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3 septembre 2013 2 03 /09 /septembre /2013 14:21

Syrie.jpgIl est bien difficile d'évaluer le coût d'une éventuelle opération en Syrie, sauf à en connaître la nature exacte et surtout... la durée ! Mais une chose est sûre, la présence militaire française à l'étranger écorne sévèrement le budget de la Nation.

Interviendra ? Interviendra pas ? Après les bruits de bottes, dont l'effet d'intimidation sur le président Bachar el-Assad semblent pour le moins limités, les principaux pays se préparant à une éventuelle intervention militaire contre la Syrie semblent passés à une phase de négociation intérieure. La prise de responsabilité de ce qu'il faut bien appeler une guerre serait-elle trop lourde à porter pour un homme seul, fût-il président, ou doit-on voir là le début d'une vraie reculade ? Il est trop tôt pour dire. Mais les hésitations en France ou aux Etats-Unis peuvent se comprendre à la lumière du coût budgétaire qu'aurait une telle intervention.

Les moyens aériens modernes coûtent cher
Car une guerre en Syrie suppose la mise en oeuvre de moyens, notamment aériens, dont le coût de fonctionnement est très élevé. Pour une heure d'utilisation de l'hélicoptère d'attaque Tigre d'Eurocopter, comptez 25.000 euros, soit à peu près autant que pour l'utilisation d'un avion de surveillance E-2 Hawkeye, construit par le groupe américain Northrop Grumann. Mais c'est notre Rafale national qui bat tous les records, avec un coût de fonctionnement de 26.800 euros l'heure, répartis entre 7.400 euros de dépenses liées aux rémunérations des personnels et 19.400 euros pour l'entretien des matériels. Evidemment, l'Etat ne fait pas un chèque de 26.800 euros à chaque fois qu'un Rafale fait une promenade d'une heure. Ces estimations datant de 2010 prennent en compte le coût global de fonctionnement sur l'année, qui est ensuite divisé par le nombre d'heures de vol effectuées. Imaginons qu'une année, le nombre d'heures de vol de nos appareils soit diminué de moitié, ce coût horaire exploserait, pour une raison bien simple. Même avec une flotte clouée au sol, les pilotes de chasses, techniciens et autres personnels employés par l'Armée continuent de percevoir un salaire. (la suite sur Yahoo Finance).
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