Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
19 mai 2014 1 19 /05 /mai /2014 19:22

Chez Mandarine Gestion, on ne fait pas de triomphalisme. Il n’empêche que la société de gestion créée en 2008 par Marc Renaud et ses associés se porte bien. Avec 2,4 milliards d’euros d’encours à fin avril, ses actifs atteignent même un nouveau sommet. « Il n’y a pas d’euphorie mais nous enregistrons un petit flux quotidien de souscriptions », commente Marc Renaud. Depuis le début de l’année, la collecte dépasse les 200 millions d’euros, soit le double de celle enregistrée sur toute l’année 2013. Pour mémoire, le meilleur millésime de la société en la matière fut 2010, avec une collecte de 500 millions d’euros.

 

Jouer dans la cour des grands

L’objectif est désormais pour Marc Renaud d’atteindre la barre des 5 milliards d’euros d’actifs, un cap qu'il s'est fixé il y a longtemps déjà. C’est en quelque sorte ce qu'il estime être le seuil pour s’arracher à l’attraction terrestre et jouer dans la cour des grands de la gestion d’actifs indépendante : les Carmignac, DNCA, Comgest et autres Financière de l’EchiquierEn arriver là passe par la diversification : si le patron est connu pour son style de gestion « value » peaufiné durant ses années CCR, sa société a développé trois autres expertises : la gestion « valeurs de croissance », l’investissement socialement responsable et l’allocation d’actifs : des équipes hébergées sous la même ombrelle mais disposant d’une autonomie de gestion. « Chez nous, il n’y a pas de ligne du parti », martèle Marc Renaud.

 

Une seule solution : la di-ver-si-fi-ca-tion

La clientèle aussi est diverse : une moitié d’institutionnels et une moitié en « retail », ce qui inclut des banques privées ou des CGPI, qui pèsent peu individuellement mais sont source de stabilité par leur fidélité. Enfin, un autre axe de diversification est l’international, qui pèse aujourd’hui pour un tiers des encours totaux. « Notre succès en Allemagne était « programmé » car nous avons un commercial là-bas depuis cinq ans », rappelle Marc Renaud. La surprise vient plutôt du Royaume-Uni où la société, sans démarche commerciale particulièrement aboutie, a décroché trois mandats institutionnels. Les produits Mandarine sont aussi vendus au Bénélux ou en Autriche et l’entreprise lorgne vers l’Italie, un marché où l’architecture ouverte est très développée.

 


Partager cet article
Repost0

commentaires