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21 mai 2011 6 21 /05 /mai /2011 11:48

Le marché français de l'accès internet via ADSL reste toujours aussi compétitif. En panne de croissance depuis plusieurs trimestres, Iliad se redresse et fait la nique à SFR au premier trimestre 2011, mais attention à Bouygues !

 

Cela a peut-être échappé à certains, mais la publication des chiffres trimestriels d' Iliad (maison-mère de  Free) a propulsé le cours boursier vers un nouveau record historique (89,89 euros, le 5 mai). Ce n'est pas par hasard ! Alors que le groupe ne parvenait plus à recruter qu'un nombre très limité d'abonnés depuis le deuxième trimestre 2010, le début d'année 2011 marque un net retour en force.

 

Au cours des trois premiers mois de l'exercice, Iliad a augmenté sa base d'abonnés de 127.000 nouveaux clients, contre 6.000 seulement au trimestre précédent. C'est le lancement de sa nouvelle offre, baptisée Freebox Révolution, qui a permis au groupe de séduire à nouveau la clientèle, notamment en offrant des services innovants et en intégrant les appels gratuits vers les mobiles.

 

Et si SFR a répliqué rapidement en lançant à son tour une Neufbox Evolution, les résultats sont bien plus mitigés : la filiale de Vivendi a engrangé 65.000 abonnés supplémentaires sur le premier trimestre, venant d'un gain net de 114.000 sur les trois mois précédents. Ce sérieux revers trahit sans doute les soucis de la nouvelle offre. Curieusement, l'offre Neufbox Evolution reste inaccessible aux abonnés existants de SFR, le site de l'opérateur invitant le client à renouveler sa demande "courant mai" (nous y sommes, non ?). La société explique ce retard par le succès remporté par l'offtre, un succès qu'il faut pourtant bien tempérer au regard des chiffres. Le risque de performances toujours médiocres pour SFR au deuxième trimestre est donc bien réel, certains abonnés étant susceptibles de se lasser d'une attente aussi longue et de passer à la concurrence.

SFR offrecliquer sur l'image pour l'agrandir

 

 

Mais si son compétiteur le plus comparable dans l'ADSL a un genou à terre, Iliad doit se méfier de  Bouygues. C'est ce dernier qui, depuis quatre trimestres, glane le plus de clients nouveaux : il en a conquis 132.000 au premier trimestre 2011. Encore absent du business de l'ADSL mi 2010, la filiale du conglomérat familial approche désormais le million de clients internet. C'est certes moins que les 4,7 millions et 4,9 millions de clients de Iliad et SFR, mais cela montre tout de même l'émergence particulièrement rapide d'un concurrent sérieux.

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10 mai 2011 2 10 /05 /mai /2011 18:41

Spécialiste des jeux-concours en ligne, ConcoursMania vient de réussir son processus d'introduction sur Alternext Paris, en levant 9,2 milions d'euros.

 

Grâce à une forte demande des investisseurs, 3,5 fois supérieure à l'offre de titres, le groupe s'introduit au prix de 10 euros par actions, soit le haut de la fourchette indicative (8,50 à 10 euros). La capitalisation boursière initiale s'établit ainsi à 31,5 millions d'euros, avant exercice potentiel de l'option de surallocation. Ce chiffre est à comparer à un chiffre d'affaires de 7,5 millions d'euros et un résultat net pro forma de 0,9 millions au titre de 2010.

 

Le titre sera négocié en continu à compter du lundi 13 mai. La part du capital dans le public représente désormais 29%, les principaux actionnaires de la société restant le holding des fondateurs (47%) et la société de private equity Idinvest Partners (22%).

 

Après Tekka en février, c'est la deuxième introduction sur Alternext réalisée par offre au public en 2011, les autres opérations ayant été faites par cotation directe (essentiellement du fait de transferts de sociétés inscrites précédemment au marché libre ou sur Eurolist : Velcan, César,...).

 

 

 

 

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4 mai 2011 3 04 /05 /mai /2011 19:18

La SSII a enregistré une croissance interne de 17,4% au premier trimestre 2011 mais reste prudente dans ses prévisions.

 

 Neurones a enregistré au premier trimestre 2011 un chiffre d'affaires de 66,9 millions d'euros, ce qui représente une progression de 17,4% à périmètre constant. Cela constitue une belle accélération après une année 2010 où la croissance interne avait atteint 10,3% sur l'année, avec un pic à 15,3% au troisième trimestre. Le communiqué précise que la marge d'exploitation s'établit à 8,1% au premier trimestre 2011, à comparer à 7,2% un an plus tôt.

 

Cette belle croissance bénéficie certes d'un effet de base favorable, le premier trimestre 2010 ayant été le plus "creux" de l'année dernière avec 4,3% de croissance seulement. Elle témoigne cependant d'une belle vitalité de la SSII, qui confirme son rang d'excellent élève de son secteur, tant en matière de croissance que de rentabilité, sans parler d'une solidité financière insolente.

 

Comme à son habitude, le groupe profite de sa publication du T1 pour donner ses objectifs annuels. Ceux-ci semblent témoigner d'un grand souci de prudence, Neurones tablant sur un chiffre d'affaires 2011 de 265 millions d'euros, soit une progression de 10,6% seulement par rapport à 2010. De même, la SSII table, malgré la croissance attendue, sur un taux de marge d'exploitation en net retrait (entre 8,5 et 9,5%, contre 10,2% en 2010).

 

Voilà qui laisse sans doute de la marge à de bonnes surprises au fil de l'année, Neurones s'étant fait un devoir dans la période récente de battre significativement ses propres prévisions et bénéficiant d'une bonne récurrence de son activité, avec 46% du chiffre d'affaires réalisé en infogérance, sous forme de contrats pluriannuels. En hausse de 27,4% depuis janvier, l'action devrait réagir positivement demain et peut-être inscrire un nouveau record annuel.

 

 

 

 

 

 

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4 mai 2011 3 04 /05 /mai /2011 08:27

NicOx publie un premier trimestre sous le signe du cost cutting, mais reste en perte. Normal, il n'y pas pas de chiffre d'affaires. Quant au potentiel de développement...

 

La société de biotechnologie a divisé ses frais d'exploitation par presque 4 entre le premier trimestre 2010 et le premier trimestre 2011 : ils sont passés de 16,2 millions d'euros à 4,2 millions d'euros. Problème : dans le même temps, le chiffre d'affaires a été ramené de 7,4 millions d'euros à... zéro !

 

C'est tout un symbole d'un groupe qui traîne un fort parfum d'échec après que les autorités du médicament des deux côtés de l'Atlantique ont donné un avis défavorable à la commercialisation de son candidat-médicament Naproxcinod. Après le refus américain, certains espéraient sans doute un peu de "patriotisme économique" côté européen en faveur de la société française. Mais en pleine affaire Servier, la vigilance des autorités ne pouvait être que maximale vis-à-vis des nouvelles molécules.

 

Exit donc le Naproxcinod... Que reste-t-il à NicOx ? Essentiellement, 95 millions de trésorerie nette, issus de la double levée de fonds de 2009 ! Cette somme est à comparer avec la capitalisation boursière actuelle de 127 millions d'euros. La question est : l'activité de NicOx vaut-elle les quelque 32 millions d'euros de différence. NicOx a beau rappeler que son accord avec Bausch + Lomb pourrait lui rapporter des paiements potentiels de 172,5 millions de dollars, les actionnaires savent désormais la différence qui sépare parfois le potentiel du réel.

 

L'assemblée générale du 25 mai prochain pourrait s'avérer houleuse pour le PDG, Michele Garufi, dont la légitimité semble désormais bien effritée. En attendant, la baisse du titre n'est peut-être pas finie. Le montant du cash peut rassurer, mais va diminuer au fil des mois en l'absence de chiffre d'affaires, plaçant la société face à un cruel dilemne : réduire les frais ou lancer de nouveaux projets de développement !

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4 mai 2011 3 04 /05 /mai /2011 08:11

Parent pauvre des recrutements d'abonnés depuis plusieurs trimestres, le fournisseur d'accès Iliad bénéficie au T1 2011 du succès de son offre Révolution.

 

Le nombre d'abonnés haut débit du groupe s'établit à 4,66 millions à fin mars, contre 4,53 millions à fin décembre 2010. Le groupe a "engrangé" 127.000 abonnés supplémentaires sur les trois premiers mois de l'année, contre seulement 6.000 au trimestre précédent.

 

Ce retour de forme est attribuable au succès de la nouvelle offre de Free, baptisée Révolution. Iliad revendique ainsi 38% des nouveaux abonnés ADSL du trimestre sur le marché français. Pour la première fois, Iliad publie aussi le nombre d'abonnés qui ont migré de sa second marque (Alice) vers Free : ils sont au nombre de 22.000. Cela signifie que le groupe a subi une "déperdition" de 27.000 abonnés Alice vers d'autres marques.

 

Côté chiffre d'affaires, celui-ci a augmenté de 1,1% seulement au premier trimestre, à 509,8 millions d'euros et les services haut débit en représentent 99,4%. Cette panne de croissance traduit les mauvais recrutements commerciaux des trimestres précédents, une légère baisse du revenu par abonné et un impact négatif du changement de TVA. Le deuxième trimestre devrait montrer un meilleur profil, toujours grâce à l'offre Révolution.

 

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3 mai 2011 2 03 /05 /mai /2011 20:54

Le chiffre d'affaires du groupe de médias a progressé de 11,1% au premier trimestre 2011, à 83,8 millions d'euros, dopé par l'activité télévision.

 

Le pôle télévision de NRJ, principalement constitué de la chaîne NRJ12 (8,5 millions de téléspectateurs par jour), a en effet vu ses facturations bondir de 36,4% au premier trimestre 2011, à 17,6 millions d'euros. Cette activité représente désormais 21% de l'activité totale, contre 17,1% un an plus tôt. Et grâce à l'arrêt de la diffusion hertzienne analogique, le pôle diffusion de  NRJ continue de son côté sa progression (+22,1% à 9,4 millions d'euros).


Cela ne signifie pas que les autres activités se portent mal, quatre divisions sur cinq contribuant à la croissance d'activité du trimestre. L'international est ainsi en progression de 12% à 8,4 millions d'euros et les médias musicaux (radio), toujours coeur d'activité du groupe, progressent de 8,6% à 46,9 millions d'euros. Seul le pôle spectacle est en berne, ses facturations étant quasiment réduites à zéro par l'arrêt de la comédie musicale Cléopâtre.

 

La bonne tendance semble se poursuivre au deuxième trimestre, le groupe indiquant une hausse des recettes publicitaires. Cela laisse imaginer une probable amélioration du bénéfice d'exploitation courant au premier semestre 2011 par rapport au premier semestre 2010 (19,1 millions d'euros).

 

 

 

 

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3 mai 2011 2 03 /05 /mai /2011 19:59

"Nous sommes dans les clous !" Voilà le message qu'a voulu faire passer la direction de l'éditeur de logiciels à l'occasion de la conf call sur les chiffres du premier trimestre 2011.

 

Le chiffre d'affaires de Cast a atteint 5,6 millions d'euros au premier trimestre, soit une progression de15%, exactement en ligne avec les projections du groupe sur l'année 2011. Les ventes indirectes (via le partenariat avec IBM Global Services, notamment) représentent désormais plus du tiers du chiffre d'affaires.

 

Après les beaux succès remportés aux Etats-Unis en 2010, c'est au tour du Royaume-Uni de se réveiller. "Notre filiale locale a enregistré environ 0,5 million d'euros de facturations sur le trimestre, ce qui était à peu près son chiffre d'affaires sur la totalité de 2010", a indiqué Vincent Delaroche, PDG de Cast. Et le pipeline de nouvelles affaires est prometteur.

 

Au deuxième trimestre 2011, la croissance de Cast pourrait être un peu inférieure à celle du premier, du fait d'une base de comparaison moins favorable (de grosses affaires s'étaient conclues au deuxième trimestre 2010). Au niveau commercial (vente de licences), le management anticipe environ 10%, Mais l'éditeur continue de tabler sur 15% de croissance en 2011, avec une marge d'exploitation de 10% environ, imaginant une année moins "en dents de scies" que la précédente (souvenons-nous du fort différentiel de tendance entre les T3 et T4 2010).

 

Questions partenariats, Cast confie son ambition de signer trois partenariats forts en Inde d'ici la fin 2011, celui avec Tata consultancy services (TCS) semblant  le plus avancé. Aux Etats-Unis, il s'attend à ce que de gros acteurs comme des services informatiques comme Accenture suivent l'exemple d'IBM Global Services en "embarquant" les produits Cast dans leur propre offre. Et à propos d'IBM, Vincent Delaroche a donné une information intéressante, en indiquant que la filiale logiciels IBM Rational du géant américain s'intéressait aussi au business de Cast. Celle-ci a en effet une activité de gestion de la qualité et de tests logiciels. Des actions de marketing conjointes entre les deux entités pourraient ainsi être envisagées. Un contrat avec IBM peut en cacher un autre.

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3 mai 2011 2 03 /05 /mai /2011 19:26

Après un petit accès de faiblesse au quatrième trimestre 2010, la croissance de Tessi est repartie à la hausse au premier trimestre. Une nouvelle année de croissance rentable se profile.

 

Avec seulement 3% de croissance au dernier trimestre 2010, Tessi avait fini l'année dernière sous le signe du ralentissement. Le chiffre d'affaires de 61,7 millions d'euros enregistré au premier trimestre 2011 dénote au contraire un regain de forme, avec une croissance de 6,5% (dont 5,7% à périmètre constant).

 

C'est la division "Tessi documents services" (gestion des flux de documents des entreprises) qui a le plus contribué à cette performance, avec un chiffre d'affaires de 40,2 millions d'euros, en augmentation de 2,9 millions d'euros en un an (+7,8%). Elle représente 65% du chiffre d'affaires trimestriel de Tessi.

 

De son côté, CPoR Devises (change et or physique) continue de bénéficier de la progression du métal précieux, installé au-dessus de 1.500 dollars l'once, et progresse de 9,2% sur le trimestre, à 11,8 millions d'euros.

 

La seule fausse note vient de "Tessi marketing services", en recul insignifiant, à 9,7 millions d'euros de facturations sur le trimestre. Une contreperformance toute relative et indolore, cette partie de l'activité représentant moins de 16% du total.

 

Après cette bonne publication, Tessi réitère sa prévision d'une "bonne dynamique de croissance" pour 2011. Aucun nuage à l'horizon... voilà qui pourrait rebooster un titre "scotché" depuis la mi-avril sur le cours de 70 euros. Il est vrai que c'est son plus haut niveau historique !

 

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29 avril 2011 5 29 /04 /avril /2011 20:46

Le 15 décembre dernier, la société annonçait avoir confié un mandat à une banque d'investissement pour étudier une possible cession de sa filiale de micropaiement Allopass. Plus de 4 mois après, le titre vient d'être poussé par une rumeur d'intérêt de la part d'Ingenico, mais le flou reste de mise. 

 

 Archos,  Artprice et maintenant  Hi-Media : ce premier semestre 2011 aura été l'occasion pour quelques valeurs chéries des internautes boursiers. Ce jeudi, la dernière citée a bondi de 13,5% dans un volume d'échanges de 4,55 millions de pièces, soit plus de 10% du capital. Le précédent record était pour mémoire d'un peu plus de 2,9 millions de titres échangés dans la journée : c'était le 21 juillet 2010 et l'action avait alors perdu plus du quart de sa valeur après l'annonce de son chiffre d'affaires semestriel et d'un profit warning.

 

Jeudi, ce sont des propos du PDG d'Ingenico, tels que rapportés par l'AFP, qui ont mis le feu aux poudres, laissant penser un intérêt de son groupe pour l'activité "paiements" de Hi-Media. Le démenti publié jeudi soir a logiquement occasionné un recul du titre aujourd'hui (-5,3%, à 4,14 euros), mais l'affaire laisse à penser qu'Allopass pourrait séduire des acheteurs.

 

Reste à savoir si Hi-Media peut trouver un prix le satisfaisant en même temps que l'acquéreur. La société internet a une décision complexe à prendre. En 2010, c'est bel et bien cette activité "paiements" qui a tiré sa croissance réelle (+19%, à 114,1 millions d'euros de chiffre d'affaires), l'activité "pub" enregistrant au contraire un recul de 1% à périmètre constant. Difficile de se résoudre à se séparer d'une telle pépite, sauf à trouver un acheteur particulièrement généreux.

 

Dans le même temps, cette activité "paiements" voit, malgré cette belle croissance, son taux de marge brute sur chiffre d'affaires se dégrader (24% en 2010 contre 26% en 2009). C'est là le signe d'une concurrence de plus en plus forte sur ce marché en expansion et cela n'est pas prêt de s'arrêter. Une telle tendance peut à terme menacer la valeur de son actif, les barrières à l'entrée n'étant pas énormes et une guerre des prix de la part de nouveaux entrants n'étant pas exclue. "Le management de Hi-Media a intérêt à maximiser la valeur de cet actif tant qu'il reste sur une trajectoire positive", note fort justement Xavier-Emmanuel Pingault, l'analyste d'Oddo.

 

Que va faire Hi-Media face à un tel dilemne ? On devrait être fixés d'ici fin juin. L'hypothèse d'une cession pure et simple reste la plus probable et c'est généralement le scénario central lorsqu'une société confie à une banque d'affaires le soin de "réfléchir aux options stratégiques", selon la formule consacrée. Hi-Media se recentrerait alors sur la publicité et ferait entrer du cash frais pour pouvoir enfin développer par acquisitions la partie "édition" qui représente seulement 6% du chiffre d'affaires, loin des objectifs.

 

La valse-hésitation pourrait se poursuivre quelques semaines mais le jeu des rumeurs a au moins pour mérite de réveiller un titre qui a du mal à se remettre de la sévère dépréciation d'actifs du premeir semestre 2010.

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29 avril 2011 5 29 /04 /avril /2011 19:20

Sur le troisième trimestre de son exercice fiscal 2010/2011, le fabricant de péririphériques informatiques  LaCie affiche un chiffre d'affaires en recule de 11%, ce qu'il attribue au ralentissement des opérations consécutif à des changements dans son informatique de gestion.

 

Le chiffre d'affaires global du trimestre (janvier - mars 2011) s'établit ainsi à 64,4 millions d'euros (-11%), l'Europe, principale zone d'activité du groupe, étant la plus touchée (-30%, à 31,6 millions d'euros). LaCie précise avoir basculé sa chaîne logistique vers le logiciel SAP, ce qui a occasionné ce ralentissement de l'activité, comme prévu. De fait, le communiqué du 10 mars dernier avait déjà prévenu le marché de la "baisse significative"  d'activité à attendre au troisième trimestre, occasionnant d'ailleurs une baisse du titre de 7,8% lors de la séance boursière suivante.

 

La zone "amériques" a aussi reculé entre janvier et mars (-13% à 18,9 millions d'euros). En revanche, l'activité du groupe a continué de se comporter de très belle manière en Asie. Sur le trimestre, cette zone a enregistré des facturations en hausse de 154%, à 13,9 millions d'euros, et pèse ainsi pour plus de 21% de l'activité totale de LaCie, contre seulement 7,6% un an plus tôt. Restera à vérifier lors de la prochaine publication si le terrible séisme intervenu le 11 mars dernier au Japon n'a pas interrompu cette belle croissance orientale.

 

En cumul sur les neuf premiers de l'exercice 2010/2011, LaCie a facturé 212,3 millions d'euros, soit une baisse de 4% par rapport à la même péridoe de l'exercice précédent. Le groupe ne donne pas d'indications ce soir sur  la tendance à attendre au dernier trimestre. Si plus de 75% de l'activité ont déjà "basculé" vers le nouveau logiciel de gestion, LaCie  indique que le reste du déploiement se fera en juillet sur la zone amérique. C'est peut-être donc au T1 de l'exercice suivant qu'il faut attendre quelques perturbations supplémentaires.

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