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7 mars 2015 6 07 /03 /mars /2015 20:08

Les clients du réseau Société générale sont de plus en plus généreux. En 2014, les divers systèmes de partage de la banque ont permis de verser plus de 1,8 million d’euros aux quelque 50 associations partenaires : un montant en hausse de 26% en un an.

Le plus important programme solidaire mis en place par la Société générale est celui lié aux cartes bancaires permettant de soutenir des associations caritatives ou des associations d’aide à la création d’entreprises (Initiative France et Moovjee). Chaque paiement effectué via ses cartes bancaires spécifiques génère un don de 5 centimes, ce qui a représenté un total de 840.000 euros en 2014 (+23%).

Autre moyen pour les clients de faire des dons à des associations : le programme de fidélisation mis en place par Société générale. Dès qu’un client convertit ses points fidélité en cadeaux, la banque procède à un versement de 25 centimes réparti entre deux associations. Mais les clients peuvent aussi décider de donner leurs points. Au total, 487.000 euros (+10%) ont ainsi été redistribués l’an dernier.

Troisième possibilité, les clients titulaires de livrets tels que le livret A peuvent choisir de les convertir en livrets solidaires, en choisissant à la fois la part de leurs intérêts qu’ils souhaitent reverser et les associations qu’ils veulent soutenir. Ce service d’épargne solidaire a permis de reverser 328.000 euros en 2014, soit une progression de 5% par rapport à 2013 : cette modeste évolution doit être mise en parallèle avec la baisse du taux du livret A décidée au 1er août 2014, qui a mécaniquement pesé sur les montants versés.

En 2014, ces dispositifs ont été complétés par une opération parrainage : pour chaque ouverture de compte sous parrainage, 5 euros sont reversés au Secours Populaire par la banque, ce qui a permis de lever 158.000 euros en 2014. Pour 2015, Société générale continue de développer ses dispositifs solidaires et proposera notamment deux nouvelles cartes bancaires « collection caritative » permettant de soutenir l’UNICEF et le Téléthon.

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26 octobre 2014 7 26 /10 /octobre /2014 13:37

Parmi les 130 banques sousmises aux stress tests de la Banque centrale européenne, les 13 acteurs français ont, sans grande surprise, passé l'exercice avec succès. Etablis sur la base des comptes 2013, ces tests ont vu 25 banques échouer, mais en tenant compte des opérations de recapitalisation intervenues depuis, seuls 13 établissements restent problématiques du poitn de vue de la solidité financière, du moins si une crise d'ampleur survenait.

 

On ne s'étonnera guère d'y trouver trois acteurs grecs, dont Eurobank et la Banque nationale grecque, qui affichent respectivement un déficit de capitaux propres de 1,8 et 0,9 milliard d'euros, malgré l'importante recapitalisation dont elles ont fait l'objet. La mauvaise surprise vient plutôt de l'Italie, qui compte quatre acteurs dans le lot : Banca Carige, Banca Popolare di Vicenza, Banca Popolare di Milano et surtout MPS (Monte dei Paschi di Siena), qui détient le titre de bonnet d'âne européen avec plus de 2,1 milliards d'euros de déficit en capitaux. On trouve aussi parmi les établissements présentant encore des faiblesses un portugais, un autrichien, le belge Dexia, un irlandais, ainsi que plus accessoirement deux banques slovènes.

 

Dix des 13 établissements français qui ont donc tous passé le cap avec succès vont désormais passer sous la supervision du "Mécanisme de supervision unique" de la BCE, tands que les trois autres, plus petits en taille (il s'agit de PSA Finance, de RCI Banque et de la Caisse de refinancement de l'habitat) resteront sous le contrôle de l'autorité française (ACPR). Une étape clé de l'union bancaire européenne.

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11 juillet 2014 5 11 /07 /juillet /2014 18:15

top10-banques.png

(cliquer sur l'image pour agrandir)

 

Il fut un temps où les principales banques au monde étaient japonaises. Aujourd'hui, elles sont plutôt... chinoises, selon le dernier classement du cabinet d’analyse SNL Financial, fondé sur les actifs totaux en dollars arrêtés au 30 mars 2014. Avec 3.174 milliards de dollars d’actifs, l’Industrial & Commercial Bank of China conserve ainsi la tête du classement mondial, devançant HSBC, banque domiciliée de longue date au Royaume-Uni mais dont le nom complet (Hong Kong & Shanghai Banking Corporation) trahit encore les origines. Trois autres acteurs chinois ont le vent en poupe depuis le dernier classement publié en décembre dernier. Bank of China passe ainsi de la 11e à la 8e place tandis que Agricultural Bank of China de la 9e à la 7e. Mais surtout, China Construction Bank s’invite en 3e position, passant symboliquement devant BNP Paribas (environ 2.600 milliards de dollars d’actifs chacun) et évinçant brutalement du top 5 un autre acteur français, Crédit Agricole, qui dégringole de la 3e à la 9e place.


 

Avec quatre acteurs, la Chine est de loin le pays le mieux représenté dans le top 10 des banques mondiales de SNL Financial, devant la France et le Royaume-Uni (avec deux acteurs chacun). Y figurent aussi un américain, JP Morgan Chase, et un japonais, Mitsubishi UFJ.

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11 février 2014 2 11 /02 /février /2014 14:15

Cochon-tirelire.jpg

Garantir à tous l'accès à un compte bancaire, c'est une des missions de la Banque de France, ainsi que nous le rappelions récemment ici-même. Une mission à peu près remplie, le taux de bancarisation atteignant 99% en France. La détention d'un compte est en effet un élément de base pour une bonne intégration à la société.

Or, pour les clients en situation précaire, la relation avec le banquier ne va pas de soi, entre la "peur du banquier" qui peut exister d'un côté et le peu d'intérêt accordé par les établissements bancaires à une clientèle peu susceptible de générer d'importantes commissions.

 

De plus en plus de clients fragiles

Toutefois, avec la crise, la clientèle dite fragile augmente numériquement, comme le rappelle une récente étude des cabinets Ailancy et Koïne Conseil. Le taux de chômage a ainsi augmenté de 2,8 points en cinq ans, à 10,9%, tandis que le taux de divorce très important (44,7 divorces pour 100 mariages en 2011 a fait grimper à près de 1,8 million le nombre de familles monoparentales, ce qui peut être un facteur de fragilité. La France compte aussi 2 millions de travailleurs pauvres et 572.000 retraités touchant le miminum vieillesse, et plus de 1% de la population (environ 800.000 personnes) fait l'objet de mesures de protection comme la curatelle ou la tutelle.

Pour répondre aux besoins d'une clientèle fragile souvent incapable d'épargner et risquant au contraire le découvert chronique, certaines banques ont mis en place depuis longtemps des dispositifs spéciaux, s'adressant notamment aux personnes sous le coup d'interdits bancaires. Ces offres dites GPA (Gamme de Paiements Alternatifs aux chèques) incluent une carte de paiement à autorisation systématique, pour éviter les découverts et des frais réduits en cas d'incidents de paiement. Ces offres restent parfois assez coûteuses (jusqu'à 43 euros par an, auxquels s'additionnent les frais d'incidents), même si BNP Paribas se distingue par une offre de base gratuite. Reste à briser ce que l'étude Ailancy/Koïne Conseil appelle le cercle de la fragilité : l'offre bancaire, n'étant pas adaptée aux clients fragiles, est mal utilisée par eux et ne fait que renforcer leur fragilité. (lire la suite sur Yahoo Finance)

 

 


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3 février 2014 1 03 /02 /février /2014 14:55

Banque-de-France.jpg

Une banque centrale a pour but d'assurer la stabilité monétaire d'un pays ou d'une zone. Avant la création de l'euro, c'est la Banque de France qui était chargée de cette tâche pour la France. Mais ça, c'était avant !

Aujourd'hui, c'est bien évidemment à la Banque centrale européenne (BCE) qu'est dévolu ce rôle, elle-même étant détenue conjointement par les 28 banques centrales des pays de l'Union européenne, qu'ils utilisent ou non l'euro (hé oui, même la Banque d'Angleterre est actionnaire de la BCE à hauteur de 13,7% environ !). C'est donc la BCE qui est chargée d'émettre les billets de banque qui circulent dans nos poches, ce que la Banque de France faisait depuis son origine, au début du 19e siècle, même si c'est seulement à compter de 1848 que ceux-ci ont eu une vraie valeur de monnaie, ne pouvant plus être refusés comme moyen de paiement. C'est aussi la BCE, désormais, qui fixe les taux d'intérêt directeurs qui régissent ses relations avec les banques commerciales, son objectif principal étant d'éviter l'inflation pour favoriser la stabilité économique.

 

13.000 agents affectés à diverses tâches

Et pourtant, la Banque de France subsiste. Mais quel rôle lui reste-t-il ? Et à quoi sont employés ses quelques 13.000 agents ? Tout d'abord, elle est en quelque sorte le petit soldat de la BCE pour le territoire français. En effet, l'Eurosystème (constitué par la BCE et les banques centrales nationales) fonctionne selon un principe de "décentralisation opérationnelle" : si les décisions de politique monétaire sont centralisées à la BCE, les banques centrales nationales conservent des missions de terrain. Ainsi, la Banque de France réalise des enquêtes de conjoncture, élabore des analyses et des statistiques économiques, ce qui occupe plus de 500 collaborateurs. Objectif : établir les prévisions et des estimations concernant la masse monétaire, la croissance et l'inflation, autant d'éléùents sur lesquels se basera la politique monétaire de la BCE. lire la suite sur Yahoo Finance

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24 janvier 2014 5 24 /01 /janvier /2014 18:59

drapeau-France-suisse.pngL'Ecureuil s'intéresse aux noisettes des épargnants suisse. C'est en effet la Caisse d'épargne Rhône-Alpes qui est à l'origine d'une nouvelle banque de détail suisse au nom très symbolique : la Banque du Léman. Une situation peu courante, l'Autorité fédérale de surveillance des marchés financiers n'ayant plus accordé une telle autorisation à une banque étrangère depuis cinq ans.

 

La Banque du Léman s'intéressera tant aux frontaliers qu'aux résidents suisses et son siège et sa première agence seront sans surprise situés à Genève, avec Lausanne en prochaine étape probable. Pour favoriser l'agilité, la nouvelle banque s'appuiera sur une informatique externalisée auprès du spécialiste de l'informatique bancaire Avaloq.

 

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17 décembre 2012 1 17 /12 /décembre /2012 11:19

Après Deutsche Bank en 2010 et Barclays Capital en 2011, c'est BNP Paribas qui se voit cette année décerner le titre de "Banque de l'année" par le magazine IFR (International financing revue). Un prix qui récompense la stratégie de la banque dans une période où l'exigence de renforcement des capitaux rend la tâche des banquiers difficile.

La revue note notamment la rapidité du programme de cession d'actifs et le coût de ces cessions, limité à 250 millions d'euros, contre une estimation de 800 millions. BNP Paribas a atteint dès avril les objectifs fixés pour la fin de l'année en matière de ratios de solvabilité.

 

IFR se félicite aussi de ce que les actifs cédés (l'activité de "prêts garantis par les réserves" aux Etats-Unis et la participation de 28,7% dans la foncière Klépierre) présenteaient peu de synergies avec l'activité principale de la banque, ces cessions ne venant donc pas handicaper la marque.

A cîoté de cela, BNP Paribas a su simplifier la structure de ses activités de banque de financement et d'investissement, tout en enregistrant des succès commerciaux importants dansbonnafe.png le domaine de la gestion de trésorerie d'entreprise, grâce notamment aux mandats obtenus auprès de Thales, Schlumberger ou UCB en Inde et en Chine. BNP Paribas est maintenant le premier acteur du "cash management" dans la zone euro, et le cinquième mondial.

Se restructurer tout en gardant le cap sur la croissance, c'est le challenge qu'a su remplir la banque française, a estimé IFR. Cela se traduit par des revenus qualifiés d' "éblouissants" au troisième trimestre 2012 pour la banque de financement et d'investissement (une croissance de 33%, à 2,4 milliards d'euros), un cours de bourse en hausse de 50% depuis janvier et des analystes redevenus massivement positifs sur la valeur. Puisqu'on vous dit que c'est la banque de l'année !


 

 

 

 

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5 juillet 2012 4 05 /07 /juillet /2012 19:05

Banque casinoSéparer les banques d'investissement de la banque de Monsieur Tout-le-monde. Le projet du candidat Hollande devrait voir le jour. Est-ce vraiment une bonne idée et comment procéder à ce découpage?


Le discours de politique générale prononcé mardi 3 juillet devant l'assemblée nationale par le premier ministre Jean-Marc Ayrault a confirmé la volonté de réaliser une ségrégation entre les banques d'investissement, ce que d'aucuns appellent aussi la banque "casino", et les banques commerciales, dont le métier est de recevoir l'argent des déposants, de le gérer et d'accorder des prêts bancaires sur la base de ces dépôts (disons : la "banque à papa").

Lire la suite de mon article sur Yahoo Finance.

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17 avril 2012 2 17 /04 /avril /2012 08:47

Fotolia_33861020_XS.jpgLa banque à papa, c'est fini ! Les nouvelles technologies touchent notre manière de consommer et, si conservateur qu'il puisse sembler, le secteur financier n'échappe pas au phénomène.

Depuis longtemps, les banques sont de grosses consommatrices d'informatique, la transmission rapide et sécurisée des transactions étant un point critique de leur activité. Mais avec l'avènement des nouvelles technologies de l'information, les acteurs du secteur financier ont aussi l'occasion d'innover et de repenser leur modèle de développement. Voici quelques exemples de nouveaux services permis par la technologie.

 

Lire la suite sur Yahoo finance :

http://fr.finance.yahoo.com/actualites/a-quoi-ressemblera-votre-banque-demain--.html

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22 février 2012 3 22 /02 /février /2012 18:56

Près de 60% des internautes français visitent le site d'une banque en ligne : un taux de pénétration qui classe la France deuxième au niveau européen.

Selon une étude de l'institut comScore, près de 25,8 millions d'internautes français ont visité le site d'une banque en ligne au cours du mois de décembre 2011, soit 59,9% du nombre total d'internautes dans notre pays. Seuls les Pays-Bas affichent un meilleur "reach", avec un taux de 66,3%, correspondant évidemment à un nombre de clients inférieur (un peu moins de 8 millions), taille du pays oblige.

Le podium est complété par la Suède (55,9%) qui devance le Royaume-Uni (53,2%) et la Finlande (53,1%), parmi un total de 18 pays européens ciblés par l'étude. Ajoutons à cela que la France est un des trois marchés les plus importants d'Europe en matière d'accès internet (43 millions d'internautes) et l'on comprend que France et banque en ligne font particulièrement bon ménage.

Cela se confirme dans le palmarès des sites de banque en ligne les plus visités, avec deux banques françaises dans le top 5 : Crédit agricole arrive 2ème (11,2 millions de visiteurs uniques) et Société générale 4ème (8,6 millions). 

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