Ils valent entre 10 et 240 dollars la bouteille. Ou peut-être un peu plus maintenant qu’ils font officiellement partie du Top100 du Wine Spectator. Le site de la revue précise que ce classement annuel se fonde sur des critères de qualité, de prix, de disponibilité et... d’excitation.
Le millésime 2014 de ce « hall of fame » du vin intègre des bouteilles en provenance de 15 pays différents, le plus représenté étant les Etats-Unis (24 lauréats), devant l’Italie (19), la France arrivant seulement en troisième position, avec 14 noms représentés. Suivent l’Espagne (8), l’Australie, le Chili et le Portugal (6 lauréats chacun), puis d’autres pays plus ou moins attendus dans un tel palmarès : Afrique du Sud, Nouvelle-Zélande, mais aussi Allemagne et Israël.
En France, on sait que l’impact d'un critique comme Robert Parker, dont le système de notation sur 100 a été reprise par le Wine Spectator, s’est particulièrement fait sentir en région bordelaise. Celle-ci compte 4 représentants dans la sélection 2014 : deux rouges du Médoc (un saint-julien de Léoville Las Cases en 10e position et un saint-estèphe de Lilian Ladouys, 72e) et deux blancs liquoreux (le 1er grand cru classé de Sauternes, Château Guiraud et son voisin de Barsac, Château Doisy-Védrines). Mais Bordeaux est devancé par la région viticole montante du Rhône qui compte 5 noms dans le classement, dont quatre châteauneuf-du-pape (le Clos des Papes est le meilleur français du classement avec sa 7e place) et un côte-rôtie de chez Guigal. Figurent aussi au classement un alsace, un bourgogne (un chablis), un vin du Languedoc, un autre de Provence et enfin un cahors.
Le top 5 du classement est quant à lui entièrement occupé par le Portugal (un porto et deux vins du Douro) et l’Australie.
Voir le Top 100 2014 du WineSpectator