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16 décembre 2009 3 16 /12 /décembre /2009 00:42

L'éditeur de logiciels de conception de circuits électriques a publié un chiffre d'affaires de 4,7 millions d'euros au premier trimestre de son exercice 2009/2010, en baisse de 1,9% seulement d'une année sur l'autre, alors que le premier trimestre 2008/2009 avait été particulièrement robuste.

 

IGE+XAO peut se targuer d'une situation financière très solide, avec une trésorerie nette de 14 millions d'euros : un atout majeur en période de crise, dans un secteur où la capacité à investir est cruciale. L'exercice 2009/2010 s'annonce d'ailleurs riche en nouveautés, avec la sortie mondiale de nouvelles versions de deux logiciels phares du groupe (SEE Electrical Expert V3R7 et SEE Electrica V5R1). De plus IGE+XAO déploie une offre dite Saas (Software as a Service), autrement dit de fourniture de logiciels sur un modèle de location, aurpès d'une clientèle de PME.

Lors de sa prochaine assemblée générale, IGE+XAO proposera à ses actionnaires un dividende de 0,43 euro par titre, en recul de 14% par rapport à celui versé en février 2009. Il est vrai que l'exercice clos en juillet 2009 s'est soldé par un bénéfice net de 2,7 millions d'euros, contre 3,3 millions pour le précédent. Sur la base du cours de mardi soir, le rendement est donc de 1,9%.

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15 décembre 2009 2 15 /12 /décembre /2009 22:42

Dofus
Les observateurs les plus attentifs de Hi-Media se souviennent certainement du communiqué publié le 19 juin 2008 par le groupe internet. Il annonçait deux contrats obtenus par sa filiale de micro-paiement Allopass avec les éditeurs de jeux vidéos en ligne Prizee et Ankama.

Ces succès commerciaux majeurs ont grandement contribué à la nette accélération de l'activité micro-paiement de Hi-Media, dont la croissance était passée, pour mémoire, de 34% au deuxième trimestre 2008 à... 73% au troisième trimestre.

Ankama est notamment l'éditeur du jeu en ligne massivement multi-joueurs Dofus, qui propose toujours à ses joueurs, derrière le paiement audiotel (voir capture d'écran), les services de Allopass.

Le succès du lancement de la version 2.0 de Dofus, sortie le 2 décembre, est donc une bonne nouvelle pour Hi-Media : durant cette journée, un million de joueurs se sont connectés au jeu et, vendredi 4, le record de connections simultanées a été battu, atteignant le chiffre de 200.000. Ankama travaille déjà à une prochaine extension du jeu, baptisée Frigost.

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15 décembre 2009 2 15 /12 /décembre /2009 19:34

ACCORLe groupe d'hôtellerie et de services en faisait clairement un axe de réflexion stratégique majeure. Son conseil d'administration a confirmé ce soir le projet de séparation des deux métiers.

La décision de mettre en œuvre cette stratégie a été prise à l'unanimité moins une voix par le conseil d'administration d'Accor, qui compte douze membres et est présidé par Gilles Pélisson. Nul besoin d'être devin pour comprendre d'où est venue la voix discordante. Le Fonds Stratégique d'Investissement, qui détient 7,4% d'Accor, est représenté au conseil et son président, Gilles Michel, avait officialisé il y a quelques jours son opposition au projet. Il n'a donc pas réussi à convaincre les administrateurs indépendants d'Accor (dont Jean-Paul Bailly, président de La Poste, et Bertrand Meheut, président de Canal+), qui auraient pu faire pencher la balance.

Pour justifier son projet de scission, le conseil d'administration pointe tout d'abord l'absence de synergies réelles entre l'hôtellerie (environ 75% du chiffre d'affaires) et les services prépayés (tickets-restaurants), qui représentent des marchés divergents et des compétences spécifiques.

D'où le risque pour le groupe d'être valorisé comme un simple holding, avec une décote, alors que la séparation (c'est là le deuxième argument du communiqué) d'attirer "un plus grand nombre d'investisseurs". On lit clairement ici l'amicale pression des deux premiers actionnaires du groupe, les fonds d'investissement Colony Capital et Eurazeo, qui détiennent de concert environ 30% du capital et viennent de "confirmer leur soutien" à la direction. Les deux compères ont d'ores et déjà décidé d'étendre leur pacte d'actionnaires aux deux entités qui naîtront de la scission et de prolonger jusqu'au 1er janvier 2012 leur engagement de conservation des deux titres.

La séparation donnerait naissance à deux sociétés leaders dans leur domaine au plan mondial. Reste maintenant pour l'équipe dirigeante à mettre en œuvre le plan d'action en vue de la scission, afin de soumettre ce qui reste en l'état un projet au vote des actionnaires. Ce qui sera fait d'ici la fin 2010 et donnera peut-être lieu à une nouvelle bataille de communiqués entre les "pour" et les "contre", même si la cause semble a priori entendue.

La Bourse devrait réagir favorablement demain à cette confirmation. Les analystes de Natixis Securities, en tout cas, se disent "convaincus du bien-fondé d'une telle décision, dans la mesure où elle devrait entrainer une accélération de la croissance sur les titres de services et une transformation du modèle hôtelier vers un profil plus profitable et pérenne." Ils fixent un objectif de cours de 54 euros, soit un potentiel de 41%.

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14 décembre 2009 1 14 /12 /décembre /2009 14:19

Le titre du spécialiste des décodeurs TV marque un nouveau plus haut annuel aujourd'hui et vient de refermer le "gap" baissier ouvert  en 2007.

Après avoir gagné près de 15% mercredi dernier suite à l'annonce d'un dividende exceptionnel, Netgem poursuit sa hausse ce lundi. Vers 14h15, le titre gagne 4,6% à 3,84 euros, dans un volume étoffé de plus de 200.000 pièces.

Netgem a - il est vrai - de quoi contenter tout le monde. Du point de vue de l'analyse graphique, on pourra se satisfaire que le gap baissier ouvert le 10 octobre 2007 soit désormais refermé. A l'époque, la société avait annoncé un net tassement de sa croissance, ce qui avait provoqué la chute brutale de l'action.

Du point de vue du rendement à court terme, les investisseurs peuvent aussi se frotter les mains dans l'attente d'un dividende exceptionnel de 0,70 euro en cash début 2010 : même après la hausse récente, cela représente un juteux rendement de 18% à portée de mains.

Enfin, n'oublions pas les adeptes de la gestion indicielle : ce vendredi soir après Bourse, le titre Netgem fera son entrée dans les indices boursiers SBF250 et CAC Small90. Voilà qui devrait contribuer à une meilleure liquidité du titre à l'avenir.

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14 décembre 2009 1 14 /12 /décembre /2009 13:20

Un comité d'entreprise qui rachète une société cotée, ça n'existe pas, ça n'existe pas... Et pourquoi pas ?

La Caisse Centrale des Activités Sociales (CCAS) des Industries Electrique et Gazière (IEG) vient de prendre le contrôle de 93,1% du capital de la Compagnie Internationale André Trigano (CIAT), spécialisée dans l'hôtellerie de plein air. La CCAS des IEG ? Derrière ce nom barbare se cache le comité d'entreprise le plus puissant du pays, celui d'EDF et de GDF. Un budget de l'ordre de 500 millions d'euros et... 3.000 salariés permanents !

La CCAS va donc acquérir, au prix de 48 euros par action, les titres CIAT détenus par Animation et Gestion Commerciale (37,7% du capital), par la Financière de la Coriandre (27,5%) et par le fondateur André Trigano (15%). Elle a aussi conclu des accords pour acquérir les titres détenus par Proméo et d'autres personnes physiques, soit 12,8% supplémentaires, tout ceci étant soumis à certaines conditions suspensives.

L'opération, contestée par les syndicats de salariés d'EDF, valorise la CIAT à environ 59 millions d'euros et conduira, sous réserve de réalisation, à une OPA simplifiée au prix de 48 euros par action courant janvier, l'objectif étant de dépasser les 95% du capital pour pouvoir retirer CIAT de la cote.

La CCAS envisage par la suite de réaliser une augmentation de capital de la CIAT d’environ 20 millions €, pour lui permettre de poursuivre son développement.

La cotation des actions CIAT reprendra le 15 décembre 2009. Le dernier cours coté, le 12 octobre, était de 61,45 euros, soit près de 22% AU-DESSUS du prix de l'offre. Voilà un comité d'entreprise généreux avec ses salariés, mais chiche avec les minoritaires!

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14 décembre 2009 1 14 /12 /décembre /2009 12:19

On saura vendredi si la 4ème licence de téléphonie mobile est attribué à Free Mobile, filiale du fournisseur d'accès internet Iliad. Une réponse positive ouvrirait la voie à un quatrième opérateur mobile vers l'été 2011.

Le décisionnaire est évidemment l'Autorité de régulation des télécoms (Arcep), qui a recueilli les offres après l'appel lancé en août concernant la quatrième licence. Les offres ? A vrai dire, seul Iliad s'est présenté au portillon. Un temps intéressés, Kertel, Numericable, Virgin Mobile ou encore Bolloré avaient successivement renoncé à formuler une offre.

La décision de l'Autorité sera communiquée lors d'une conférence de presse vendredi à 9H30. Une réponse positive est très vraisemblable, mais il reste à savoir comment réagira le marché financier. Il faudra attendre environ 18 mois pour qu'Iliad puisse proposer une offre mobile et le groupe arrivera ainsi sur un marché du mobile à maturité, alors que sa réussite s'est construite par la conquête d'un marché quasiment vierge à l'époque, celui de l'internet haut débit.

De plus, une bonne partie des abonnés sont liés à leur opérateur par une durée d'engagement, ce qui ne facilite pas la fluidité du marché, ce que semble d'ailleurs démontrer la faible percée des opérateurs virtuels (ils ne représentent que 5,5% du marché environ).

Enfin, le développement de ce nouveau métier ne se fera pas sans frais. Aux 240 millions d'euros qui seraient acquittés par Iliad au titre de la licence, il faudrait ajouter un investissement de l'ordre du milliard d'euros. Autant dire que la rentabilité du groupe à court terme sera impactée lourdement par ce grand chantier si le feu vert lui est donné.

Et Iliad ne pourra certes pas compter sur la sympathie de ses concurrents. Au contraire, ceux-ci ont plutôt tendance ces derniers mois à venir "chercher" Iliad sur son métier de base en proposant des offres internet agressives (Bouygues, Numericable).


A lire également :
SFR... grand gagnant de l'ADSL au troisième trimestre ?
Numericable flingue Iliad


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14 décembre 2009 1 14 /12 /décembre /2009 11:06

emailvision
Le petit éditeur de logiciels poursuit sa croissance rapide et la visibilité s'améliore de trimestre en trimestre. La rentabilité à court terme reste la grande inconnue, la société maintenant un effort marketing intense pour se développer.


La crise ? Pour Emailvision, elle s'est matérialisée par un taux de croissance de l'activité qui a fléchi à 24% au dernier trimestre 2008 avant de rebondir (il s'est élevé à 38% au troisième trimestre). Et, bien loin de contribuer au gonflement des foules qui se pressent à Pôle Emploi, la société vient de dépasser les 200 salariés et envisage 100 recrutements l'an prochain.

Rappelons qu'Emailvision édite des logiciels permettant de gérer des campagnes de communication par email. Le groupe les commercialise principalement selon un modèle économqiue de type SaaS (Software as a service). Pour schématiser, les clients payent un abonnement mensuel pour accéder au logiciel, au lieu de payer une licence une fois pour toutes. Et une durée d'engagement est prévue au contrat : elle peut aller de 12 à 36 mois.

Pour suivre l'évolution de l'activité, il y a donc deux indicateurs-clés : le chiffre d'affaires, bien sûr, qui continue - on l'a dit - de croître fortement, mais aussi le carnet de commandes, qui matérialise le chiffre d'affaires à venir au titre des contrats déjà signés. Le carnet de commandes ne grimpe plus à un rythme supérieur à 100% par an, comme ce fut le cas jusqu'à fin 2007, mais il continue de progresser nettement plus vite que le chiffre d'affaires. Ainsi, à fin septembre 2009, il s'établissait à 34,8 millions d'euros (+59% en un an), c'est-à-dire près de 14 mois d'activité au rythme actuel (voir graphique).

En plein développement, la société est encore peu rentable et affiche même une légère perte nette au premier semestre 2009 (-0,2 million de résultat net). Rien d'inquiétant à cela dans la mesure où l'objectif de court terme est clairement la croissance, non la rentabilité ! L'effort marketing continue, pour  soutenir les ambitions internationales du groupe, déjà présent dans une dizaine de pays d'Europe de l'Ouest et du Nord. Depuis peu, Emailvision s'attaque aussi au marché américain, avec un bureau ouvert à New-York. A suivre... 

Emailvision publiera dans un peu plus d'un mois (le 20 janvier) son chiffre d'affaires annuel. Nous l'attendons à 29 millions d'euros, soit une croissance de 33% en 2009. Une belle performance par les temps qui courent ! Mais surtout, il faudra évidemment surveiller si la progression du carnet de commandes continue au même rythme que les trimestres passés. Autrement dit, si les efforts commerciaux intenses d'Emailvision sont payants.

Boursièrement, le titre végète depuis l'été et cote au-dessous de son prix d'introduction de 2,55 euros début 2006. A l'époque, personne ne se souciait réellement du prix des introductions et l'action avait d'ailleurs plutôt bien commencé sa "carrière" sur Alternext. La capitalisation boursière actuelle avoisine les 40 millions d'euros, ce qui peut sembler un peu élevé. Mais à mesure que se confirme le potentiel de croissance, peut-être va-t-il falloir se réintéresser au titre.

 

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11 décembre 2009 5 11 /12 /décembre /2009 10:26

Soitec annonce ce matin le rachat de l'allemand Concentrix Solar, fournisseur de systèmes photovoltaïques à concentration. Un nouveau marché pour le fabricant de semi-conducteurs.

La technologie de Concentrix Solar permet d'augmenter le rendement des panneaux solaires photovoltaïques et d'atteindre des chiffres de l'ordre de 25%, c'est-à-dire que 25% de l'énergie lumineuse reçue par le panneau est convertie en électricité.

La société Concentrix Solar est encore de petite taille, avec un chiffre d'affaires estimé à 5,2 millions d'euros en 2009. Le prix payé par Soitec pour 80% du capital valorise la cible à plus de 10 fois ses facturations. Cela peut sembler élevé même si la croissance moyenne dans le secteur est attendue à environ 100% par an dans les prochaines années. Mais cette acquisition ouvre la voie à un nouveau domaine d'activité prometteur pour Soitec et n'obère pas sa santé financière, la trésorerie nette avoisinant 200 millions d'euros après l'opération.

A compter de début 2012, Soitec pourra exercer une option d'achat sur les 20% du capital restants, tandis que les minoritaires de Concentrix Solar pourront exercer une option de vente au 1er janvier 2013.

Le titre réagit favorablement à cette opération : à 10h30, il gagne 2,7%, à 9,85 euros, dans un volume assez élevé.

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11 décembre 2009 5 11 /12 /décembre /2009 09:36

Les ventes de novembre aux Etats-Unis confirment un recul du secteur des jeux vidéo cette année. Le titre de l'éditeur Ubisoft en pâtit et est revenu sur le seuil des 10 euros.

 

C'est le 23 janvier dernier que l'action a connu son plus bas niveau annuel en séance, à 9,66 euros. Ce jour-là, le titre avait perdu plus de 15% après l'avertissement sur les résultats lancé par Ubisoft. Depuis, le titre s'est montré volatil, remontant jusqu'à 17 euros, avant de replonger brutalement fin juillet après la publication d'un chiffre d'affaires en recul de 50,6% au premier trimestre 2009/2010 et un nouvel "ajustement" des prévisions.

La saison de Noël est - on le sait - cruciale dans le secteur du jeu vidéo. Elle a démarré plutôt timidement aux Etats-Unis avec un chiffre d'affaires de 2,7 milliards de dollars pour l'industrie en novembre, soit une baisse de 7,6%. C'est la partie matériel (consoles, etc) qui souffre le plus. Mais la partie logiciels (les jeux proprement dits) recule tout de même de 3,1%, malgré un effet de base moins favorable que sur les mois précédents et un effet positif lié aux baisses de prix des consoles.

Ubisoft confirme certes sa capacité à réaliser des "hits" en plaçant deux de ses produits dans le top ten des jeux les plus vendus en novembre aux Etats-Unis : en fait, il s'agit de deux versions du jeu Assassin's Creed II, l'une pour Xbox 360 (en quatrième place, avec près de 800.000 exemplaires) et l'autre pour PS3 (450.000 exemplaires).

Il n'en reste pas moins que l'entreprise souffrirait d'une mauvaise saison de Noël. Ubisoft a récemment réaffirmé un objectif de chiffre d'affaires annuel de 1,04 milliard d'euros et une marge d'exploitation de 7% avant effet des stoxk options, ce qui suppose des facturations de 540 millions d'euros sur la période octobre-décembre. L'évolution du cours dans les prochaines semaines montrera si le marché croit à cette prévision...

Vers 10h, Ubisoft cote exactement 10 euros, quasi-stable.

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11 décembre 2009 5 11 /12 /décembre /2009 09:30

La société parapétrolière se refait une santé boursière alors que l'exercice 2009 démontrera une certaine résistance des bénéfices. Mais pour une véritable reprise, il faudra attendre 2011.

Entre septembre et décembre 2008, le titre Technip avait pratiquement été divisé par trois, sous l'effet cumulé de la crise financière et de l'effondrement des prix du pétrole. Depuis le début de l'année, il a repris plus de 110%, la société montrant des signes évidents de résistance. Au troisième trimestre 2009, malgré une baisse de 11,5% du chiffre d'affaires par rapport au troisième trimestre 2008, le bénéfice d'exploitation n'a reculé que de 3,3%, à 173 millions d'euros, ce qui traduit une amélioration de la marge de 0,8 point, à 10,1%.

Sur l'exercice 2009, l'entreprise anticipe un chiffre d'affaires autour de 6,4 milliards d'euros et les analystes de Natixis Securities prévoient un bénéfice net voisin de 400 millions d'euros, en recul de 11% seulement. Cette résistance s'explique par la très bonne tenue de la division "subsea" (installation et maintenance d'équipements sous-marins), qui représente un gros tiers du chiffre d'affaires mais... 75% des bénéfices. Technip s'attend dans cette division à une marge d'exploitation de 18% sur l'année 2009, ce qui témoigne d'une certaine prudence, le chiffre des neuf premiers mois étant de 18,7%.

La prudence... c'est ce qui semble guider le groupe pour les mois à venir. Le PDG, Thierry Pilenko, exclut le versement d'un dividende exceptionnel et souhaite au contraire modérer la politique de distribution des bénéfices, malgré la très bonne santé financière de son entreprise. Technip dispose en effet d'une trésorerie nette de près de 1,7 milliard d'euros à fin septembre 2009, soit une légère augmentation en un an.

Il est vrai que 2010 devrait voir une nouvelle (légère) contraction de l'activité, avec un chiffre d'affaires attendu à 6,3 milliards d'euros, même si la visibilité s'améliore, grâce à la nette remontée du prix du brut depuis le début de l'année. Et surtout, encore très lié au pétrole, Technip commence à se préparer à un avenir différent. Il entend intensifier ses activités dans le nucléaire, en collaboration avec Total et Areva, et pourrait aussi envisager à l'avenir de se développer dans le photovoltaïque et l'éolien. Pour Technip, l'après-pétrole commence peut-être maintenant et nécessitera sans doute des investissements conséquents !

Natixis fixe un objectif de cours à 55 euros, ce qui valoriserait l'entreprise à 15 fois ses bénéfices 2011 attendus.


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