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1 mars 2010 1 01 /03 /mars /2010 19:39
Fi de la bravoure ou de l'audace ! La société de gestion DNCA Finance préfère jouer la prudence, comme l'illustrent ses arbitrages de la semaine passée.

DNCA s'est en effet renforcé sur des valeurs sûres de la cote, avec une préférence pour les sociétés peu sensibles au cycle économique, tels que les opérateurs télécoms (en l'occurence, France Télécom et SES), des sociétés de grande distribution (Carrefour, Casino) ou des exploitants de concessions (Vinci, Port de Hambourg), dont les cash flows sont fortement récurrents.

Au passage, le gestionnaire réalise quelques arbitrages intra-sectoriels, notamment dans le secteur financier. Ainsi, il a renforcé sa position sur l'assureur Axa, mais allégé Allianz. De même, DNCA a acheté des titres Crédit Agricole et BNP Paribas, mais réduit sa position sur Dexia.

DNCA à également allégé quelques valeurs cycliques industrielles (ArcelorMittal, Saint-Gobain, Safran) et a également cédé des titres de la biotech Ipsen, qui vient de publier de bons résultats 2009 mais n'a pas confirmé ses objectifs 2011 et 2012.

En revanche, les équipementiers automobiles trouvent grâce aux yeux des gérants de DNCA qui, non contents de renforcer Michelin dans le fonds DNCA Evolutif, ont initié une position sur Faurecia dans le fonds Gallica.
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15 février 2010 1 15 /02 /février /2010 22:10
La société de gestion a procédé à quelques arbitrages la semaine dernière. Elle préfère ainsi Michelin à Peugeot.

Il faut parfois savoir aller contre la tendance. Alors que les valeurs bancaires n'ont pas franchement la cote depuis la mi-janvier, la société de gestion DNCA Finance a continué la semaine dernière de renforcer sa position dans Crédit Agricole. Elle poursuit également ses achats de titres du réassureur Scor.

A l'inverse, DNCA Finance s'est allégée sur Eurotunnel et Havas, deux valeurs qui figurent parmi les plus fortes hausses du SBF120 depuis le début de l'année, sans doute afin de se donner des munitions pour profiter des prix cassés sur d'autres titres. DNCA Finance s'est aussi délestée d'une partie de ses titres Bouygues.

Et alors que les publications financières des valeurs automobiles ont fait chuter tout le secteur, DNCA Finance fait un arbitrage clair. La société de gestion a ainsi renforcé le pneumaticien Michelin, qui a su préserver un résultat net positif en 2009 (104 millions d'euros) et réaffirme son ambition de générer un cash flow libre positif en 2010 malgré une hausse de ses investissements. Mais a a cédé une partie de ses titres Peugeot, alors que le constructeur a annoncé une perte de 1,2 milliard d'euros en 2009 et s'attend à une année 2010 plus difficile.
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8 février 2010 1 08 /02 /février /2010 21:15
Dans la série des opérateurs télécoms offrant un fort dividende, la société DNCA Finance fait son choix !

Elle a renforcé la semaine dernière sa position sur France Télécom, alors qu'elle s'est allégée en Vivendi. Si les deux sociétés partagent la caractéristique de présenter une valorisation modeste et un rendement élevé, les soucis judiciaires de Vivendi aux Etats-Unis ne sont peut-être pas étrangers à cet arbitrage. Le groupe pourrait être contraint de débourser jusqu'à 6,6 milliards d'euros pour dédommager ses actionnaires lésés par sa communication financière trompeuse du début de la décennie précédente.

Autre arbitrage intra-sectroriel, dans l'assurance : DNCA a acheté des titres Axa et Scor, mais vendu partiellement ses positions sur Allianz et Euler Hermes.

Parmi les autres mouvements de la semaine, DNCA Finance a notamment acheté des titres de la SSII Atos Origin, des banques Crédit Agricole et Dexia, ainsi que du pétrolier Total. Mais le gestionnaire a cédé des titres TF1.
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5 février 2010 5 05 /02 /février /2010 11:15
Pïctet Sylvie SejournetLa croissance de l’économie numérique est loin d’être achevée. Investir dans des sociétés dont l’activité est tournée vers internet et l’univers interactif : telle est la raison d’être du fonds Pictet Digital Communication, lancé en juin 2008.

Ce produit s’attache à investir dans cinq segments de l’économie numérique identifiés comme étant ceux qui offrent le plus fort potentiel : le commerce en ligne, les contenus numériques (jeux vidéo ou publicité en ligne), les logiciels interactifs (outils liés au télétravail, etc), les appareils interactifs (iPhone et autres), et enfin les opérateurs de réseaux téléphoniques. Au total, Sylvie Sejournet, gérante du fonds (en photo), estime à 1.000 milliards de dollars la création de valeur potentielle dans ces secteurs au cours des prochaines années, dont plus de la moitié sur les deux premiers segments.

Il est vrai que la pénétration d’internet au niveau de la population mondiale reste modeste (23,5%), celle de la téléphonie mobile étant plus élevée (62%) mais restant susceptible de progresser. Autre exemple : la publicité en ligne ne représente que 8% du marché total de la publicité, malgré ses qualités intrinsèques (qualité de la mesure d’efficacité, notamment). Quant aux fameux téléphones mobiles dits intelligents, ils font la une des journaux mais restent peu importants en nombre à l’échelle de la planète. On dénombre au total 64 millions de Blackberry et iPhone en services à fin 2009, à comparer aux 3,4 milliards de mobiles en circulation dans le monde.

Des pays comme la Chine ou le Brésil devrait rattraper rapidement leur retard numérique. Pictet Digital Communication joue ainsi le cocktail numérique + pays émergents, notamment via des valeurs chinoises, comme le portail internet Netease ou le site marchand Alibaba.com.

Pictet Digital Communication croit aussi beaucoup aux éditeurs de logiciels facilitant le travail à distance : Blackboard, qui vise des ventes d’au moins 424 millions de dollars en 2010 et édite des solutions utilisées par les campus américains permettant de mettre en relation élèves et enseignants; Salesforce (plus d'un milliard de dollars de chiffre d'affaires en 2008/2009), qui commercialise des solutions de gestion de la relation client.

Le fonds investit aussi dans des valeurs plus classiques comme les opérateurs télécoms, dont le belge Telenet ou l'opérateur satellite Inmarsat. Les valeurs du secteur présentent en ce moment l’avantage d’une faible valorisation et d’un rendement élevé.

Le portefeuille du fonds est actuellement investi à 43% en Amérique du Nord et à 25% en Europe. Du côté de la France, Pictet Digital Communication est notamment présent au capital de deux valeurs dans le segment des contenus en ligne : le site immobilier Seloger.com et le spécialiste de la publicité et du micropaiement Hi-Media. Une petite french touch dans un univers d'investissement qui, lui, est résolument mondial !
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3 février 2010 3 03 /02 /février /2010 15:10

Le fonds commun de placement Gestys Santé Biotech a allégé sa position sur Transgène dans le courant du mois de janvier.

Gestys a pris quelques bénéfices alors que la société fait l'objet de rumeurs récurrentes d'accord commercial autour de sa molécule-phare (TG 4010) concernant le traitement du cancer du poumon.

Le FCP a également cédé des titres de la biotech néerlandaise Galapagos, notamment spécialisée dans la recherche sur les maladies des os et des articulations, dont le cours a progressé de 25% en un mois.

Notons toutefois que ces deux valeurs restent parmi les principales positions du fonds (elles représentent respectivement 7,66% et 6,51% des encours gérés).

A l'inverse, le FCP s'est renforcé sur Movetis, ancienne filiale de Johnson&Johnson spécialisé dans les maladies gastro-intestinales. Par ailleurs, le fonds a investi dans deux nouvelles valeurs : l'allemande 4 SC (maladies auto-immunes) et la britannique Antisoma (antiocorps pour le traitement du cancer).

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2 février 2010 2 02 /02 /février /2010 13:55

Au 31 décembre 2009, les actifs financiers gérés selon les principes de l'investissement socialement responsable représentaient 34 milliards d'euros, selon le dernier Indicateur IRS de Novethic, soit une hausse de 68% en un an ! Une progression spectaculaire qu'il convient de relativiser...

 

En effet, les indices boursiers se sont nettement relevés en 2009 de la douloureuse année 2008. Cet effet "marché" a permis à lui seul aux encours ISR de progresser de 3 milliards d'euros l'an dernier (sur une augmentation totale de 13,8 milliards).

 

Plus important encore, la croissance des encours a été portée par la conversion de fonds aux principes ISR, qui a gonflé les actifs français de 8,6 milliards d'euros sur l'année. Une progression d'autant plus artificielle qu'elle a en premier lieu concerné des fonds monétaires. A fin 2009, l'univers ISR monétaire représentait ainsi 23 fonds et 14,6 milliards d'euros, contre seulement 16 fonds et 6,3 milliards d'euros fin 2008.

 

La collecte (l'achat de parts de fonds par les clients) n'a donc finalement pesé que pour 2,2 milliards d'euros. L'investissement socialement responsable demeure ainsi une niche du marché de la gestion d'actifs : 3,34% du marché total pour les fonds actions ! Toutes catégories confondues, les encours ISR représentent 2,39% des encours totaux gérés en France, contre 1,43% il y a un an et 1,02% il y a deux ans.

 

Leur part a donc augmenté nettement, mais l'effet de conversion de gros fonds monétaires est là encore le facteur principal : c'est d'ailleurs cette catégorie qui est désormais la plus représentée dans l'univers ISR (44% des encours). Le chemin reste long...

Source : investirautrement.net

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25 janvier 2010 1 25 /01 /janvier /2010 15:51
franklinSigne du déplacement du centre de gravité économique de la planète, les économies et les marchés de l'Asie émergente ont largement mieux résisté que la moyenne en 2009. Et le fonds asiatique de Franklin Templeton en a profité plus que les autres...

Alors que son indice boursier de référence, le MSCI All Country Asia ex Japan, a progressé de 67,7% l'an dernier, le Templeton Asian Growth Fund a quasiment doublé, inscrivant une performance de 96,78% en 2009 et remportant ainsi la première place de la catégorie Asie hors Japon, qui compte 135 fonds, selon les données de Morningstar.

Le gérant-star du fonds, Mark Mobius, est aux commandes de l'équipe "pays émergents" de Franklin Templeton depuis plus de 20 ans. Créé en 1991, Templeton Asian Growth Fund affiche régulièrement une performance supérieure à ses pairs. Depuis 2008, son processus de gestion est ainsi noté AAA (la note la plus forte) par Standard & Poor's.

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18 janvier 2010 1 18 /01 /janvier /2010 22:35

Altran logoLa société de gestion du groupe Banca Leonardo a acheté des titres de la société d'ingénierie Altran pour le compte de ses fonds DNCA Evolutif et DNCA Evolutif PEA.

DNCA Finance a également initié une ligne Euler Hermes et renforcé ses positions dans France Télécom, Casino, Havas et Sanofi-Aventis.

A l'inverse, la société de gestion a allégé ses positions en actions Air France, TF1 et Saint-Gobain.

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13 janvier 2010 3 13 /01 /janvier /2010 12:00

Acropole -Emmanuel MartinLes obligations convertibles ont encore du potentiel en 2010. C'est du moins ce qu'estime Emmanuel Martin (en photo), responsable des gestions de la société de gestion Acropole Asset Management. Mais attention ! Il faudra être sélectif.

Après une année 2008 où il ne fallait pas avoir de convertibles, une année 2009 où on pouvait les acheter toutes, les qualités du professionnel qu'il est devrait reprendre leurs droits en 2010. Si, prise dans sa globalité, cette classe d'actifs si particulière reste peu chère, les écarts de valorisations d'un secteur à l'autre, ou d'un titre à l'autre, peuvent être très importants.

Quel est l'intérêt de détenir des obligations convertibles ? Réaliser une performance de long terme similaire aux actions avec une volatilité bien inférieure... autrement dit une meilleure résistance de votre portefeuille dans les périodes de krach. A vrai dire, sur les 10 dernières années, la démonstration des qualités des obligations convertibles est encore plus implacables. Les actions ont fait une performance proche de zéro, tandis que les convertibles, selon l'indice Exane, ont progressé de 60% environ.

On avait presque oublié les convertibles du fait de leur raréfaction ces dernières années. Mais le mouvement s'est inversé au cours du deuxième semestre 2009, où les émissions se sont multipliées à un rythme similaire à l'année record 2007, les entreprises trouvant là un moyen d'étaler leur dette alors que le crédit bancaire tournait au ralenti.

De ce fait, le gisement européen d'obligations convertibles représentent 80 milliards d'euros à fin 2009, contre la moitié un an auparavant, sous l'effet conjugué de ces émissions nouvelles et de la hausse des titres. "Le gisement pourrait encore doubler d'ici trois ans, car les années 2010 à 2012 seront creuses en matière de remboursement, beaucoup d'émissions passées ayant pour échéance 2014 ou 2015", rappelle Emmanuel Martin.

Acropole Asset Management affiche donc une certaine confiance dans l'année 2010, rappelant que les "spreads" (écarts de rendement des obligations convertibles avec celui des obligations d'Etat classiques) restent important. Cela dénote la perception d'un risque important de défaillance des entreprises émettrices de ces titres, ce qui ne semble pas justifié au regard de la reprise de la croissance constatée.

Parmi les titres préférés d'Acropole Asset Management figurent les emprunts convertibles des sociétés de télécoms Deutsche Telekom et Cable & Wireless.


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18 décembre 2009 5 18 /12 /décembre /2009 11:00

Métier peu capitalistique, la gestion collective (SICAV, FCP) est un secteur de la finance, où il reste de la place pour de nouveaux entrants et des acteurs de petite taille. Pour la troisième fois, Multiratings a récompensé ces jeunes pousses lors de la remise de ses "Tremplins 2009"

Au cours de l'année 2008, pourtant difficile, l'Autorité des marchés financiers a accordé 50 agréments à de nouvelles sociétés de gestion, confirmant le dynamisme du métier. Multiratings accordait cette année ses récompenses à des sociétés de gestion créées entre 2004 et 2008, en se concentrant sur les indépendants.

Société la plus primée, Hugau Gestion, qui revendique 627 milllions d'euros d'encours, rafle trois des neuf  "tremplins" attribués (catégories "taux", "trésorerie" et "toutes stratégies"). Convictions Asset Management, créé en septembre 2008, en remporte deux ("diversifié" et "création de l'année"), tandis que le prix-phare (catégorie "actions") revient à Amplégest. Egalement récompensés : Cogitam, Perial Asset Management et Demeter Partners.

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