Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
9 février 2012 4 09 /02 /février /2012 21:43

Comment faire les soldes sans attraper un méchant rhume ? Mais en tapotant sur son clavier d'ordinateur, évidemment !

D'après le baromètre mis en place par la Fevad sur la base des données collectées auprès de 27 sites marchands majeurs, les ventes en soldes sur le web ont progressé de 9% par rapport à 2011 au cours des quatre premières semaines de soldes. Cette hausse est principalement due à une augmentation du nombre de commandes (+8%), le panier moyen ne progressant que modestement (+1%, à 109 euros).

Le froid semble avoir favorisé les ventes d'habillement, en progression de 10% avec un montant moyen de 76 euros par commande (+3%).

 

Partager cet article
Repost0
28 février 2011 1 28 /02 /février /2011 22:24

Le mini-choc pétrolier lié à la crise libyenne met-il en péril l'économie mondiale ? Les analystes de Morgan Stanley sont plutôt rassurants sur le sujet. A court terme, ils préfèrent les actions des pays développés aux émergents.

 

Face au mini-choc pétrolier consécutif à la crise libyenne, les marchés d'actions ont affiché une résistance assez remarquable, ce qui s'explique notamment, selon Morgan Stanley, par un afflux assez massif de liquidités vers les marchés développés.

 

Pour la banque, le facteur de soutien majeur aux marchés d'actions est la conjoncture économique mondiale, qui continue d'être bonne. En effet, Morgan Stanley estime que le prix actuel du pétrole n'est pas une réelle menace. Même si l'Arabie saoudite a "ouvert les vannes" pour éviter un vrai choc pétrolier, il va d'ailleurs falloir s'habituer à un prix de l'or noir durablement élevé.

 

Les conséquences de cet état de fait ? Morgan Stanley recommande de favoriser les actions de sociétés ayant un "pricing power" fort, c'est-à-dire capables de répercuter des hausses de prix à leurs clients. La banque prévient de même qu'il faut être prudent vis-à-vis  des prévisions d'amélioration des marges trop optimistes.

 

Morgan Stanley privilégie évidemment le secteur de l'énergie et sous-pondère au contraire le secteur des biens durables. Surtout, ses choix se dirigent à court terme vers les marchés d'actions des pays développés, au détriment des émergents, qui sont pourtant le "moteur" de la croissance mondiale.

 

L'explication réside dans le graphique ci-dessous, qui mesure la dépendance pétrolière des différents pays en chiffrant pour chacun le nombre de barils de pétrole nécessaires pour produire une unité de PIB. On y lit clairement que des marchés développés comme le Japon, la France ou les Etats-Unis (à gauche) sont beaucoup moins sensibles au prix du pétrole que l'Inde, la Chine ou la Russie (à droite).

 

 

(cliquer sur le graphique pour l'agrandir)

oil intensity

Partager cet article
Repost0
24 janvier 2011 1 24 /01 /janvier /2011 15:50

L'investissement est un moteur déterminant dans les cycles économiques. C'est le point de vue défendu par la société de gestion Invesco par la voix de son directeur produits actions européennes.

 

Selon Luke Stellini, il faut ainsi s'intéresser de près aux entreprises qui misent sur leur avenir : "l'histoire montre qu'à ce stade du cycle, il est judicieux d'être exposé aux sociétés désireuses d'investir dans la croissance de leurs activités", déclare-t-il.

 

Ce professionnel cite à l'appui de son propos une étude  de Nomura qui indique que lorsque la prime de risque liée aux actions diminue, les sociétés qui augmentent leurs investissements affichent de meilleures performances. Or, Invesco parie sur un tel contexte en 2011, les investisseurs reprenant peu à peu confiance dans le potentiel des marchés actions.

 

Si l'image du secteur est actuellement troublée en France du fait de l'affaire Servier, Luke Stellini privilégie le secteur pharmaceutique, secteur aux investissements traditionnellement élevés, et certains secteurs cycliques, comme le papier.

 

A la lumière de ce commentaire, on peut aussi relire le communiqué annonçant le chiffre d'affaires 2010 d'auFeminin.com. Le site Internet y laisse entendre une dégradation des marges au deuxième semestre, pour cause d'investissements technologiques (webTV et version mobile du site). Sacrifier une partie de la rentabilité à court terme pour la croissance de demain, n'est-ce pas un signe de confiance ?

 

Partager cet article
Repost0
27 avril 2010 2 27 /04 /avril /2010 20:04

En classant en junk bonds (obligations "pourries") la dette de la Grèce, l'agence de notation Standard and Poor's (S&P) a déclenché un coup de tonnerre sur les marchés. Le CAC40, à l'unisson de tous les marchés européens, dégringole de 3,8% aujourd'hui, à 3 844.60 points.

 

Aucune des valeurs de l'indice n'a échappé au bouillon, la plus résistante, Unibail-Rodamco, abandonnant 1,05%. A l'autre bout de l'échelle, on trouve sans surprise les valeurs financières, dont on sait qu'elles sont exposées à la dette grecque. Ainsi, BNP Paribas s'effondre de 7%, Société Générale, Axa et Crédit Agricole inscrivant des chutes de 6 à 6,4%.

 

Pour des raisons différentes, Lagardère (-6,1%) pointe aussi dans ce peloton des plus fortes baisses. La nomination de Guy Wyser-Pratte au conseil de surveillance du groupe de médias a été rejetée. Certains actionnaires montrent donc leur déception après les espoirs d'un changement de gouvernance suscités par le raider ces dernières semaines.

 

En ce qui concerne l'affaire grecque, chacun sait que le pays est en difficultés, mais le fait que S&P ose le signifier en abaissant la notation du pays de BBB+ à BB+ (soit trois crans de moins d'un coup !) est un fait rare, voire une première pour un pays de la zone euro. Il faut peut-être y voir une conséquence de la crise financière, lors de laquelle le manque de claivoyance des agences de notations, censées avertir des risques, a été mis en exergue. S&P envisage ainsi un scénario noir au terme duquel seules 30 à 50% des créances seraient honorées par le pays.

 

Voilà qui met une pression supplémentaire sur l'Europe pour trouver une solution rapide et pérenne au problème grec.

 

 

 

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0
20 février 2010 6 20 /02 /février /2010 17:54
or.jpgAu prix de 1.118 dollars l'once, l'or affiche un recul de l'ordre de 8,8% par rapport aux plus hauts touchés début décembre. Simple correction du marché ou début d'un mouvement baissier plus long ?

A ce stade, Global Equities table sur la première hypothèse. Par la voix de Benoît Cabanne, vendeur institutionnel  l'entreprise d'investissement estime que la configuration technique est actuellement intéressante. La tendance de fond (matérialisée par la moyenne à 100 jours, par exemple) reste en effet haussière.

Et le spécialiste précise que l'indicateur technique RSI "se maintient au dessus de 40, ce qui est un signe positif". Il fixe ainsi un objectif de cours de 1290 dollars, soit un potentiel de 15,4% au cours actuel.
Partager cet article
Repost0
8 février 2010 1 08 /02 /février /2010 20:09
Oubliées, les craintes de Grande Dépression ! La croissance économique américaine a atteint 5,7% au quatrième trimestre, alors que le consensus tablait sur seulement 4,8%. Et la robustesse des Etats-Unis pourrait réserver de nouvelles (bonnes) surprises.

C'est du moins l'avis de Régis Yancovici, directeur général délégué de la société de gestion de portefeuilles Efigest Asset Management. Si certains secteurs risquent de rester plombés quelques temps encore, il voit en effet trois "moteurs" qui vont soutenir l'économie outre-Atlantique dans les prochains trimestres.

Tout d'abord, après le déstockage massif auquel ont procédé les entreprises en 2009, le niveau des stocks est au plus bas depuis 1960 en proportion des ventes. "Le restockage pourrait apporter un point de PIB supplémentaire en 2010", estime ainsi Régis Yancovici.

Deuxième facteur intéressant, les ventes d'automobiles aux Etats-Unis sont inférieures au nombre de véhicules mis à la casse, ce qui n'est pas arrivé depuis 1970. Si les ventes revenaient seulement au niveau des mises à la casse, ce qui n'est pas irrationnel dans un pays dont la population continue de croître, cela pourrait représenter un demi-point de PIB supplémentaire.

Enfin, troisième point et non le moindre, l'investissement des entreprises est au plus bas depuis les années 1960 en proportion du PIB, et pourrait donc repartir à la hausse.

"Nous croyons donc que la croissance américaine surprendra agréablement au cours des 2 ou 3 prochains trimestres", conclut le professionnel. Cela ne signifie pas pour autant que les marchés boursiers seront bien orientés, le risque étant qu'ils souffrent d'une hausse des taux.

Pour autant, Régis Yancovici ne s'attend pas à ce que les taux atteignent un niveau restrictif, susceptible de déclencher une véritable phase baissière, avant mi-2011.

Partager cet article
Repost0
4 février 2010 4 04 /02 /février /2010 23:08
Il y a 61,46 millions d'abonnés mobiles en France, soit une hausse de 6% en un an, selon les derniers chiffres de l'Arcep, arrêtés au 31 décembre 2009.

Le taux de pénétration de la téléphonie mobile atteint ainsi 95,8% de la population : un niveau record.

Les téléphones mobiles servent à téléphoner, mais pas seulement. Le plus ancien des usages alternatifs, l'émission de SMS, continue ainsi de progresser : plus de 19,3 milliards de messages ont été envoyés au cours du dernier trimestre 2009, soit une progression de 65,5% en un an.

Par ailleurs, plus de 23,5 millions de clients de la téléphonie mobile utilisent désormais un service internet mobile (+22,8% en un an).

Les trois grands opérateurs mobiles (Orange, SFR, Bouygues) continuent de dominer outrageusement le marché, mais les opérateurs alternatifs (MVNO) poursuivent tout de même leur progression : ils représentent désormais 3,5 millions de lignes, soit près de 6% du marché, contre 2,8 millions il y a un an.

Partager cet article
Repost0
2 février 2010 2 02 /02 /février /2010 13:02

Le nombre de cyberacheteurs a atteint 24,4 millions en France au dernier trimestre 2009, selon le dernier Observatoire des usages internet que vient de publier Médiamétrie.

Ainsi, plus de 7 internautes sur 10 ont déjà effectué un achat en ligne et le nombre d'acheteurs sur internet progresse désormais presque deux fois plus vite que le nombre d'internautes (+9%, contre +5%). Cette croissance est portée par deux catégories de personnes : les femmes (+16%) et dans une mesure un peu moindre, les seniors. Le nombre d'acheteurs en ligne âgés de 50 à 64 ans a en effet augmenté de 13% en un an.

D'un Noël à l'autre, 2,1 millions d'acheteurs nouveaux sont passés au "online" : une bonne nouvelle pour les sites de e-commerce, comme LDLC.com ou RueDuCommerce, et plus encore pour les guides d'achat en ligne, comme LeGuide.com, dont l'activité est directement liée au nombres de "clics" !

Partager cet article
Repost0
14 janvier 2010 4 14 /01 /janvier /2010 18:29
Les soldes d'hiver confirment la bonne tenue du commerce en ligne. Le baromètre de la Fevad montre une croissance des ventes de 19% en un an sur les six premiers jours des soldes.

Voici quatre ans que ce baromètre est calculé, à partir des ventes en ligne d'un panel de 20 sites marchands appartenant à différents secteurs concernés par les soldes (textile, équipement de la maison, biens  électroniques,...).

Le 6 janvier, premier jour des soldes, les ventes du panel ont bondi de 12% en comparaison du premier jour des soldes d'hiver 2009, ce qui représentent 4 fois les ventes d'une journée moyenne.

L'accélération a été plus nette encore les jours suivants, portant la progression du chiffre d'affaires généré à 19% sur les 6 premiers jours. C'est bien le nombre d'actes d'achat qui a été supérieur (+16%), le panier moyen ne progressant que très modestement (+2%, à 111 euros).



Les sites participant au baromètre des soldes Internet/Fevad
: 3 Suisses, Alapage, Becquet, Blanche Porte, Carrefour, Cdiscount, Cyrillus, Discounteo, Fnac, La Redoute, La Maison de Vélérie, Mistergooddeal, PixMania, Placedestendances, Quelle, Rue du Commerce, Sarenza, Topachat,  Verbaudet, Villatech.
Partager cet article
Repost0
11 janvier 2010 1 11 /01 /janvier /2010 18:47
D'après les chiffre de l'Arcep arrêtés à fin septembre, le nombre d'abonnements internet à haut débit et très haut débit atteint 19,145 millions, soit une hausse de 11% en un an.

Le rythme de croissance s'infléchit (il était de 16,7% au troisième trimestre 2008), signe de la maturité du marché. Le nombre de lignes à très haut débit progresse, quant à lui, de plus de 80%, mais reste encore très modeste, à 255.000 lignes (et seulement 60.000 pour le FTTH, qui amène la fibre optique jusqu'à l'abonné et permet des débits très élevés).

Le nombre de foyers éligigles aux offres FTTH s'élève à 740.000, en hausse de 14% d'un trimestre à l'autre. Le potentiel est donc là pour un décollage réel de ce marché.

Partager cet article
Repost0