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19 septembre 2013 4 19 /09 /septembre /2013 16:09
encours-epargne-salariale.pngLe déblocage « exceptionnel » permis par François Hollande ne rencontrera sans doute pas le succès escompté. La consommation n'en profitera pas, mais la mesure sera favorable au secteur, dont le développement atteint un seuil.

2004, 2005, 2008 et maintenant 2013. On ne comptera bientôt plus les cas de déblocage « exceptionnels » de l'épargne salariale. Ces mesures visent toujours à relancer la consommation… sans forcément y parvenir. «  Plusieurs raisons laissent penser que le déblocage version 2013 sera un flop, prévient Philippe de Vandière, consultant spécialisé chez Altedia Investment consulting. Déjà, en 2008, seulement 3,9 milliards d'euros avaient été retirés, alors que les espérances étaient de 15 milliards. Et seulement un tiers des retraits avaient alimenté la consommation. » En 2013, vraisemblablement, ce sera encore moins. «  Depuis 2008, l'environnement a changé, rappelle Philippe Picharles, chez Chevreuse Courtage. Désormais, la participation est déblocable chaque année : si le salarié décide de l'immobiliser, il s'agit d'une épargne volontaire et non subie. Qui plus est, en période de crise, les Français préfèrent épargner que consommer. »

Car, à la différence des précédentes, la mesure de déblocage version Hollande, pouvant aller jusqu'à 20.000 euros par salarié, prévoit expressément l'obligation d'utiliser les sommes retirées pour le financement d'un bien ou d'un service. Autrement dit, interdiction d'affecter le fruit du déblocage à un autre support d'épargne. «  C'est au salarié que reviendra la charge de la preuve, c'est-à-dire qu'il pourra être amené à produire un justificatif d'achat auprès de l'administration fiscale », rappelle José Castro, directeur du développement de Natixis Interépargne, un des principaux gestionnaires français d'épargne salariale.

Lire l'intégralité de mon article sur lesechos.fr

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23 juillet 2013 2 23 /07 /juillet /2013 16:05

Valeurs-senior.jpgDepuis le début 2013, le marché boursier continue d'être assez chahuté, même si sa trajectoire est - pour l'instant - positive depuis janvier. Un tel contexte reste difficile pour les investisseurs, au moment de choisir dans quelles actions investir, sauf à sélectionner des sociétés susceptibles de bénéficier de tendances de long terme assez facilement prévisibles, comme celle du vieillissement de la population.Il tient à la combinaison de deux facteurs : une baisse de la natalité et une espérance de vie qui augmente grâce aux progrès constants de la médecine. Il touche la plupart des pays développés, à commencer par l'Allemagne et le Japon, mais aussi les Etats-Unis. Même la Chine, qui paye ainsi le prix de sa politique de l'enfant unique, commence à subir le phénomène. "Selon les Nations-Unies, un européen sur 6 avait plus 65 ans en 2010 et la proportion devrait passer à un sur quatre d'ici 2040, rappelle Vafa Ahmadi, responsable actions thématiques chez CPR Asset Management. Cela représente un taux de croissance annuel de 2% environ pour cette population." Ce gérant est en charge du fonds CPR Silver Age, qui investit spécifiquement dans des titres de sociétés profitant de ce vieillissement. 

 

Oui, les seniors consomment !

Alors que les publicitaires ciblent traditionnellement la "ménagère de moins de 50 ans", une étude du Credoc montrait il y a quelques années un vrai basculement de la consommation. Elle estimait que la part des plus de 50 ans dans la consommation totale allait passer de 48% en 2005 à 54% en 2015, avec un poids encore plus dominant dans des secteurs comme l'alimentation (60%) et bien sûr la santé (64%)."Le consommateur senior se démarque par un patrimoine très supérieur à la moyenne et des revenus eux-mêmes légèrement supérieurs, explique Vafa Ahmadi. Lire la suite sur Yahoo Finance

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25 juin 2013 2 25 /06 /juin /2013 08:30

Mirabaud-banque-privee-suisse.jpgArrêtez de nous appeler "fonds spéculatifs" ! Olivier Dubost, directeur général de Man Group, fustige ainsi le côté sulfureux qu'on prête nécessairement aux hedge funds, dont la vocation première est justement de protéger le capital, en générant une performance qui ne dépende pas de la direction des marchés financiers. Une des techniques les plus connues est le long short equity. Au lieu, comme dans un fonds actions classique, d'acheter les actions qui lui plaisent et de seulement délaisser celles qui lui semblent risquées, le gérant va cumuler des positions acheteuses ("long") sur les premières et des positions vendeuses ("short"), via l'utilisation de produits dérivés (options, etc), sur les secondes.


Si le gérant préfère Renault à Peugeot, il achète Renault et vend simultanément à découvert Peugeot. Peu importe alors que le secteur automobile se comporte bien ou mal en Bourse. Si le cours de Renault perd 30% sur une période donnée tandis que celui de Peugeot perd 60%, cette double position se révèle gagnante. C'est bien la préférence d'un titre relativement à l'autre qui crée de la performance, pas la direction du marché. D'ailleurs, inversement, si les deux titres montent mais que Peugeot monte plus que Renault, le pari sera perdant, malgré la hausse de Renault !

 

Nombre d'investisseurs français sont arrivés tard dans la gestion alternative et se sont pris les pieds dans le tapis juste avant la crise de 2008, d'où leur frilosité persistante (les institutionnels français investissent moins de 1% de leurs avoirs dans ce type de gestion). Mais l'utilisation de la gestion alternative (les hedge funds !) est beaucoup plus dans les moeurs chez nos voisins suisses, notamment à la Banque Mirabaud, qui les utilise depuis le début des années 1970 déjà. Sur les 25 milliards de francs suisses qu'elle gère, 5 milliards (20% donc !) sont investis en placements alternatifs.

 

Mirabaud utilise des stratégies simples et liquides comme le long short equity de préférence à d'autres moins lisibles. Une partie de la poche actions des portefeuille est ainsi investie en hedge funds pour en réduire la volatilité. L'idée est de capturer deux tiers des hausses et de ne prendre qu'un tiers des baisses du marché : une promesse assez similaire à celle des fonds d'obligations convertibles. Mirabaud investit ainsi chez une centaine de gérants alternatifs.

 

Pour en savoir plus sur les hedge funds, lire le dossier des Echos publié ce mardi 25 juin.

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10 juin 2013 1 10 /06 /juin /2013 17:58

top10-asset-managers.png

(cliquer sur l'image pour agrandir)

 

BlackRock est toujours le premier acteur mondial de l'asset management (gestion d'actifs) : l'américain gérait à lui seul près de 2.870 milliards d'euros à fin 2012, un montant en hausse de 5,8% en un an, selon le dernier classement d'Investment & Pensions Europe (IPE). Mais derrière, Vanguard, un des grands spécialistes des ETF, ces fonds cotés en bourse, a ravi la deuxième place à State Street, grâce à une croissance de 13,8% de ses encours sous gestion, soit près de 200 milliards d'euros de mieux en un an. C'est le seul changement de position au sein des 10 premiers acteurs mondiaux, dont les actifs ont cru en moyenne de 9,8% sur l'année dernière. C'est PIMCO, reconnu pour sa gestion obligataire, qui a enregistré la plus forte croissance relative (+17,6%) : toujours cinquième acteur mondial, avec 1.231 milliards d'euros sous gestion, il se rapproche dangereusement de Fidelity (1.279 milliards), qui connaît la croissance la plus poussive du top 10 (+ 2,3% seulement). On notera que JP Morgan AM et BNY Mellon ont franchi en 2012 la barre des 1.000 milliards d'euros gérés, rejoignant ainsi les cinq autres sociétés citées plus haut dans ce club très fermé.

En neuvième place, Amundi reste le seul acteur français du top 10 mondial, mais on compte quatre sociétés de gestion hexagonales dans le top 20, ce qui fait de notre pays le deuxième pays le plus représenté à ce niveau, derrière les Etats-Unis (12 acteurs), mais devant le Royaume-Uni (deux acteurs), l'Allemagne et le Japon (un chacun). En douzième position, Natixis GAM abandonne une place, dépassé en 2012 par Franklin Templeton. Quant à Axa IM, seizième, il en perd deux, au profit de l'américain Wellington et du britannique Northern Trust. Enfin, BNP Paribas IP pointe en dix-huitième position, doublé par Invesco.

 

Au total, les quatre ténors français gèrent plus de 2.375 milliards d'euros et tous ont connu une croissance des encours en 2012, mais BNP Paribas IP est à la traîne, avec une progression de 2,3% quand ses trois compatriotes enregistrent tous des hausses supérieures à 8%, Amundi affichant même des actifs en hausse de 10,5%, avec 727 milliards d'euros sous gestion.

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22 mai 2013 3 22 /05 /mai /2013 16:14

ETF-encours.png

(cliquer sur l'image pour l'agrandir)

 

Les ETF (exchange traded funds), ces fonds ayant la particularité d'être négociables en bourse, sont nés aux Etats-Unis il y a 20 ans lorsque State Street a lancé son "SPY", avec pour vocation de donner accès facilement à la performance de l'indice S&P 500. Du fait de son avance historique, le marché américain des ETF reste très largement dominant même si ces outils d'investissement progressent partout dans le monde. Il a aussi des différences notables par rapport au marché européen.

 

Pour en savoir plus, lisez ma contribution au quotidien Les Echos daté du 21/05/2013 en cliquant ici.

 

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14 mai 2013 2 14 /05 /mai /2013 14:57

Detecter-escrocs.jpg

Acheter des produits financiers auprès d'un intermédiaire indépendant... pourquoi pas ? Mais quelques précautions sont à prendre pour éviter de confier votre argent à un escroc.

Si les banques conservent une part prépondérante dans la distribution de produits financiers, les distributeurs indépendants se multiplient. Fin 2012, le cabinet Apredia recensait ainsi 2.841 cabinets de conseil en gestion de patrimoine indépendants, un chiffre en progression de plus de 10% en un an. Des professionnels souvent expérimentés dont les compétences n'ont rien à envier à celles des réseaux bancaires. Mais pour le particulier peu averti des choses financières, le risque est de voir se présenter à sa porte non pas un de ces intermédiaires dûment enregistrés, mais... un escroc ! De tels cas sont heureusement assez rares, mais on se souvient de l'arrestation fin 2011 en Indre-et-Loire d'une certaine Sylviane Hamon, ex-conseillère municipale de la commune de Benais, accusée d'abus de confiance et pratique illégale de la profession de banquier, une femme qui a été surnommée la "Madoff en jupons" par référence au célèbre escroc américain, condamné en 2009  à... 150 ans de prison.

Bien identifier les parties prenantes d'un contrat

Comment se prémunir contre de tels personnages ? Tout d'abord, il faut bien comprendre le produit financier que l'on cherche à vous vendre. En France, il prend généralement la forme d'un contrat d'assurance-vie (qui est donc passé avec un assureur) et au sein duquel sont proposés des "unités de comptes", autrement dit des sicav ou fonds communs de placement gérés par une société de gestion de portefeuille. Il est essentiel que la personne qui vous sollicite soit en mesure de vous communiquer les noms de ces intermédiaires. Et elle doit pouvoir vous expliquer sous quel statut elle intervient, celui de courtier indépendant travaillant pour une compagnie d'assurance, ou celui de conseiller en investissements financiers (CIF). Dans tous les cas, elle doit être répertoriée auprès de L'Organisme pour le registre des intermédiaires en assurance (ORIAS), ce que vous pouvez vérifier en ligne.

Lire la suite sur Yahoo Finance

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24 avril 2013 3 24 /04 /avril /2013 13:05

lafrancaise.pngUn pied dans les marchés financiers, un pied dans l'immobilier. C'est le modèle qui a permis à la société de gestion d'actifs La Française de poursuivre son développement dans la crise. Ce statut bipède lui a bien été utile en 2011, année lors de laquelle la forte décollecte dans les valeurs mobilières (824 millions d'euros retirés par les clients) a été plus que compensée par une collecte supérieure à 1,1 milliard dans l'immobilier.

L'année 2012 a été plus équilibrée, La Française finissant l'exercice avec des encours gérés en augmentation de 7,2% en un an, à 37,26 milliards d'euros. Et au premier trimestre 2013, les actifs ont encore progressé de quelque 310 millions d'euros, essentiellement grâce à l'immobilier, qui représentent désormais plus de 21 % des encours totaux, à 8,01 milliards d'euros.

La Française vise désormais l'international, qui ne représente encore que 5,8% de l'activité, mais progresse assez rapidement. Pour ce faire, le groupe est à la recherche de partenaires ou d'acquisitions dans le secteur immobilier. Alors que la conjoncture est difficile en France et que le contexte réglementaire qui se durcit, la rationalisation est à l'ordre du jour de la société de gestion. Sa plateforme de distribution dédiée aux acteurs indépendants de la gestion de patrimoine, UFG Courtage, devrait ainsi être rapprochée de celle de Cholet Dupont et devenir la deuxième du marché français, avec plus de 2 milliards d'actifs gérés, derrière Sélection 1818. Autre projet de rapprochement, celui de la structure d'incubation de nouvelles sociétés de gestion de La Française (Next AM), avec celle du groupe OFI (NewAlpha) : dans ce domaine, le nouvel ensemble deviendrait le leader européen incontesté. Sous une nouvelle marque, Next Advisor, La Française entend aussi accompagner dans leur développement des acteurs de la distribution, et espère tirer des synergies commerciales de cette nouvelle activité.

La Française se lance également dans un nouveau métier, la création de produits structurés répondant à des problématiques particulières de ses clients, notamment institutionnels. Le groupe intègre sous la bannière La Française GIS, pour "global investment solutions", des activités d'ingénierie financière qu'on rencontre d'habitude dans les banques d'investissement. Décidément, c'est l'heure des grandes manoeuvres à La Française. Le signe d'une recomposition en marche dans le secteur de la gestion financière.

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16 avril 2013 2 16 /04 /avril /2013 16:38

encours Mandarine

C'est auréolé du succès de CCR Actions, filiale de Commerzbank dont il fut le directeur général, que Marc Renaud (en photo ci-dessous) s'est lancé en 2008 dans l'aventure entrepreneuriale de Mandarine Gestion.

Désormais, on peut l'appeler Monsieur le Président et surtout, cinq ans après, mesurer le chemin parcouru par son bébé. Cette "boutique" de gestion de fonds spécialisées dans les actions gérait à fin 2008 251 millions d'euros d'encours, une somme qui a été multipliée par plus de six depuis. Fin mars 2013, les six fonds de la gamme et les mandats totalisaient des encours (total des sommes gérées pour le compte des clients) plus de 1,7 milliard d'euros. Fait important, la part du business liée à l'international, infime au démarrage de l'entreprise, ne cesse de progresser et atteint désormais 30%, notamment grâce à un décollage récent sur le marché allemand, où les encours gérés par la société ont enfin décollé ces six derniers mois pour atteindre 180 millions d'euros. La french touch "mandarinienne" a aussi fait mouche sur le marché britannique avec trois mandats remportés récemment, dont deux avec Skandia, pour un total de 150 millions d'euros environ.

Ce monde des sociétés de gestion d'actifs dont Mandarine Gestion fait partie, Marc RenaudMarc Renaud 091111 - Copie le voit comme tripolaire. D'un côté, les petits acteurs dépourvus de réelle stratégie commerciale et qui, pour caricaturer un brin, se contentent de gérer de l'argent pour quelques (riches) amis ou connaissances. De l'autre, les sociétés bien établies, gérant plus de 5 milliards d'euros : un seuil que Mandarine Gestion, qui appartient pour l'heure à la troisième catégorie, celle des poids moyens, considère désormais comme la taille critique à atteindre pour jouer définitivement dans la cour des grands, un peu comme les fusées doivent passer une vitesse critique pour s'arracher à l'attraction terrestre (ce que je suis poète, parfois!).

En France, les plus grands acteurs de la gestion d'actifs sont généralement liés à un réseau bancaire ou un groupe d'assurance : Amundi (Crédit agricole/Société générale), Natixis GAM (BPCE), Axa IM ou BNP Paribas IP gèrent chacun plusieurs centaines de milliards d'euros. Mais de rares indépendants ont montré leur capacité à s'affranchir de ce seuil de 5 milliards dont parle Marc Renaud, dont le plus célèbre est Carmignac Gestion, qui gérait fin 2012 plus de 53 milliards d'euros. Comgest, autre spécialiste reconnu des marchés émergents, suit à quelque distance, avec 15,5 milliards d'euros d'encours gérés, et Financière de l'Echiquier est un nouveau promu dans la catégorie avec ses 6 milliards. Trois belles histoires qui ont commencé il y a plusieurs décennies et trois beaux exemples à suivre pour Mandarine Gestion, la petite jeunette de la bande. La société peut compter sur un esprit entrepreneurial fort, 17 de ses 22 salariés étant actionnaires de la structure, dont il détiennent collectivement 55% du capital, le solde étant réparti à parts égales entre La Française AM, la Banque Postale et la Financière Dassault.

Emmanuel Schafroth

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16 avril 2013 2 16 /04 /avril /2013 11:49

Les conseillers en gestion de patrimoine indépendants (CGPI) apportent des solutions alternatives, très diversifiées, à celle des grandes banques, souvent restreinte aux seuls produits maison. La part de marché des CGPI va croissant ces dernières années mais l'avalanche réglementaire européenne et la possible interdiction de leur mode de rémunération actuel fait peser des menaces sur eux.

Un dossier à lire aujourd'hui dans Les Echos dont voici un extrait : http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/finance-marches/gestion-actifs/0202695472489-les-cgpi-une-profession-toujours-dynamique-mais-558544.php

 

 

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12 février 2013 2 12 /02 /février /2013 16:45

fonds isrA fin 2012, 304 fonds gérés selon les principes de l'investissement socialement responsable (ISR) étaient ouverts à la commercialisation en France, soit huit de moins qu'un an auparavant, d'après les données de Morningstar reprises par Novethic dans son indicateur 2012. Cette contraction, malgré l'apparition de 26 nouveaux fonds ISR, s'explique par une rationalisation des gammes.

En revanche, l'encours total de ces fonds ISR a progressé de 19,4% en un an, à 76,7 milliards d'euros. Une belle hausse, en apparence tout au moins. Car ce n'est pas réellement un attrait des clients pour ce type d'actifs qui est à l'origine du mouvement. Les fonds ISR ont même subi globalement une décollecte de 1,4 milliard d'euros en 2012, la hausse des encours ISR s'expliquant par un effet performance pour 4,4 milliards d'euros et surtout par des conversions de fonds préexistants à l'ISR, pour 8,3 milliards. C'est ainsi que le fonds monétaire BNP Paribas Mois (5 milliards d'euros d'actifs) a adopté l'an dernier ce mode de gestion. Les fonds monétaires, justement, représentent 59% des encours ISR totaux (+ 2 points en un an), devant les fonds actions (29%) et les fonds obligataires (9%).

Un tiers seulement des fonds ISR (107 exactement) bénéficient du label accordé par Novethic, label auquel Amundi, principal acteur du marché, et de loin, n'a pas souhaité se porter candidat l'an dernier. Parmi les poursuivants les plus sérieux de la filiale du Crédit agricole, citons BNP Paribas IP, Mirova/Natixis AM et le groupe OFI, qui voit ses encours ISR augmenter fortement grâce à une conversion de fonds et une forte collecte (près d'un milliard d'euros).

Parmi les agences de notation extra-financière utilisées par les acteurs français, Vigeo reste dominante, mais plus de la moitié des sociétés de gestion ISR clientes, mais Sustainalytics progresse fortement avec une pénétration désormais supérieure à 30%, devançant MSCI, GMI Ratings et Oekom.

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