat pour 5 ans.

Le communiqué de ce matin n'apporte pas de précision sur les raisons du changement, ce qui ne manquera pas d'alimenter la polémique sur les éventuelles divergences stratégiques entre M. Datchary, l'historique, et les fonds (KKR, Goldman Sachs) entrés au capital en 2006.

Toujours est-il que Michel Datchary sera remplacé par un dirigeant à forte connotation "internet" : ancien associé du cabinet de conseil Bain & Company avec une spécialisation dans l'économie numérique, Jean-Pierre Rémy a fondé l'agence de voyages d'affaires sur internet Egencia, revendue par la suite à Expedia, leader mondial du tourisme en ligne.

Pour PagesJaunes, c'est en effet dans le domaine du online que se concentrent les enjeux d'aujourd'hui et de demain. A ce titre, le nouveau dirigeant saura gré à l'ancien d'avoir fait prendre au groupe le virage d'internet de bien meilleure façon que ses homologues européens de l'édition d'annuaires papiers.

En 2008, 40% du chiffre du chiffre d'affaires de PagesJaunes provenait déjà du web.

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