Les chiffres de ventes de voitures dans l’Union européenne sont au beau fixe. En septembre, les immatriculations ont ainsi bondi de 9,8%, avec 1,36 million de nouveaux véhicules mis en circulation. Une progression supérieure à celle enregistrée sur les neuf premiers mois de l’année (8,8%). Les marques françaises sont un peu à la traîne de la tendance. Citroën progresse de 7,4% et Peugeot de 6,1% mais c’est surtout la marque Renault qui peine (+3,4% seulement), même si le groupe peut se targuer d’une belle percée de sa marque à bas coûts Dacia (+9,4%).
Côté boursier, le mois de septembre a été moins florissant pour les constructeurs. Touché par le méga-scandale dit du « dieselgate », Volkswagen a vu son cours plonger de 37% au cours du mois dernier, quant ceux de Peugeot et Renault perdait respectivement 12,6% et 13,5%. Il est intéressant de noter que, depuis lors, Peugeot a depuis reconquis le terrain perdu : le titre cote ce matin un peu plus de 15 euros (à comparer aux 15,4 euros de fin août, avant que le scandale VW n’éclate). Si l'action Volkswagen a repris quelques couleurs aussi, il reste en retrait de 26% sur le cours de fin août : la confirmation du statut de leader européen du groupe (23,3% de parts de marché en septembre) ne compense que partiellement les conséquences financières très importantes à venir en raison de la triche massive de l’allemand.
Le plus surprenant reste le comportement de Renault : malgré une progression poussive des ventes, le titre caracole au-dessus de son cours de fin août.