Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
12 octobre 2010 2 12 /10 /octobre /2010 00:21

T3-01-NTG-copie-1.jpg

Cela faisait bien longtemps que l'international n'avait pas pesé aussi lourd dans le chiffre d'affaires de Netgem. Merci qui ? Merci, l'Australie !

 

Il suffit de charger sur son navigateur Internet la page d'accueil de la rubrique "personal" du site www.telstra.com.au pour s'en convaincre, la "T-Box" est au coeur de la stratégie de l'opérateur téléphonique australien, côte à côte avec l'iPhone. Excusez du peu ! De la stratégie sur papier à la réalité, il y a parfois loin, mais les derniers chiffres de Netgem, le fabricant français dudit décodeur de télévision numérique, semblent confirmer la réussite de son lancement, clamée haut et fort au pays des kangourous.

 

Le chiffre d'affaires de Netgem a ainsi atteint 32,9 millions d'euros au troisième trimestre 2010, dont 61,7%, soit 20,3 milions, sont réalisés hors de France (voir graphique : cliquez dessus pour l'agrandir). Nul doute que la part de Testra dans ce dernier chiffre est outrageusement prépondérante. On avait pris l'habitude ces dernières années de voir en Netgem un acteur franco-français, oubliant que l'étranger était nettement dominant dans l'activité au début de la décennie 2000. Revoici donc la société à la conquête de nouveaux marchés et c'est tant mieux.

 

A l'invers, le chiffre d'affaires français continue sa chute, à 12,6 millions d'euros sur le troisième trimestre 2010, contre 32,7 millions un an avant. Il faut s'habituer à cette tendance, du fait de la perte programmée de SFR, qu'on peut désormais appeler l'ex-client principal de Netgem. Que ne lit-on pas dans certains forums boursiers sur le client en question ! "SFR commet une erreur monumentale en quittant Netgem", "ils le regretteront", "puisque c'est ça, c'est Free qui aura droit à la techno Netgem", etc. Balivernes que tout cela ! SFR a atteint dans le marché de l'ADSL une taille critique et, fort logiquement, a décidé de réinternaliser la technologie, en rachetant d'une part à Netgem le logiciel équipant ses boitiers de télévision numériques déjà déployés, en développant sa propre technologie d'autre part. D'ici la fin 2011, considérons donc que le chiffre d'affaires réalisé par Netgem avec SFR s'éteindra doucement, au lieu de croire, comme certains, aux miracles.

 

La bonne nouvelle, c'est que la société a cette fois un vrai relais de croissance (Telstra) et peut-être deux. Si le contrat australien est équivalent au contrat SFR, à savoir un marché de fourniture de matériel et de logiciels à un opérateur télécoms, Netgem vient d'initier avec le contrat Toshiba une autre stratégie, celle d'être présent de manière significative sur les linéaires des distributeurs de produits électroniques. Pour la société, la croissance de demain pourrait donc ressembler à une fusée à deux étages.

 

En ce qui concerne l'année 2010, Netgem table sur un chiffre d'affaires proche des 131 millions réalisés en 2009 (hors partie VideoFutur). L'incertitude reste en revanche de mise concernant la rentabilité, après les 19,7 millions d'euros de résultat net enregistrés au cours d'un premier semestre fort atypique, incluant la vente exceptionnelle de la licence à SFR. Reste que la société affichait au 30 juin une santé financière intacte, avec une trésorerie nette de 34,8 millions d'euros... de quoi accélérer nettement ses investissements.

 

Le titre devrait réagir très positivement demain à cette annonce très rassurante sur l'avenir de la société. A suivre...

 

 

Partager cet article
Repost0
5 octobre 2010 2 05 /10 /octobre /2010 20:16

Le portail Internet dédié à la famille a vu son chiffre d'affaires reculer de7,2% au premier semestre. Dans le même temps, les résultats virent au rouge, avec une perte nette de 0,6 million d'euros.

 

Flashback ! Le 7 avril dernier, un internaute dénommé Pierre nous interpelait sur le présent site, nous accusant sans détours de ne pas être "objectifs" avec Notrefamille.com, qu'il qualifiait de "valo Internet la mieux gérée d'Alternext". Ce redresseur de torts intervenait en réponse à ce billet publié le même jour. Ce jour-là, le titre clôturait la séance en hausse de 17%, à 10,30 euros, suite à l'annonce d'une augmentation de capital réalisée au prix de 13 euros, soit nettement au-dessus du cours de Bourse, un miracle du à la "super-défiscalisation" ISF. Notre "subjectivité" nous poussait alors à considérer ce rebond comme fragile. Et notre internaute d'enfoncer, à l'époque, le clou : "vous aurez l'air malin quand elle sera à 30 EUR dans 2 ans..."

 

Cher Pierre, si vous le voulez bien, laissez-moi vous dire que notre RDV du 7 avril 2012, scrupuleusement noté dans notre agenda, tient toujours. Depuis le 7 avril, c'est plutôt newsfinance.fr qui aurait tendance à marquer des points face à Pierre que l'inverse. En effet, même avec le rebond constaté aujourd'hui (mardi), le titre Notrefamille.com a dégringolé de 26,7% entretemps. Et cela pourrait s'agraver demain au vu des résultats peu encourageants du premier semestre.

 

Un semestre médiocre. Notrefamille.com est peut-être une société "bien gérée", mais les faits sont têtus ! La société a ainsi connu un recul d'activité de 7,2% sur les six premiers mois de l'exercice 2010, à 5,12 millions d'euros. Les trois segments d'activité de la société ont contribué à ce recul : la vente en ligne, les services payants (généalogie) et la publicité. C'est pourtant pour développer ce dernier pôle que la société avait décidé d'internaliser sa régie, constituant une équipe de 4 personnes. Cela a contribué à l'augmentation des frais de personnels (+44,6% par rapport au premier semestre 2010). D'où un résultat d'exploitation qui vire au rouge (-0,6 million d'euros, contre +0,2 au premier semestre 2009).

 

Une audience de moins en moins valorisée. Ce qui peut sembler inquiétant, c'est que cette baisse d'activité intervient malgré une hausse de 30% de l'audience, dopée par les acquisitions réalisées en 2009 (santeguerir.fr, Mediadico). En d'autres termes, la baisse d'activité intervient en dépit d'un effet périmètre positif.

 

En juillet, la société a procédé à une nouvelle acquisition, celle de la petite société lavalloise Archimaine, spécialisée dans la numérisation et l'archivage électronique (1,4 million d'euros de chiffre d'affaires). Aucune prévision n'est donnée pour la suite de l'exercice et Notrefamille doit encore démontrer sa capacité à renouer avec la croissance. La société peut en tout cas se prévaloir d'une situation financière saine (7,7 millions d'euros de trésorerie au 30 juin). Mais le modèle de développement reste en question.

Partager cet article
Repost0
1 octobre 2010 5 01 /10 /octobre /2010 01:30

VideoFutur avait prévenu lors de la publication de son chiffre d'affaires semestriel que les résultats ne seraient pas fameux. Et la société vient en effet d'annoncer une perte nette de 3,1 millions d'euros pour son premier semestre 2010.

 

D'un côté, ce chiffre apparaît en amélioration par rapport à celui du premier semestre 2009 (-4,1 millions d'euros), malgré une baisse de 38% du chiffre d'affaires. De l'autre, cela signifie une nette dégradation du taux de marge nette (qui passe de -57% à... -70% !).

 

A ce que l'on comprend, les résultats du deuxième semestre devraient être meilleurs, signe de la fin de la restructurations des activités du petit groupe de distribution de contenus vidéo. Reste que les perspectives de rentabilité demeurent très floues.

 

Deux points ont de quoi rassurer. Tout d'abord, la signature récente de contrats avec de grands noms de l'électronique (Samsung, Toshiba) confirme la crédibilité de l'offre de la société dirigée par Joseph Haddad. Il faudra sans doute attendre 2011 pour avoir une idée plus claire de leur potentiel.

 

Le deuxième point rassurant de la publication est... la trésorerie. Elle s'élevait au 30 juin dernier à 9,2 millions d'euros (nette de dettes), ce qui veut dire que la société n'a pas de besoins de financements immédiats et peut poursuivre sereinement son développement.

 

De manière ironique, la capitalisation boursière actuelle de VideoFutur est de 9,1 millions d'euros, soit juste un peu moins que le cash disponible. En d'autres termes, le marché valorise l'activité de la société à... zéro !

Partager cet article
Repost0
29 septembre 2010 3 29 /09 /septembre /2010 02:23

Netgem Telstra tboxDans son dernier point de marché devant les investisseurs, l'opérateur australien Telstra dévoile qu'il a vendu 64.000 terminaux T-Hub et T-Box au cours des deux premiers mois (juillet-août) de son exercice fiscal 2010-2011.

 

Le second permet la réception de la télévision sur IP et est fabriqué par Netgem. Depuis son lancement en juin, la T-Box s'est déjà écoulée à plus de 30.000 exemplaires, ainsi que le montre le graphique.

 

C'est une bonne nouvelle pour l'équipementier français qui voit ses ventes avec SFR décliner inexorablement, l'opérateur souhaitant reprendre en interne la conception des ses "box".

 

Entre ce contrat australien en plein essor et la récente association avec le japonais Toshiba dans la télévision connectée, l'avenir de Netgem se conjuque décidément avec la zone Asie-Pacifique.

 

Partager cet article
Repost0
22 septembre 2010 3 22 /09 /septembre /2010 00:59

L'année 2010 marque pour l'heure un retour assez modeste des introductions en Bourse. Mais certains fourbissent leurs armes.

 

Fin septembre, c'est une société réalisant plus d'un milliard d'euros de chiffre d'affaires qui entend faire son entrée à la cote, le groupe Lucien Barrière. Il faut y voir la volonté de son premier actionnaire, le groupe Accor, de se désengager de son activité de casinos.

 

Mais un beaucoup plus gros poisson pourrait se présenter, avec le groupe de négoce Louis-Dreyfus, d'après Le Figaro. Le groupe de négoce représente plus de 40 milliards d'euros de facturations annuelles. Si la décision de l'introduire en Bourse est prise, on reverrait à l'oeuvre un personnage qui a très brièvement goûté aux joies d'être un patron de société cotée. Le groupe Louis-Dreyfus est en effet présidé par Jacques Veyrat, qui était il y a peu de temps encore à la tête de Neuf Cegetel, ancienne filiale de téléphonie commune entre SFR et Louis-Dreyfus.

 

C'est le rachat par SFR, justement, qui avait mis fin en 2008 à la courte carrière boursière de la société... à peine 2 ans !

Partager cet article
Repost0
22 septembre 2010 3 22 /09 /septembre /2010 00:35

On vous l'avait pourtant bien dit ! Le 6 septembre dernier, alors que  Tessi venait d'inscrire son plus haut historique de clôture, à 59,30 euros, on vous annonçait déjà que la valeur s'apprêtait à conquérir de nouveaux sommets, tant elle nous semblait peu valorisée.

 

Dès le lendemain, le titre progressait encore, sous l'effet des bons résultats semestriels : il a depuis gagné 10,5%, pour coter 65,50 euros au dernier cours de ce mardi. Rappelons que le groupe détient 80% de CPoR Devises, premier intervenant français sur le marché de l'or physique.

 

Or (sic), ces dernières semaines, le métal précieux mérite de mieux en mieux son nom ! Poursuivant sa course en avant, il frôle les 1.290 dollars l'once, contre environ 1.100 en début d'année. Voilà qui promet pour Tessi une rentabilité à nouveau excellente au deuxième trimestre 2010, après la marge opérationnelle de 18,8% atteinte au premier semestre.

 

Décidément, le titre, qui a gagné plus de 36% depuis janvier, n'a peut-être pas encore fini d'étonner.

Partager cet article
Repost0
12 septembre 2010 7 12 /09 /septembre /2010 21:32

Marc Simoncini et Match.com, qui possède à deu deux près de 50% du capital de Meetic, ont annoncé ce dimanche avoir confié à Messier Partners un mandat pour "évaluer toutes les options stratégiques pour la société" : une jolie formule pour dire sans le dire que Meetic est... à vendre.

 

Que Marc Simoncini forme le projet de se désengager de la société n'est pas pour surprendre. Nombre de web-entrepreneurs français ont déjà fait de même avec leur bébé ces dernières années. Laurent Alexandre a vendu sa participation dans Doctissimo à Lagardère, tandis que Marc-Antoine Dubanton et Anne-Sophie Pastel, ci-devants propriétaires d'Aufeminin.com, ont cédé aux avances de l'allemand Axel Springer, tout comme, très récemment, les compères fondateurs de Seloger.com, Amal Amar et Denys Chalumeau.

 

Il est plus surprenant de voir Match.com envisager de "sortir" de Meetic, peu après être entré au capital, en échange de l'apport de ses activités européennes. Quoi qu'il en soit, tous ces mouvements concernant le Net français démontrent la maturité acquise par ce média plus si nouveau que ça. Et ce remue-ménage pourrait susciter bien des spéculations sur le secteur dans les prochaines semaines.

 

 

 

Partager cet article
Repost0
10 septembre 2010 5 10 /09 /septembre /2010 13:24

Le titre avait démarré la journée en petite hausse, mais celle-ci s'est faite explosive peu avant midi. Video Futur marque actuellement la plus forte hausse d'Alternext, avec un rebond de 27%, suit à l'annonce d'un partenariat avec Samsung.

 

Vers 13h25, le titre Video Futur cote ainsi 0,28 euro, contre 0,22 euro hier soir, et le volume échangé atteint déjà  près de 1,2 million de pièces.

 

A l'heure où tout le monde rêve de venir concurrencer Apple sur le marché des fameuses "tablettes" Internet, la petite société française vient de marquer un grand coup, médiatiquement parlant tout au moins. Le fabricant coréen Samsung, qui s'apprête à lancer son Galaxy Tab, déjà considéré comme le futur "iPad killer", va embarquer la technologie VOD de Video Futur sur sa tablette.

 

Les termes financiers de l'accord sont inconnus et on peut imaginer qu'il prend la forme d'un partage de revenus sur les vidéos vendues. Reste que cette nouvelle vient compenser la déception liée au chiffre d'affaires de Video Futur  au premier semestre 2010 : celui-ci avait marqué une baisse de 38%, à 4,4 millions d'euros, sous l'effet des restructurations engagées.

 

Malgré ce vif retour d'intérêt pour Video Futur, l'action vaut à peine la moitié de son prix d'introduction de février dernier (0,66 euro). Il y a encore du chemin à refaire !

Partager cet article
Repost0
10 septembre 2010 5 10 /09 /septembre /2010 10:10

Les Allemands aime les Net francophone ! Après avoir mis la main sur Aufeminin.com, le groupe de médias Axel Springer entend bien nous "piquer" un autre e-joyau : il va déposer une OPA sur, Seloger.com, à 34 euros par action.

 

Axel Springera annoncé avoir d'ores et déjà acheté 12,4% du capital, au prix de 34 euros par action, auprès notamment des fondateurs Amal Amar et Denys Chalumeau. Le groupe allemand lancera par la suite une OPA  libellée au même prix : voilà qui valorise à 566 millions d'euros le leader français incontestable des sites d'annonces immobilières.

 

La prime offerte par rapport au dernier cours coté (13,3%) est certes bien modeste. Mais il est vrai que les qualités défensives de Seloger.com, véritable rouleau compresseur sur son marché et superbe machine à cash, sont déjà bien reconnues par le marché.

 

Le capital de Seloger.com étant très éclaté, on peut supposer qu'une situation "à la Aufeminin.com" se profile (c'est déjà Axel Springerqui avait racheté le site féminin !), à savoir le maintien à la cote du titre après la future OPA. Il ne serait pas fou d'imaginer une contre-offre dans les semaines à venir, compte tenu de l'attrait de la cible. A suivre...

 

 

Partager cet article
Repost0
6 septembre 2010 1 06 /09 /septembre /2010 18:48

Sans-titre.jpgLa société de services financiers et marketing a marqué ce soir un nouveau record historique de clôture, à 59,30 euros, quelques minutes avant la publication de résultats semestriels magnifiques.

 

Voici quelques temps qu'on vous vante ici les mérites de Tessi. Après deux exercices difficiles (quoique rentables !) en 2007 et 2008, marquant une phase de digestion des acquisitions précédentes, la société a remarquablement redressé la barre en 2009, avec un résultat net mutiplié par près de trois, à 23,9 millions d'euros.

 

Ce joli retournement se confirme au premier semestre 2010, avec un chiffre d'affaires en progression de 7,4%, à 117,9 millions d'euros, et une marge d'exploitation qui s'envole vers un nouveau record, à 18,8% (vs 15,9% au premier semestre 2009). Sans rien retirer aux qualités du management, il faut souligner que la société dispose d'un atout majeur en cette période post-crise, toujours marquée par le doute. Tessi est en effet typiquement une valeur-or, corrélée positivement au cours du métal précieux, qui continue de naviguer à proximité de ses records, à plus de 1.200 dollars l'once.

 

En effet, Tessi est, via CPoR Devises (détenu à 80%), le principal intervenant sur le marché de l'or physique en France et ce métier a continué de bien "performer" sur la première moitié de 2010, avec une progression du chiffre d'affaires de 4,8%. Mieux encore, l'activité de traitement de documents (un tiers des revenus totaux de Tessi) est en hausse de 12,5%. Et le groupe ne perçoit aucun retournement, confirmant des "tendances très favorables" pour 2010 dans son ensemble.

 

L'époque où l'entreprise présentait un endettement notable semble bien loin : son bilan est aujourd'hui en béton et s'améliore de semestre en semestre. Malgré la poursuite des investissements et le paiement de 6 millions d'euros de dividendes au premier semestre, la trésorerie nette du groupe à fin juin 2010 atteint 41,5 millions d'euros, soit une progression de 30% en un an.

 

Compte tenu de cette santé "crésussienne", la valorisation actuelle de Tessi semble ridicule : à peine 3 fois le bénéfice d'exploitation attendu cette année. Le record de clôture enregistré ce soir n'est sans doute pas le dernier de l'année et on s'attend déjà à en voir un nouveau demain soir, la réaction du marché ne pouvant être que favorable après d'aussi beaux résultats.

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0