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14 octobre 2014 2 14 /10 /octobre /2014 14:57

Invité hier d'une soirée organisée par Smartangels sur le thème du crowdfunding, Olivier Mathiot, président de France Digitale et co-fondateur du site de e-commerce Priceminister, a livré sa vision sur le financement des jeunes pousses en France. Le tableau qu'il en dresse n'est d'ailleurs pas si catastrophique et le terreau français pas si mauvais. "Il y a beaucoup plus de fonds d'investissement en France qu'en Allemagne, et beaucoup plus d'entrepreneurs à Paris qu'à Londres", résume-t-il.

Olivier Mathiot voit toutefois deux problèmes, tout au début et tout à la fin de la chaîne de financement des startups. "D'un côté, il faudrait un système d'amorçage plus élaboré, de l'autre, plus de fonds "late stage" pour tirer vers le haut l'ambition des entreprises", estime-t-il.

Certes, il existe en France des business angels capables d'accompagner les entreprises en démarrage, mais ils sont moins de 10.000 à être réellement actifs en France contre plus de 50.000 au Royaume-Uni. "Sans parler de la Silicon valley qui est devenue ce qu'elle est grâce à la transformation des entrepreneurs en business angels", estime Olivier Mathiot.

Une fois les entreprises arrivées à maturité, elles ne trouvent pas non plus le soutien financier nécessaire. Et Olivier Mathiot d'évoquer son expérience personnelle : "lorsque Priceminister a été vendu au japonais Rakuten pour 200 millions d'euros, les offres reçues de la part d'acteurs français équivalents étaient environ cinq fois mois élevées." Mais lorsque de l'argent venu d'ailleurs vient s'investir en France, doit-on réellement se plaindre ?

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20 septembre 2013 5 20 /09 /septembre /2013 16:17

On trouve de plus en plus de célébrités au capital de jeunes entreprises. Par volonté de donner un coup de pouce ou plutôt par intérêt bien compris ?

"J'aurais voulu être un artiste ". Tout le monde connaît ce "blues du businessman" issu de la comédie "Starmania". Mais si certains hommes d'affaires à succès veulent montrer qu'ils ont aussi une sensibilité, certains artistes semblent à l'inverse gagnés par le virus des startups. Qui mieux qu'Ashton Kutcher aurait pu incarner Steve Jobs au cinéma ? L'acteur américain est un véritable connaisseur des sociétés de technologie. En 2004, il cofinance la société de téléphonie Ooma et y occupe même officiellement le poste de directeur artistique ! L'histoire n'est pas un succès colossal, mais cela ne l'arrête pas. 

Quand Hollywood et Silicon valley font bon ménage

Depuis 2007, ce "serial investisseur" a placé une partie de ses cachets dans au moins 13 sociétés différentes, du concepteur d'applications mobiles Foursquare au service de location de vacances entre particuliers Airbnb, en passant par Flipboard (application de lecture de magazine sur tablettes) ou Skype. Et Ashton Kutcher n'est pas la seule célébrité à investir dans des startups et semble d'ailleurs avoir contaminé son ex-femme Demi Moore, qui a mis des billes dans un site au nom un brin douteux, Fashism, qui permet de poster des photos de son look et de demander l'avis des internautes. De son côté, Justin Timberlake, dont on se souvient qu'il a interprété Sean Parker, le co-fondateur cocaïnomane de Napster, dans le film "The Social Network", le film racontant l'histoire de Facebook, n'est pas en reste. Lui avait choisi d'investir dans un autre réseau social... Myspace. Pas forcément le bon cheval ! Mais le chanteur-acteur a récidivé en apportant son concours financier à deux autres startups, Stipple et Dekko, spécialisées dans le partage d'images. 

Une nouvelle forme de sponsoring ?

Ce ne sont pas là des cas isolés et, lorsqu'en novembre 2011, le site communautaire sur le voyage Trippy a annoncé une levée de fonds de 1,75 millions de dollars, on trouvait dans le tour de table plusieurs célébrités, aux côtés de capital-risqueurs plus traditionnels , dont la styliste Rachel Zoe et le chanteur Jason Mraz. Quant à Leonardo di Caprio et Lance Armstrong, ils se sont retrouvé côte à côte au sein de la société de partage de photos Mobli, sans oublier d'en faire la promo.Car lorsque des célébrités s'intéressent aux jeunes pousses, on est loin de l'investissement plaisir qui pousse certaines stars ici-bas à acheter un vignoble, par exemple. Dans le monde hyper concurrentiel des startups technologiques, il faut se faire une notoriété le plus vite possible pour se démarquer de la concurrence et atteindre la taille critique. Pas étonnant qu'une entreprise soit intéressée d'avoir comme actionnaire et ambassadeur un Ashton Kutcher, fort de près de 15 millions de "followers" sur Twitter. On n'est en fait pas si loin du sponsoring traditionnel. Au lieu que l'entreprise paye pour le droit d'utiliser l'image d'une star, c'est la star qui investit et va tout faire pour pousser la société dans l'espoir de retirer une plus-value de son investissement... (article à lire en intégralité sur Yahoo Finance)

 

 

 

 

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1 mars 2013 5 01 /03 /mars /2013 14:32

Alors qu'elle ne sont encore que de modestes PME, certaines startups se voient très rapidement propulsées dans le grand bain du monde de la finance, particulièrement dans le secteur du web. Coup de projecteur sur quelques bébés milliardaires.

Startups-milliards.JPG"Aux âmes bien nées, la valeur n'attend point le nombre des années" ! La célèbre réplique de Rodrigue au père de Chimène s'est rarement aussi bien vérifiée que ces temps-ci, où la valorisation des jeunes pousses high tech a de quoi donner le vertige !

Les ambitions de Dropbox sont venues en donner un nouveau témoignage ces dernières semaines. La société a lancé en 2008 son service de stockage en ligne de fichiers et aurait refusé en 2011 une offre de achat de la part d'Apple pour... 800 millions de dollars. Désormais, elle envisage en effet d'entrer en Bourse cette année et la valorisation visée est de 4 milliards de dollars ! Soit deux fois plus que son concurrent Box, qui envisage pour sa part une introduction sur le marché en 2014.

 

Des valorisations déconnectées des fondamentaux économiques

Le club des startups qui valent des milliards de dollars avant même d'être cotées en Bourse semble de moins en moins fermé. Lors de sa dernière levée de fonds en 2011, le site de location de logement en ligne Airbnb était déjà valorisé à 1,3 milliard de dollars. Quant au réseau de partage d'images Pinterest, qui n'a toujours pas de chiffre d'affaires mais a conquis 25 millions d'utilisateurs trois ans après son lancement, il vaudrait 1,5 milliard de dollars. A côté de ces bébés, Twitter, lancé en 2006, semble déjà un vétéran : en janvier, le gestionnaire d'actifs BlackRock a fait une offre à 80 millions de dollars pour moins de 1% du capital, ce qui équivaut à une valorisation de 9 milliards de dollars pour le réseau social au petit oiseau. Fondé en 2005, le spécialiste de la sécurité des réseaux informatiques Palo Alto Networks a déjà sauté le pas vers la Bourse depuis juillet dernier et sa capitalisation boursière actuelle frise les 4 milliards de dollars. Et on pourrait ajouter des dizaines d'autres noms, comme Spotify (musique en ligne), Zscaler (sécurité informatique) ou SurveyMonkey (sondages en ligne).

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9 avril 2010 5 09 /04 /avril /2010 10:58

Les fonds Jaïna Capital et Kima Ventures viennent dinvestir 300.000 euros dans la société internet Plyce, qui gère un réseau social géolocalisé.

 

Ce type de service, accessible sur mobile, informe le porteur de l'appareil des lieux commerçants (magasins, restaurants,...) situés à proximité de lui. Pour lesdits lieux, cela permet de générer du trafic, d'être associé à des opérations de marques, voire peut servir de carte de fidélité électronique.

 

Plyce, tout juste créée par Martin Destagnol, Pascal Gauthier et Guillaume de Beauvoir, vient donc de conclure une levée de capitaux de 300.000 euros à laquelle ont contribué les fonds d'amorçage Jaïna Capital (structure de Marc Simoncini, fondateur de Meetic) et Kima Ventures, structure commune à Xavier Niel, fondateur d'Iliad, et Jérémie Berrebi (Net2One, Zlio).

 

Ce nouvel entrant mise sur des services innovants pour s'imposer face à une concurrence déjà vive, qui comprend des acteurs neufs (DisMoiOù, Qype,...) aussi bien que des plus classiques, dont évidemment PagesJaunes.

 

 

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3 février 2010 3 03 /02 /février /2010 16:26

Il est plutôt connu pour ses talents vocaux à la tête du groupe U2, mais Bono est aussi un investisseur ! Via la société de capital-investissement Elevation Partners, dont il est un des co-fondateurs, il s'apprête ainsi à devenir actionnaire de la société Yelp.

Yelp est un site collectant des recommandations d'internautes, un peu à la manière de sites comme ciao.fr ou qype.fr en France. Fondé en 2004, il enregistre une audience très forte : en décembre, 26 millions de visiteurs se sont ainsi intéressés aux quelque 9 millions de recommandations proposées par le site (restaurants, services, ...).

Dans l'immédiat, Elevation Partners va investir 25 millions de dollars dans la société, mais pourrait injecter jusqu'à 100 millions de dollars dans cette pépite du web. Cette annonce intervient peu après le refus poli opposé par Yelp à une offre de rachat d'un certain Google, qui valorisait la cible à quelque 500 millions de dollars.

Voici donc une nouvelle participation pour Elevation Partners, qui gère environ 1,9 milliard de dollars de participations, parmi lesquelles on compte le groupe de presse Forbes, le fabricant de terminaux mobiles Palm ou le site immobilier move.com.

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25 octobre 2009 7 25 /10 /octobre /2009 16:59

La société de capital-investissement Oddo Private Equity, qui gère environ 150 milions d'euros d'actifs non cotés, lance le FIP Ecosolaire.

 

Entre 60 et 80% des actifs de ce nouveau fonds seront investis dans des sociétés de gestion de parcs solaires, le solde étant géré de manière libre (placements monétaires, actions cotées, OPCVM, etc). La filiale du groupe de gestion d'actifs Oddo Asset Management justifie l'intérêt de ce produit par le retard français en matière d'énergies renouvelables et la volonté politique affichée de le rattraper, en atteignant dès 2020 le seuil de 20% de l'énergie produite via des filières d'énergies renouvelables.

 

De ce fait, alors qu'elle n'est pas encore compétitive sur le plan économique, l'énergie solaire bénéficie d'un cadre légal très attrayant, avec notamment des tarifs de rachats par EDF garantis sur 20 ans et indexés sur l'inflation.

 

L'économie des projets en ce domaine bénéficie aussi de facteurs structurels favorables : les variations solaires annuelles sont assez faibles (+/-5%), ce qui permet de prédire avec une marge d'erreur satisfaisante le potentiel de production d'énergie, et les panneaux solaires ont une durée de vie longue, tandis que leur prix ne cesse de chuter.

 

Pour sélectionner les meilleurs projets, Oddo Private Equity s'est associé avec le groupe international Akuo, spécialisé dans le développement et le cofinancement de sociétés de production d’énergies renouvelables.

 

Moyennant l'obligation d'investir dans des sociétés non cotées appartenant à quatre régions limitrophes de l'Union Européenne et une immobilisation du placement pour au moins cinq ans, les FIP permettent de déduire 25% des sommes investies de son impôt sur le revenu et de se voir exonérer sur l'éventuelle plus-value.

 

La plupart des FIP lancés incluent l'Ile-de-France parmi leur quatre régions d'investissement. Logiquement, il en va autrement du FIP Ecosolaire, qui a ciblé le sud de la France. Ses terres de chasses seront donc les régions PACA, Languedoc-Roussillon, Midi-Pyrénées et Rhône-Alpes.

 

Alors que le secteur, aujourd'hui en effervescence, pourrait se consolider d'ici 5 ou 6 ans, le timing d'investissement semble bon et le produit est accessible à partir de 1.000 euros, valeur initiale de la part. Mais le problème des FIP, outre le blocage des fonds sur longue période, est toujours le même : les frais sont à la hauteur de l'avantage fiscal, c'est-à-dire plutôt élevés !

 

Ainsi le FIP Ecosolaire peut-il faire l'objet d'une commission de souscription allant jusqu'à 5% et de frais de gestion annuels de 3%. Sans oublier des frais de constitution de 1% la première année, une commission de rachat de 4% au bout de sept ans, et des frais de gestion pouvant aller jusqu'à 2,5% sur la partie gérée librement (les 20 à 40% de l'actif qui ne seront pas investis en société de production d'énergie solaire).

 

De belles perspectives, certes, mais des perspectives qui ont un prix.

(c) investirautrement.net

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9 octobre 2009 5 09 /10 /octobre /2009 19:52

Insiteo vient de lever plusieurs millions d’euros auprès d'un pool d'investisseurs menés par Emertec, société de capital-risque spécialisée dans l'amorçage et soutenue depuis sa création en 1999 par CDC Entreprises, filiale de la Caisse des dépôts, et le CEA.

 


 


Dans cette levée de fonds, Emertec intervient conjointement à un groupe d’investisseurs privés, parmi lesquels Anne-Sophie Pastel, co-fondatrice, avec Marc-Antoine Dubanton, du site internet auFeminin.com (24,7 millions d'euros de chiffre d'affaires en 2008).

Insiteo est une société spécialisée dans les solutions de géolocalisation en intérieur. Fondée et présidée par Arnaud Masson, ex-directeur technique de Galileo, l'entreprise développe une solution permettant d'assurer la continuité des services de géolocalisation dans des environnements clos, où la technologie GPS est indisponible. Parmi ses premiers clients, elle compte des centres commerciaux, des musées ou encore des aéroports.

(c) investirendirect.com

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18 septembre 2009 5 18 /09 /septembre /2009 10:45

Marc Simoncini, patron de Meetic, site de rencontres leader en Europe (134 M€ de CA en 2008), a révélé au Figaro qu'il venait d'investir "plusieurs millions d'euros" dans Cofitel, société qui porte un projet de nouvel opérateur mobile virtuel (MVNO).

La société Cofitel (COmpagnie de FInancement des TELécommunications) a été fondée par Cédric Curtil, précédemment passé chez Viventures, ancienne structure d'investissement de Vivendi, et SFR.

Marc Simoncini remarque les similitudes entre le modèle économique des MVNO et celui de sa société, la gestion du coût d'acquisition des nouveaux clients étant un point clé dans les deux cas.

L'entreprenaute le plus célèbre de France n'en est pas à son coup d'essai en tant qu'investisseur. Il a déjà misé notamment sur l'agence de marketing interactif 1000Mercis ou le site de "cash-back" cashtore.fr.

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18 juin 2009 4 18 /06 /juin /2009 12:07
Le bilan de la collecte des fonds ISF, qui s'est achevée le 15 juin, est plutôt mitigé. Les FIP et FCPI ont connu une nette décrue de leurs levées de fonds, confrontés à la montée en puissance des holdings.

Selon les données de la lettre Capital Finance, le total des fonds levés par les FIP et FCPI cette saison serait de 373 millions d'euros, soit un plongeon de 30% ! Il est vrai que, cette année, ces véhicules ont subi la concurrence frontale des holdings ISF, dont la collecte a progressé de 85%. Fait nouveau, nombre d'entre eux ont obtenu un agrément de la part de l'
Autorité des marchés financiers, ce qui leur a permis de faire appel public à l'épargne.

Au total, les fonds levés via la défiscalisation ISF s'affichent en léger recul par rapport à 2008 (-4%), malgré la profusion de l'offre. Confrontés à la baisse de la valorisation de leurs actifs depuis la crise financière, les personnes fortunées sont plus frileuses à optimiser fiscalement leur patrimoine.

Cela semble indiquer que les contribuables ISF se posent la question de la qualité de leurs investissements avant celle de la fiscalité. Nous ne saurions les en blâmer...

Copyright © Investirendirect.com
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21 avril 2009 2 21 /04 /avril /2009 14:28

Pas facile de lancer une start up en période de crise financière, lorsque les robinets du crédit coulent au goutte à goutte. Et si, malgré tout, c'était le meilleur moment ?


Prenez l'exemple de Cisco. En décembre 1987, il fallait sans doute une bonne dose de courage à son fondateur, Leonard Bosack, pour battre la campagne à la recherche des fonds destinés à développer sa jeune pousse. Deux mois plus tôt, Wall Street avait connu la pire journée de son histoire, lors de ce fameux Black Monday au cours duquel le Dow Jones avait dégringolé de plus de 22 %.

La légende veut que cet entrepreneur ait aligné 75 rendez-vous avant de trouver l'oreille attentive de Donald Valentine, fondateur de la société de capital-risque Sequoia Capital. Cette rencontre lui permit alors de lever 2,5 millions de dollars. On connaît la suite ! Deux décennies plus tard, Cisco est un des grands gagnants de la révolution internet : l'équipementier a réalisé l'an dernier un chiffre d'affaires de 39,5 milliards de dollars et sa capitalisation boursière dépasse les 100 milliards.
 
Les périodes de crise ont au moins ceci de bon pour les entreprises en démarrage qu'elles ont un effet déflationniste sur le coût de la main d'oeuvre, des bureaux, ou des matériels. Encore faut-il trouver le bon filon ! Les sociétés dans lesquelles la jeune société d'investissement Enex Group, fondée en 2006 à Genève, a pris des participations semblent avoir ceci en commun qu'elles sont capables de révolutionner leur marché.


Enex a ainsi investi dans la société de téléphonie danoise Vopium, dont les applications permettent de passer des appels internationaux à prix réduits à partir d'un téléphone mobile, en utilisant la technologie de voix sur IP et en court-circuitant ainsi l'opérateur. L'équivalent mobile de Skype, dont le succès grandit chaque jour : entrée dans le giron d'eBay, la société a réalisé un chiffre d'affaires de 551 millions de dollars en 2008 (contre 7 millions en 2004) et revendique 350.000 nouveaux utilisateurs par jour ! On souhaite la même voie royale à Vopium, dont le titre est d'ailleurs inscrit au Marché Libre de la Bourse de Paris.


Dans un marché à maturité comme celui du parfum, il peut aussi y avoir des trublions. Et Enex vient d'annoncer un investissement dans Louise Entreprises, qui entend faire émerger le concept des parfums en stick, via ses deux marques commerciales Crazylibellule and the Poppies et My Perfume is a Twistick. "De nombreux professionnels m'ont expliqué que cela ne marcherait pas, mais leurs arguments ne m'ont pas convaincu", explique Arthur Davis, Président d'Enex. Surtout que la créatrice de Louise Entreprises n'est pas une débutante dans le métier : Isabelle Masson-Mandonnaud a en effet co-fondé Sephora en 1993.


Canadien d'origine, Arthur Davis a le virus de la Bourse depuis sa plus tendre enfance mais se définit autant comme un entrepreneur que comme un investisseur. Pour les entreprises qu'il accompagne (via un investissement compris entre 1 et 8 millions d'euros), l'enjeu est de grossir rapidement. Si Enex n'investit pas que dans des marchés grand public, les sociétés cibles doivent avoir le potentiel de générer un chiffre d'affairs de 100 millions d'euros à un horizon de trois ans.

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