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28 avril 2011 4 28 /04 /avril /2011 19:26

On le sait, le travail temporaire est un métier cyclique. Et le cycle est en hausse pour le Groupe CRIT !

 

Les facturations de l'activité travail temporaire, qui représente 84% du chiffre d'affaires total de CRIT, ont en effet connu une forte croissance sur les trois premiers de l'exercice. A 280,3 millions d'euros, elles ont bondi de 26% en un an, expliquant en grande partie la croissance de 21,6% du chiffre d'affaires global au premier trimestre (333 millions d'euros).

 

De son côté, le pôle multiservices, plus stable par nature, affiche une progression plus modeste mais une progression tout de même : +4,6%, à 56,4 millions d'euros. Ce pôle inclut notamment l'aéroportuaire qui, après une progression de près de 29% en 2010, poursuit sa progression au premier trimestre 2011 (41,8 millions d'euros, +3,2%).

 

Après le net rebond des bénéfices enregistré l'an dernier, CRIT se dit confiant dans la réalisation d'un nouvel exercice de progression du chiffre d'affaires et des bénéfices. Et le marché devrait accueillir favorablement ses chiffres demain.

 

 

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20 avril 2011 3 20 /04 /avril /2011 10:40

La société de biotechnologie plonge ce matin de plus de 20%, à 1,81 euro. NicOx vient d'annoncer le retrait du dossier de demande de mise sur le marché de son candidat-médicament Naproxcinod en Europe. un sévère coup d'arrêt.

 

Avec son nom un peu compliqué à écrire, le Naproxcinod était encore perçu il y a quelques mois comme le plus bel actif (fpotentiel) de NicOx : mais l'annonce d'aujourd'hui est assez logiquement perçue comme un abandon pur et simple de ce candidat-médicament et pose la question de l'avenir de la société, qui avait très largement misé sur cette molécule anti-inflammatoire pour le traitement de la douleur de certaines arthroses.

 

En juillet 2010, la Food & Drug Administration (FDA) avait tiré le coup de semonce en annonçant un avis défavorable à la mise sur le marché du Naproxcinod. Aujourd'hui, NicOx annonce le retrait du dossier de demande de mise sur le marché en Europe, suite à l'avis défavorable du Comité des médicaments à usage humain (CHMP). En guise de baroud d'honneur, la société déclare certes dans son communiqué qu'elle "évalue désormais différentes options pour le potentiel développement ultérieur du Naproxcinod en Europe", notamment avec Grupo Ferrer, qui a récemment acquis une option sur les droits. Mais personne ne peut être dupe de cette déclaration d'intention : le "blockbuster" annoncé est bel et bien mort-né.

 

Si cet échec ne remet pas en cause la survie de NicOx à court terme (la société disposait à fin 2010 d'une trésorerie de plus de 107 millions d'euros), il fait vaciller sévèrement sa crédibilité, illustrant le déséquilibre de son portefeuille de produits. La réaction boursière est violente ce matin : le titre a perdu jusqu'à 33,8% et, vers 10h40, il affiche un retrait de 20,5% sur la clôture d'hier, à 1,81 euros, dans un volume de 3,4 millions de titres. La capitalisation boursière est ainsi ramenée à 131 millions d'euros, à peine plus que le "cash".

 

Les actionnaires n'ont plus que leurs yeux pour pleurer mais, chez Barclays, on doit avoir le sourire. Le 24 février dernier, la banque annonçait détenir une position vendeuse représentant 0,52% du capital de NicOx, alors que le titre cotait encore nettement au-dessus des 2 euros. Entretemps, cette position vendeuse a été accentuée et représentait aux dernières nouvelles 1,36% du capital (le 5 avril), soit l'équivalent de près d'un million d'actions. Des actions que Barclays est peut-être en train de racheter à vil prix pour matérialiser sa plus-value, à moins que l'opérateur n'attende une nouvelle chute du titre. A suivre...

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19 avril 2011 2 19 /04 /avril /2011 08:38

Après la levée de fonds de 17 millions d'euros réalisée fin 2010, le fabricant de tablettes Internet remet le couvert ! Une nouvelle opération à 26,5 millions d'euros qui risque de fragiliser le titre aujourd'hui.

 

Archos entend en effet émettre un peu plus de 4 millions d'actions nouvelles (1 pour 5 anciennes) au prix unitaire de 6,50 euros, soit 24,4% au-dessous du cours d' Archos hier soir. Le groupe pourra lever 26,5 millions d'euros, voire jusqu'à 30,4 millions en cas d'exercice de la clause d'extension.

 

Revenu à l'équilibre opérationnel en 2010 après trois années de lourdes pertes, le groupe entend ainsi mieux financer sa forte croissance actuelle (+158,5% au premier trimestre 2011), son métier supposant un besoin en fonds de roulement important. Archos souhaite ouvrir de nouveaux canaux de distribution et s'implanter dans de nouveaux pays afin de devenir un groupe réellement mondial. Et la société entend utiliser une partie de cet argent frais pour rembourser par anticipation le coûteux emprunt contracté en 2008 auprès d'Echostar.

 

Saluons le fait que les actionnaires bénéficient d'un droit préférentiel de souscription (DPS), qui seront cotés entre le 21 avril et le 4 mai inclus, soit la période de souscription des actions nouvelles. Libre à eux d'exercer leurs DPS ou de les céder.

 

Quelle réaction attendre de la Bourse après cette annonce ? Le cours d'Archos pourrait avoir tendance à s'aligner sur le prix de l'opération dans les jours qui viennent. Mais l'important est surtout de savoir si l'opération se déroulera comme prévu, sachant qu'elle ne bénéficie d'aucune garantie bancaire ou d'engagements d'actionnaires existants. Le PDG Henri Crohas a déjà indiqué qu'il ne participerait pas et vendrait par conséquent ses DPS sur le marché. Et le marché, qu'en dit-il ?

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18 avril 2011 1 18 /04 /avril /2011 20:02

Le groupe d'électronique a connu une croissance quasi-nulle au premier trimestre 2011 (+0,3%). Une stagnation qui masque le décollage de l'activité CPL.

 

Le chiffre d'affaires de  HF Company a cru de 0,3% au premier trimestre 2011, à 36 millions d'euros. Deux des quatre activités du groupe sont en berne sur la période, ce qui est compensé par la croissance forte des deux autres. C'est l'activité "univers TV", principalement axée sur la vente de décodeurs de télévision numérique terrestre, qui a le plus souffert. En France, cette branche a certe cru de 12%, grâce au passage au tout-numérique dans des régions importantes, comme l'Île-de-France. Mais cela n'a pas suffi à compenser la chute libre en Espagne ou en Italie, où le basculement au numérique est achevé. L'activité "Univers TV" a ainsi plongé de 20,1% en un an, pour ne plus représenter que 13,9 millions d'euros de facturations au T1 2011, soit 39% du chiffre d'affaires total de HF Company, contre près de la moitié au T1 2010. L'activité "haut-débit" est également en retrait, mais de 6,5% seulement, à 7,2 millions d'euros : une pause après plusieurs trimestres de croissance (+30% en 2010).

 

A l'inverse, la division "confortique" (automatismes de portails, portiers vidéo,...) confirme la reprise amorcée fin 2010 : après une croissance de 1% sur l'année 2010, elle progresse de 14,5% au premier trimestre 2011, à 9,5 millions d'euros. C'est cependant la plus petite des quatre activités de HF Company qui est la plus fortement contributive à la petite croissance du début d'année. Issue du rachat de LEA, la branche "CPL" a vu ses facturations bondir de 114% en un an, soit 5,4 millions d'euros de facturations au T1 2011. Comme l'illustre le graphique ci-dessous, le groupe cache ainsi une vraie start-up, qui nourrit de grandes ambitions.

CA-CPL-HF-Company.jpg

L'envol de l'activité constaté depuis le dernier trimestre 2010 correspond à la signature d'un contrat avec  SFR, désormais distributeur des produits CPL de HF Company, ces boîtiers permettant de faire circuler le signal Internet d'une pièce à l'autre de la maison par le réseau électrique, ce qui dispense de tirer des câbles supplémentaires : des produits que le grand public commence à appréhender. Le CPL représente désormais 15% de l'activité totale de HF Company. Le groupe voit dans la diffusion de plus en plus massive de cette technologie un objectif stratégique et espère en tirer 25% de ses revenus à l'horizon 2012.

 

Après les chiffres record publiés au titre de 2010 (146,2 millions d'euros de chiffre d'affaires), HF Company s'attend donc à un nouvel exercice de croissance en 2011 et, fort de cette confiance, versera au titre de 2010 un dividende en hausse de 54%, à 0,80 euros. Soit un rendement de 4,8%.


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12 avril 2011 2 12 /04 /avril /2011 18:09

La société de traitement de documents vient de révéler des chiffres record pour son exercice 2010. Tout sauf une surprise !

 

Déjà connu, le chiffre d'affaires de l'exercice passé s'est élevé à 235,2 millions d'euros, en hausse de 4,9%. Malgré un deuxième semestre légèrement en retrait par rapport au premier en matière de rentabilité, ce qui est inhabituel chez  Tessi, la marge d'exploitation a atteint 17,4% en 2010, soit 0,3 point de mieux qu'en 2009, et le bénéfice net part du groupe a augmenté de 10,8%, à 26,5 millions d'euros. Un niveau record pour la société. Cette belle année permet à Tessi d'augmenter significativement son bas de laine, avec une trésorerie nette des dettes qui atteint désormais 52,8 millions d'euros, soit une augmentation de plus de 20 millions en un an. Et ce, malgré des investissements multipliés par près de 3 en un an, à 12,9 millions d'euros.

 

On peut seulement regretter qu'avec une santé financière aussi solide, l'entreprise n'augmente pas le dividende, qui reste fixé à 2 euros au titre de 2010, soit un taux de distribution de 22% seulement. Le rendement approche cependant 3%, ce qui est loin d'être ridicule. Et surtout, si la société conserve son "cash", c'est qu'après une période consacrée à consolider son bilan, elle promet à nouveau se montrer plus offensive sur le plan de la croissance externe. Comme Itesoft, qui vient de rebondir nettement en bourse après l'annonce d'un financement par Oséo, Tessi s'intéresse au marché émergent de la dématérialisation. Le groupe vient de créer fin 2010 une co-entreprise avec l'Imprimerie nationale baptisée Sakarah, qui vise une place de leader sur le marché de la dématérialisation sécurisée de documents (Tessi en détient 80%). A cela s'ajoute le rachat de l'éditeur de logiciels Logidoc, solution centralisée de dématérialisation et de traitement des flux de documents d'entreprise. Ces opérations viennent renforcer le pôle Tessi Documents, qui a représenté 62% du chiffre d'affaires 2010 et pourrait être le fer de lance à l'international, Tessi oeuvrant encore essentiellement en France.

 

Fidèle à une tradition plutôt spartiate en matière de prévisions, le groupe se contente d'affirmer qu'il "maintiendra une bonne dynamique de croissance", ce qui passera par de nouvelles acquisitions. A 67,20 euros en clôture mardi 12 avril, le titre cotait à proximité du plus haut historique mais conserve un potentiel. La capitalisation boursière représente 196 millions d'euros, soit une valeur d'entreprise de 144 millions d'euros (une fois la trésorerie nette déduite). C'est seulement 3,5 fois le bénéfice d'exploitation courant 2010, ce qui semble bien peu compte tenu de l'historique de croissance de Tessi, qui a multiplié ses résultats par 4,4 en 10 ans. Un cours compris entre 85 et 90 euros d'ici à six mois ne semblerait guère aberrant.

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12 avril 2011 2 12 /04 /avril /2011 16:34

Le titre de l'éditeur de logiciels bondit de plus de 25% cet après-midi après l'annonce d'un financement Oséo qu'il vient d'obtenir.

 

Itesoft s'apprête à enregistrer la séance la plus active de son histoire boursière. Vers 16h30, le titre grimpe de 24%, à 2,84 euros, dans un volume qui atteint déjà 193.000 pièces, soit 3,4% du capital. Le record à battre date du 3 avril 2006 (207.000 titres).

 

L'action réagit fortement à l'annonce faite hier soir d'un financement de 10,5 millions d'euros attribué par Oséo à un projet collaboratif où l'entreprise sera chef de file et qui inclut aussi le groupe Sagemcom (ex-filiale communication de Sagem spécialisée dans les terminaux communicants) et le laboratoire de recherche lorrain LORIA.


Ces trois partenaires sont réunis autour d'un projet baptisé DOD visant à créer une offre innovante de dématérialisation de documents, qui serait plus simple et moins coûteuse pour les entreprises, levant ainsi certains freins à l'expansion de ces technologies, notamment dans les PME. Ce projet devrait durer 5 ans, pour un montant total de 25 milions d'euros.

 

Grâce au rebond spectaculaire d'aujourd'hui, Itesoft revient au plus haut depuis la mi-2007.

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6 avril 2011 3 06 /04 /avril /2011 16:36

TessiTessi publiera le 12 avril des résultats annuels 2010 qui révèleront vraisemblablement une société en excellente forme financière. Deux nouvelles récentes semblent démontrer que l'année 2011 débute sous un jour favorable pour le groupe présidé par Marc Rebouah.

 

Alors que les résultats annuels seront publiés mardi, le titre Tessi a fini la semaine sur une légère correction. A 65,01 euros, rappelons cependant qu'il cote à proximité de son plus haut niveau historique de 67,99 euros, touché fin mars. Si l'on regarde sur plus longue période, l'action du groupe de traitement de chèques et de documents n'a pas démérité non plus : depuis son introduction en bourse en juillet 2001, Tessi affiche une progression de 183%, hors dividendes, alors que le CAC40 a dans le même temps abandonné 18% !

 

Il est vrai qu'en 10 ans (2000-2010), le chiffre d'affaires a été multiplié par 5,5, malgré quelques accidents de parcours, comme la difficile acquisition d'anciens actifs du groupe Cegedim en 2007. Depuis, Tessi a nettement redressé la barre et affiche depuis le premier semestre 2009 une trésorerie excédentaire qui ne cesse de croître (elle atteignait 41,5 millions d'euros fin juin 2010 et on connaîtra mardi le chiffre en fin d'année dernière).

 

Ces dernières semaines, deux nouvelles viennent confirmer des tendances favorables pour l'activité de TessiTout d'abord, l'or n'en finit plus de battre ses records historiques et a fini la semaine à 1475 dollars l'once, soutenu à la fois par la faiblesse du dollar et les inquiétudes liées au renchérissement prix du pétrole. C'est une bonne nouvelle pour CPoR Devises, filiale à 80% de Tessi, intervenant majeur sur les transactions d'or physique en France. Cette entité a enregistré un chiffre d'affaires de 51,1 millions d'euros, soit 22% de l'activité totale de Tessi.

 

La deuxième bonne nouvelle concerne une autre activité importante du groupe : le traitement de chèques. Car ce moyen de paiement, aussi ringard qu'il puisse paraître, aussi coûteux qu'il soit pour les banques, fait preuve d'une résistance acharnée en France. En 2009, les Français ont émis 3,3 milliards de chèques, soit plus de 80% du volume émis sur la totalité de la zone euro. Et ce chiffre ne recule que de 4% par an, en dépit du foisonnement toujours plus vif des moyens de paiement électroniques. Les pouvoirs publics sont bien obligés de le reconnaître, par la voix de Christine Lagarde : "la suppression du chèque n'est pas une option aujourd'hui".

 

Pour autant, la dématérialisation progressive des moyens de paiements mais aussi de tout type de documents est un enjeu crucial pour Tessi. L'entreprise ne l'ignore pas et, toujours en mouvement, vient de regrouper dans une même unité d'affaires dédiée à la gestion des flux de documents. Son objectif : prendre une part du marché de la dématérialisation qui commence à prendre son essor sous l'effet d'une législation favorable mais reste embryonnaire. Un exemple : seuls 3% des 2,5 milliards de factures émises par les entreprises en France en 2010 sont sous format électronique. Un vrai réservoir de croissance pour Tessi.

 

A ces bonnes nouvelles devrait s'en ajouter une autre mardi : des résultats excellents matérialisant la sous-valorisation importante de la société.


 

 


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5 avril 2011 2 05 /04 /avril /2011 11:30

Le PDG d'Archos avait indiqué fin février (lire notre article précédent) que le chiffre d'affaires du premier trimestre serait du même tonneau que celui du dernier trimestre 2010 : il s'avère encore meilleur, à 39 millions d'euros, contre 35,6 millions au T4. La Bourse avait anticipé ce bon chiffre hier et le titre est aujourd'hui ballotté, dans des volumes très importants.

 

Par rapport à la période comparable de 2010, le premier trimestre 2011 affiche une croissance explosive de 158,5%. Celle-ci doit beaucoup aux performances d' Archos en Europe (+142,4%), cette zone représentant encore 70% de l'activité totale du groupe. Mais on assiste à un vrai décollage de l'Asie, qui a généré 5,4 millions d'euros de facturations au premier trimestre, c'est à dire 7 fois plus qu'un an auparavant. A ce rythme, elle pourrait dépasser rapidement les Etats-Unis (6,2 millions de CA au T1).

 

Archos rappelle qu'il s'agit du sixième trimestre de croissance consécutif et on imagine aisément que la série n'est pas finie. La société est en effet portée par l'essor du marché des tablettes Internet, où elle se positionne comme un acteur low cost face à Apple et son désormais fameux iPad.

 

Le communiqué de ce matin contient une curiosité stylistique, dans la mesure où il indique que "la société réfute les propos de son Président rapportés par la presse". Le démenti porte sur un retour à la rentabilité présenté comme certain en 2011 ainsi que sur des prévisions chiffrées publiés par les deux quotidiens économiques Les Echos et La Tribune. Les journalistes ont-ils des problèmes d'audition ou est-ce Monsieur Crohas qui parle trop, enthousiasmé par les derniers chiffres de sa société ? Laissons ce mystère inviolé !

 

Certes, les résultats de l'exercice 2010 montrent une société très proche de l'équilibre. Mais dans un marché qu'elle qualifie elle-même de "naissant", la société Archos indique clairement dans la publication de ce matin son objectif principal : une "conquête de parts de marché offensive", qui passera vraisembablement par des investissements technologiques et commerciaux accrus. Autrement dit, le net retour de la croissance apporte un vrai bol d'air frais à Archos et lui permettra de mieux "piloter" sa marge. Mais il ne faut sans doute pas s'attendre à une rentabilité mirifique dès 2011.

 

Après avoir bondi de 15,4% hier, l'action Archos a bien commencé la matinée, marquant un nouveau plus haut annuel à 10,53 euros. Mais, vers 11h30, elle est en repli de 3,1%, à 9,43 euros. Un titre balloté, donc, mais très recherché : le volume atteint déjà 4,3 millions de pièces et le record historique de transactions marqué le 17 février dernier (près de 7,9 millions de titres) pourrait bien être battu aujourd'hui.

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18 mars 2011 5 18 /03 /mars /2011 16:19

Archos est resté légèrement déficitaire en 2010 mais voit de belles perspectives s'ouvrir pour 2011 avec son positionnement sur les tablettes Internet low cost.

 

(newsfinance.fr) Une perte de 2,3 millions d'euros seulement en 2010 ! A vrai dire, on n'attendait sans doute pas Archos aussi proche de l'équilibre après les quelque 53 millions d'euros de pertes cumulées des trois exercices précédents. Le résultat d'exploitation est à peine négatif (-0,1 million) et le résultat opérationnel courant est même légèrement au-dessus de zéro.

 

Il est vrai que le chiffre d'affaires a rebondi de 44% l'an dernier et que le groupe a fini l'exercice en beauté avec un quatrième trimestre éblouissant (+120%). Il bénéficie de l'essor du marché des tablettes Internet boosté par le succès de l'iPad. Ainsi que le président Henri Crohas l'a rappelé lors d'une récente conférence, Archos vise l'entrée de gamme de ce marché promis à une belle croissance et pourrait ainsi bénéficier de la banalisation de ce type de produits.

 

Certains analystes estiment que 50 millions de tablettes pourraient se vendre dans le monde en 2011, soit un triplement du marché par rapport à 2010. Et quand certains concurrents en sont encore aux effets d'annonces, Archos rappelle que sa nouvelle marque low cost Arnova est déjà dans les rayons, véritable produit d'appel pour une clientèle attirée par ce genre de produit mais rebuté par le prix élevé d'un iPad, par exemple.

 

Le trend de croissance semble donc bien enclenché pour Archos en ce début 2011. Et le groupe semble avoir les moyens de la financer, même si cette augmentation d'activité pèse sur son besoin en fonds de roulement, donc sur sa trésorerie. L'endettement financier net (4,9 millions d'euros) ne représente au 31 décembre dernier que 13,6% des fonds propres et la trésorerie courante est de 7,5 millions d'euros.  

 

Le groupe publiera le 11 avril prochain son chiffre d'affaires du premier trimestre, qui pourrait être à un niveau simiaire au chiffre d'affaires du T4 2010. C'est ce qu'a laissé entendre précédemment le management et cela signifierait un doublement par rapport au T1 2010. Cela confirmerait aussi que les perspectives de rentabilité se rapprochent à grands pas.

 

Pourquoi le titre Archos baisse-t-il cet après-midi (-3,4%, à 7,63 euros) ? Sans doute parce que la société se paye près de deux fois le chiffre d'affaires pour une rentabilité à venir encore incertaine. Il n'y a pas si longtemps, le titre flottait entre 3 et 4 euros : la violence du récent rebond nécessite sans doute une petite correction. Comme dit le dicton, on a acheté la rumeur et on vend la nouvelle.

 

A lire ou à relire, notre précédent article sur la valeur.

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17 mars 2011 4 17 /03 /mars /2011 11:31

logo-DNX.jpgLe sexe, ça paye toujours, mais moins, s'il faut en croire  les chiffres 2010 du spécialiste européen du divertissement pour adultes sur Internet !

 

L'ex-DreamNex, qu'il faudra maintenant s'habituer à appeler DNXcorp (!), a enregistré une baisse de 9% de son chiffre d'affaires en 2010 (à 61,2 millions d'euros). En conséquence, le résultat d'exploitation a fléchi de 15,7%, à 13,5 millions d'euros et le bénéfice net de 12,2%, à 9,3 millions. La marge nette se maintient ainsi à un niveau élevé : 15,2%, contre 15,7% en 2009. Cette résistance s'explique par une diminution de 7% des charges d'exploitation sur l'exercice. Les coûts de marketing, variable clé, ont ainsi représenté 46,7% du chiffre d'affaires en 2010, contre 47,4% en 2010.

 

Si DNXcorp admet que ses services de VOD restent sous pression du fait d'une forte concurrence, le groupe table sur une poursuite de la croissance des activités de rencontre en ligne en 2011, ainsi que sur une reprise dans ses services de webcams sexy. Fort d'une compétence forte acquise dans les métiers du web (que DNXcorp résume en trois "briques" : conception de sites performants, génération d'audience, optimisation des encaissements), il s'intéresse désormais à d'autres marchés du web payant, au premier rang desquels l'astrologie. Son ambition : professionnaliser et consolider ce marché encore atomisé, estimé à 3 milliards d'euros rien qu'en France. Le groupe souhaite aussi lancer son propre porte-monnaie électronique, pour permettre aux internautes des paiements faciles, discrets et sécurisés.

 

DNXcorp a les moyens de ces nouvelles ambitions, grâce à une trésorerie nette de 5 millions d'euros à fin décembre 2010. Pour l'heure, il ne remet pas en cause sa politique de distribution de dividendes généreuse. Après l'acompte de 1,17 euro versé en janvier, il devrait verser un solde de 1 euro le 12 juillet, soit un dividende total de 2,17 euros. Cela représente 66% du résultat net par action et un rendement de plus de 8%.

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